LES TROUBLES DÉPRESSIFS ET LA MÉDECINE FONCTIONNELLE  

LES TROUBLES DÉPRESSIFS ET LA MÉDECINE FONCTIONNELLE  

Les échecs des traitement sont beaucoup trop fréquents, en grande partie parce que la dépression n'est pas un trouble unique ou simple. Il existe de nombreuses causes possibles de dépression. Dans cet article, j’aborde l'étiologie ou les différentes causes et la prise en charge possible.

Des facteurs biologiques les plus courants, retenus par la communauté scientifiques qui contribuent à cette pathologie comprennent :

La thyroïde :

Une thyroïde hypo-active affecte les fonctions cérébrales.

S’assurer du bon fonctionnement de la thyroïde peut être bénéfique pour améliorer l’humeur notamment en supprimant le sucre de votre alimentation, ce qui peut paraître surprenant :

Le sucre étant fréquemment associé au pancréas et à sa sécrétion d’insuline !

Booster la synthèse des hormones thyroïdiennes en contrôlant vos déficits en nutriments essentiels au bon fonctionnement de votre thyroïde dont les marqueurs restent le dosage de la TSH, T4 et T3.

La synthèse des hormones thyroïdiennes nécessitent la présence d’oligoéléments qui peuvent également être dosés en biologie fonctionnelle tels que le zinc et l’iode.

La santé cardiaque

Prenez au sérieux la santé cardiaque, qui nécessite un bien-être émotionnel. [1]

La dépression est 3 fois plus fréquente chez les patients ayant eu une crise cardiaque, étant donné que les principaux facteurs de stress sont connus pour contribuer au développement de la dépression et des maladies cardiovasculaires.

L’inflammation 

L’inflammation systémique de bas grade ou ISBG est la cause silencieuse de la dépression.

De nombreuses études démontrent qu’un niveau élevé d’inflammation peut être responsable de pathologies chroniques, de vieillissement prématuré (Stress oxydant et radicaux libres) et problèmes de santé mentale y compris la dépression, les troubles anxieux et plus encore.

Une dysbiose ou une modification de la flore intestinale est fortement associée à des niveaux élevés d’inflammation.

Des études démontrent l’intérêt des compléments nutritionnels aux propriétés antiinflammatoires tels que les acides gras oméga 3 et la curcumine. Ces derniers diminueraient la dépression chez les personnes atteintes d’inflammation chronique.

Des concentrations plus élevées en DHA dans les membranes des globules rouges, ainsi que des apports plus élevés d’EPA réduiraient les symptômes des dépressions sévères. [2]

L’EPA et le DHA sont présents dans les petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, anchois) ou les huiles de poissons des mers froides.

Les études démontrent clairement que la consommation de compléments riches en lipides EPA et DHA sont bénéfiques pour les personnes présentant des symptômes dépressifs.

D’autres études démontrent l’intérêt d’une flore eubiotique ou en bonne santé pour éviter les troubles mentaux. La connexion intestin-cerveau. Un bon nombre de recherches démontre le lien entre le microbiote intestinal et la santé mentale[3], ainsi qu'une barrière intestinale saine pour optimiser l'absorption ou l'assimilation des nutriments et l'immunité.

Le COVID

L’infection au SARS-CoV-2 2 serait une cause majeure de troubles psychiatriques tels que la dépression.

Une études publié dans le JAMA Network Open a révélé que 52,4% des patients post-Covid présentaient des symptômes persistants impliquant l’humeur, le sommeil, l’anxiété et la fatigue, qui contribuaient à une augmentation de troubles dépressif majeurs observés dans les études épidémiologiques récentes[4].

Stimulez le système immunitaire avec des suppléments comme la vitamine D, le zinc, le sélénium, la vitamine A peut s’avérer judicieux avec les dosages biologiques associés.

Un Covid Long peut nécessiter une prise en charge personnalisée qui inclut des changements de mode de vie, un bilan en biologie fonctionnelle pour cibler les carences nutritionnelles.

Ce n’est qu’en s’attaquant à toutes les causes sous-jacentes de la maladie que vous pourrez vraiment guérir de cette pathologie.

Le Fer

Cet ion majeur est un nutriment essentiels à la fabrication de nos neurotransmetteurs.

Le statut martial a été mon sujet de mémoire de fin d’études en médecine fonctionnelle.

De nombreuses études démontrent le lien entre une carence en fer et la prévalence de symptômes dépressifs auxquels nous pouvons ajouter les troubles dysphoriques prémenstruels (TDPM, atteinte neuropsychique du syndrome prémenstruel : Irritabilité, émotivité, colère, pulsions alimentaires, dépression, désespoir, idées noires de deuxième partie du cycle, voir bloc « TDPM » sur la 1er page de ce site pour plus d’informations )

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une pléthore d’aliments pouvant vous apporter du fer notamment le poulet, le bœuf, le boudin, les asperges, les huîtres, les légumineuses, le jaune d’œuf et légumes à feuilles vertes.

La supplémentation après un dosage de votre ferritine pourrait s’avérer nécessaire. Mais la plupart des médicaments prescrits sont peu tolérés et limite l’observance des traitements.

Le bisglycinate de fer est le complément alimentaire de choix. Il est peut-être temps de faire un bilan martial (bilan biologique avec en priorité la ferritine, CST, NFS, CRPus) dont la carence pourrait expliquer vos troubles cognitifs, votre fatigue, votre irritabilité et/ou vos troubles de l’humeur ?

La moisissure :

Une étude révolutionnaire sur la santé a révélé un lien entre les maisons humides, la moisissure et la dépression.

Des scientifiques ont déclaré que les résultats ont été une surprise !

« Il s'agit d'une vaste étude, analysant les données de 5 882 adultes dans 2 982 ménages.

Les moisissures sont des toxines, et certaines recherches ont indiqué que ces toxines peuvent affecter le corps humain dont le système nerveux ou le système immunitaire ou entraver la fonction du cortex frontal, la partie du cerveau qui joue un rôle dans le contrôle des impulsions, la mémoire, la résolution de problèmes, le comportement sexuel, la socialisation et la spontanéité » [5]

L’alimentation fonctionnelle

La plupart des troubles psychiatriques peuvent être améliorés. Notre alimentation joue un rôle prépondérant sur notre santé intestinale, les symptômes de la dépression et de l’anxiété.

De nombreux nutriments sont essentiels dans la prévention et la gestion de la dépression et de l’anxiété.

Leurs rôles permettent de :

  • Limiter l’inflammation
  • Combattre le stress oxydatif
  • Moduler votre microbiote intestinal
  • Réguler l’hyperactivité de l’axe Hypothalamus-hypophysaire-surrénalien, l’axe du stress
  • Soutenir la synthèse ou la fabrication des neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine qui jouent un rôle essentiel dans la régulation de l’humeur

Nous avons vu que la dépression était notamment associée à une inflammation  neurologique (ISBG), à un défaut de production de neurotransmetteurs, à une dysbiose ou modification de la flore intestinale et à l’hyperactivité de l’axe du stress ; HHS.

Dans de nombreux essais cliniques publiés, l’adoption d’un mode alimentaire plus sains est essentielle à la réduction des risques de dépression ou des symptômes associés.

Ces aliments comprennent :

  • Des petits poissons gras
  • Du thé vert (antioxydant)
  • Des aliments riches en fibres (fruits et légumes)
  • Des Noix du brésil riche en sélénium (3 par jour max)
  • Des légumineuses et noix etc.

Associé à une prise en charge spécifique, un bilan en biologie préventive ou médecine fonctionnelle pour cibler les compléments tels que :

Les huiles de poissons des mers froides, la curcumine, le resvératrol, l’EGCG (thé vert), des souches probiotiques, des vitamines du groupe B selon les carences, BCAA et/ou des fibres alimentaires.

Autres approches complémentaires :

Combattre la solitude

La solitude et l’isolement social accroissent la dépression tandis que de bonnes relations sociales sont au contraire protectrices. Le Dr Tegan Cruwys et ses équipes ont constaté que les « groupes d’appartenance ou associatifs, ont un rôle important à jouer pour diminuer la dépression.

La connectivité sociale est le bon endroit où regarder. Ces nouvelles approches peu coûteuses sont à explorer en première intention[6] !

La TCC

 Les mieux évaluées scientifiquement sont les thérapies cognitivo-comportementale TCC. De nombreuses analyses démontrent qu’elles conduisent à des améliorations significatives et durables des symptômes dépressifs, à tous les stades de la maladie[7].

La WBH (Traitement prometteur)

 Hyperthermie du corps entier (WBH) en tant que traitement non pharmacologique des troubles dépressifs majeurs (Technologie de chauffage Saunas à infrarouge) [8]

Un nombre croissant d’études suggère que les pratiques de chauffage du corps entier peuvent être bénéfiques dans le traitement de la dépression clinique.

Les données épidémiologiques et certaines données expérimentales suggèrent que les pratiques WBH (L’hyperthermie du corps entier) sont associées à une réduction du risque de problèmes de santé physique et mentale. (Troubles cardiovasculaires, démence, maladie d’Alzheimer, maladies respiratoires aiguës et chroniques etc. [9]

 Le Neurofeedback, Biofeedback

Selon une méta-analyse, plus de 40 à 50% des patients ne répondent pas aux traitements psychothérapeutiques ou pharmacologiques.

 On estime selon l’OMS 2017, que plus de 75% des personnes déprimées ne sont pas traitées.

Le neurofeedback constitue une technique prometteuse dans la prise en charge et la réduction de la symptomatologie dépressive.

Des déficiences fonctionnelles des circuits neuronaux ont été identifiées dans certaines structures cérébrales de patients déprimés.

Ces derniers présenteraient une activité alpha de l’hémisphère gauche plus élevée et hypo activation de la région préfrontale gauche.

Le traitement de cette asymétrie en neurofeedback améliorerait les symptômes dépressifs.

Logiciel d’entraînement : Plus d’infos : https://neuroptimal.com/pourquoi-neuroptimal/ ou autres apps. Certains psychologues sont formés au neurofeedback.

Le sommeil

Des rythmes décalés, des nuits trop courtes, dérèglent les rythmes circadiens qui font varier la concentration de neurotransmetteurs essentiels, comme la sérotonine et la dopamine.

Le sommeil contribue de manière importante aux processus de mémoire et de plasticité du cerveau.

Les études des neuroscientifiques Matthew Walker et Robert Stickgold démontrent que notre humeur aurait tendance à basculer vers le négatif en cas d’insomnie chronique et que la faculté du cerveau à récupérer et à se restructurer dépendrait d’une bonne nuit de sommeil.

La malbouffe

La consommation d’aliments ultra transformés est associée à une augmentation de symptômes dépressifs, à l’anxiété et aux troubles mentaux courants.

La consommation de viande rouge en excès, de graisses saturées, de sucre et céréales raffinées, pauvres en nutriments sont les sujets de nombreuses études relatives aux troubles mentaux.

Les troubles mentaux peuvent également s’expliquer par les composants non nutritifs ou produits lors de l’ultra-transformation des aliments.

Ces carences sont impliquées dans la modulation des voies neuronales et la dérégulation de la synthèse et de la libération des neurotransmetteurs impliqués dans les troubles de l’humeur, tels que :

  • La dopamine (concentration, mémorisation, jambes sans repos, repli sur soi),
  • La sérotonine (irritabilité, anxiété, trouble du sommeil, trouble de l’humeur),
  • L’axe HPS ou axe du stress.

Les produits ultra-transformés (PUT) sont aussi responsables de la modification de la composition du microbiote intestinal (diversité réduite) et favorisent une réponse inflammatoire[10].

Or une inflammation chronique ou systémique entraînerait la libération de molécules appelées « cytokines », qui perturbent la synthèse de ces neurotransmetteurs et favorisent la neuroinflammation présente chez plus de 40% des patients déprimés. « La neuroinflammation entraîne une plus grande résistance aux antidépresseurs » déclare le Dr Marion Leboyer (Inserm/recherches maladies psychiatriques, Grand prix 2021[11]).

Ces méta-analyses démontrent le lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés, les maladies chroniques et les troubles mentaux. L’adoption d’habitudes alimentaires saines améliore nettement la santé des personnes souffrants de troubles dépressifs.

Et selon le Dr Leboyer : « Avec en ligne de mire, une médecine personnalisée pour chaque malade » ; une médecine dite prédictive, préventive, personnalisée et participative :

Le concept de la « Médecine 4P », terme breveté par l’Institute for System Biology.

Un concept utilisé en « médecine fonctionnelle » en tenant compte de la singularité et des variations interindividuelles, tout en responsabilisant le patient face à sa maladie.

La médecine fonctionnelle et la dépression :

C’est aujourd’hui la médecine moderne par excellence.

Une pratique adaptée aux besoins de santé de notre siècle. C'est une approche scientifique et intégrative de la santé avec pour objectif la stimulation des capacités d'auto-réparation de l'organisme.

Chaque individu reste unique du fait de son hygiène de vie, de son histoire, de son environnement et de ses antécédents de santé.

La prise en charge passe par une démarche intégrative, alimentaire et authentique de la santé.

La nutrition fonctionnelle est basée sur une hygiène de vie spécifique ou personnalisée et un apport de micronutriments essentiels (vitamines, minéraux, oligoéléments) pour satisfaire les carences en nutriments nécessaires au bon fonctionnement de nos cellules, de nos enzymes et, ici, de notre système nerveux.

Les carences alimentaires les plus courantes :

  • Le magnésium

Responsable de plus de 300 réactions enzymatiques. Une déficience peut se manifester par de l’anxiété, du stress, de l’émotivité. Des tremblements, une oppression respiratoire, des insomnies …ETC qui peuvent entraîner un état dépressif.

  • Le fer

Un oligo-élément que nous avons vu dans les chapitres précédents essentiel à la synthèse des globules rouges mais pas seulement ! Les neurotransmetteurs, les hormones thyroïdiennes, essentiel à la détox hépatique. Une carence légère ou fonctionnelle en fer peut entraîner de la fatigue, des maux de tête, des troubles de concentration et mémorisation, irritabilité et anxiété (en lien avec la synthèse de la dopamine et la sérotonine)

  • Le calcium

Il garantit entre autres le bon fonctionnement de nos cellules musculaires et nerveuses et autres processus dont enzymatiques.

  • La vitamine D

Une déficience se manifeste par de la fatigue, douleurs osseuses, peau sèche, crampes, troubles immunitaires et nerveux selon les dernières études.

  • Le zinc

La dépression, manque d’appétit, fatigue, taches sur les ongles etc.

  • Les acides aminés

Certains acides aminés donnent naissance à nos neurotransmetteurs : La dopamine, la sérotonine, le GABA etc.

Ces acides aminés sont entre autres:  La Tyrosine, La phénylalanine, le tryptophane, l’acide glutamique ou la glutamine).

Mais tout cela n’est pas aussi simple, il existe une compétition entre ces acides aminés pour passer la barrière hémato-encéphalique (pour rentrer dans notre cerveau) et synthétiser nos neurotransmetteurs !

Le transporteur assure l’entrée du tryptophane mais aussi de la tyrosine et autres acides aminés dits ramifiés (leucine, isoleucine, valine).

Une compétition qui n’est pas en faveur du tryptophane (précurseur de la sérotonine, l’hormone de l’apaisement).

Des facteurs vous permettront de privilégier le passage de cet acide aminé en favorisant la libération de l’insuline : Les glucides. Mais pas n’importe lesquels et à tout moment de la journée !! (Selon les conseils de votre thérapeute)

On vous a conseillé une supplémentation en tryptophane, Trp ?

Certainement pas une bonne idée si vous souffrez :  D’obésité, de dysbiose intestinale (altération du microbiote, ballonnements, troubles du transit) et d’autre part, d’une inflammation ou autres maladies cardio-métaboliques.

Cet acide aminé ; Trp ; subira une déviation majeure vers la production de molécules toxiques (Voie IDO) et autres métabolites au détriment de la synthèse de sérotonine !!

Conclusion 

Tous ces propos et ces conseils sont volontairement non exhaustifs et ne se substituent pas à l’ensemble des traitements de la prise en charge de la dépression.

Pour plus de renseignements, vous pouvez me contacter via le formulaire de contact ou l’onglet discussion "en direct" à gauche de cet écran. Onglet de prise de rdv (Cabinet ou en Visio) en tête de page. Merci

Laurence Fuhrmann ; DUE Médecine Fonctionnelle et nutritionnelle, Naturopathe , Adhérent OMNES, SPN, Féna, SIIN. Enseignement et Biologie fonctionnelle SIIN et LIMS, Nutrition et Gut Health Stanford 2024   

 

[1] Redford B. Williams. June 2011. 123 :e639-e640. Depression after heart attack. Why should I be concerned about depression after a heart attack?

[2] Joseph R Hibbeln, April 18, 1998. The Lancet Fish consumption and major depression

[3] Thérèse Limbana, Farah Khan, Noha Eskander. Cureus 2020 Aug;12(8):e9966. Gut Microbiome and Depression : How Microbes Affect the Way we think

[4] Roy H. Perlis, MD, MSc, Katherine Ognyanova, PhD, M. Santillana, PhD, Jama Netw Open. 2021;(3):e213223. Association of Acute symptoms of Covid-19 and symptoms of Depression in Adults.

[5] Allison Liebhaber, Mary Jean Brown Harvard School of Public health, Université Brown, Aout 2007 (Science Daily)

[6] Tegan Cruwys, 2018, How group membership can help combat depression

[7] Janus Christian Jakobsen, PLoS One, 2011 ; 6(12):e28299. The effets of Cognitive Therapy versus ‘no intervention’ for Major Depressive Disorder.

[8] Ashley E. Mason, International Journal of Hyperthermia, May 2021; Feasibility and acceptability of a Whole-body hyperthermia (WBH) protocol.

[9]

[10] Melissa M. Lane, Nutrients. 2022 Jul ; 14(13) : 2568. Ultra-Processed Food Consumption and Mental Heath: A systematic Review and Meta-Analysis of Observation studies.

[11] Marion Leboyer, Grand Prix 2021, Lauréats Prix Inserm, recherches maladies psychiatriques.


En 10 leçons, quelques conseils nutritionnels qui devraient changer votre manière de manger en 2024

En 10 leçons, quelques conseils nutritionnels qui devraient changer votre manière de manger en 2024

S’il y a bien quelque chose que j’ai appris en tant que naturopathe, pratiquant la médecine fonctionnelle depuis plus de 12 ans, est que la nutrition est bien une affaire personnelle, mais que ses principes semblent rester universels.

Chaque année, j’apprends autant sur mes patients que sur moi, leur alimentation et la mienne et les petites leçons alimentaires de base qui peuvent changer dramatiquement la vie d’une personne.

A travers les diverses universités spécialisées du Pr Castronovo, mes recherches, mes études de diététique, de coaching et de nutrithérapie avec le Dr Curtay, j’ai décidé de partager avec vous un p’tit combo de conseils pour booster votre santé non seulement physique mais mentale…

  • Comme ajouter un peu plus d’aliments riches en fibres dans votre alimentation peut vous aider à réguler vos émotions !
  • Comme diminuer voire supprimer le sucre, les fritures et l’alcool peut vous aider à réduire l’inflammation ISBG*…

*ISBG : L’inflammation systémique dite de bas grade ou de bas bruit, sans symptômes cliniques majeurs est le lit des pathologies dites de civilisation telles que la résistance à l’insuline, les troubles métaboliques, la neuroinflammation mise en cause dans le vieillissement, la dépression et autres maladies neurodégénératives.

Alors, êtes-vous prêt (e) en 2024 à considérer quelques changements dans votre hygiène de vie ? !

  1.  Des petits déjeuners pour booster nos matinées, notre concentration et notre mémorisation

 

Prendre un petit déjeuner reste le meilleur allier de votre corps et surtout de votre cerveau !

La clé d’un bon démarrage, de la concentration, de la clarté et surtout de l’énergie tout au long de votre journée

L’apport de protéines le matin booste la synthèse ou la fabrication de la dopamine ! Privilégiez le sucré, les biscuits ou la confiture pour un premier repas vous prépare à un superbe tour de Roller Coster ou de montagnes Russes avec des pics glycémiques et des hypoglycémies tout au long de la matinée.

Alors mettez l’accent sur les protéines animales ou végétales, un ou deux œufs coques, des restes de poulets, chûtes de saumon, un avocat, haricots rouges ou un porridge de graines de chia accompagné d’oléagineux, fruits rouges riches en antioxydants !

  1. Des aliments ultra-transformés au banc des accusés

Les produits transformés?

Des aliments conçus pour être addictifs et selon une étude publiée en octobre dernier, la dépendance à ces aliments transformés est aussi répandue que la dépendance à d’autres substances comme le tabac ou l’alcool…

Le circuit de la récompense rentre en jeu… Autant les glucides que les graisses ont un impact sur les voies cérébrales[1]. Des « aliments vides » qui n’apportent que peu ou pas de vitamines, de minéraux ou de nutriments et vous laissent insatisfaits et non rassasiés.

En attendant que nos « politiques » s’en mêlent, essayez de remplacer progressivement vos habitudes malsaines par autre chose.

Par exemple, le sucre ? N’arrêter pas du jour au lendemain (symptômes de sevrage), réduisez et remplacer les aliments addictifs petit à petit par des envies saines ! Augmentez votre consommation de fruits, de poissons et de légumes et automatiquement vous limiterez les céréales sucrées et les fritures !

 

  1. Des choix nutritionnels qui perturbent notre santé mentale

 

Le choix de vos aliments a un impact certain sur votre moral et sur votre intestin, d’autant plus que votre microbiote a un rôle déterminant sur votre santé nerveuse et votre immunité.

Des études démontrent que la neuroinflammation responsable de l’anxiété, de la dépression provient d’une inflammation systémique de bas grade : ISBG.

Des aliments tels que le sucre, les sodas, l’alcool et les aliments raffinés augmentent l’inflammation dont j’ai parlé dans l’introduction.

La croissance mondiale de maladies chroniques est accompagnée d’une augmentation de la consommation de produits ultra-transformés (PUT). Connus pour être très additifs et tout prêt à être consommer, les « PUT » ont un impact certain sur votre santé intestinale.

Le modèle alimentaire méditerranéen est reconnu comme étant le régime diminuant significativement les marqueurs de l’inflammation soit une alimentation riche en légumes, en fruits, en céréales complètes, des lipides sains tels que les petits poissons gras type sardines, maquereaux (Riches en oméga 3), des légumineuses (légumes secs) et un faible pourcentage de viande rouge et de laitages.

NB: De nombreuses études démontrent aujourd'hui le rôle de la vitamine D dans le traitement de la dépression (Système immunitaire, métabolisme osseux et cancers entre autres). Les poissons gras sont considérés comme les meilleures sources de vitamine D. Cependant, des suppléments sont recommandés pendant la période hivernale et pour les personnes âgées qui métabolisent moins bien cette vitamine. 90% de mes patients sont carencés.

 

  1. Des besoins en protéines augmentés surtout pour les femmes

 

Selon les dernières études, l’apport journalier recommandé AJR en protéines de 0,8gr par kilogramme de poids par jour serait insuffisant.

Le Pr Don Layman conseille entre 1,2 et 2gr par Kg/jour soit un peu plus de 100gr pour soutenir le croissance et surtout le maintien de la masse musculaire et autres métabolismes.

Les protéines végétales (noix, légumineuses, céréales complètes, quinoa, sarrasin) et animales (poisons, œuf, volailles, produits laitiers) vous apportent tous les acides aminés essentiels.

Votre corps catabolise ou décompose ces aliments en acides aminés AA.

(N’oubliez pas de mastiquer : Vos protéines sont comme un collier de petites perles emmêlées, mastiquer permet de dénouer le collier de perles !!:  Optimise la digestion et l’absorption des perles, soit des acides aminés !)

Dès lors votre corps peut utiliser ces AA selon ses besoins.

Manger suffisamment de protéines booste votre énergie, améliore votre immunité et votre équilibre hormonal. Vos muscles sont constitués de protéines et la masse musculaire (maigre) est essentielle à la longévité ! (Anti-âge)

Et comme vu plus haut : Consommez la majeure partie de vos protéines au petit déjeuner !!

En suppléments : Les protéines de Petit Lait (Whey protéine) ou Peptides de collagène peuvent compléter des déficits d'apports surtout lors d'efforts physiques importants ou pour nos aînés qui ne consomment pas toujours de la viande ou de protéines en général. (Défaut d'assimilation, problèmes digestifs, carences nutritionnelles, métabolisme ralenti, maladies, problèmes dentaires, solitude et perte d'appétit, malbouffe dans les maisons de retraite...)

  1.  Des glucides diabolisés qui reprennent leur place dans l’assiette

 

L’époque de la diabolisation des glucides est révolue ! Les glucides raffinés et les aliments très sucrés comme les sodas, les biscuits, les muffins, les bonbons ne doivent pas être regroupés sous ce terme !

Adoptez les glucides contenus dans les légumineuses, les végétaux, les céréales complètes et limitez les farines blanches, les céréales raffinées (pâte, riz blanc) et le sucre BLANC …

Un plat équilibré ? Un filet de saumon, du riz brun, des épinards !

Au restaurant, refusez le pain à table ou consommez-le après avoir terminé votre plat principal pour éviter le pic glycémique à jeun !

Vous consommez des pâtes ? Ajouter un filet d’huile d’olive (graisses), ajouter quelques courgettes « décrudies ou croquantes » et du brocolis.

NB : Les restrictions alimentaires en glucides augmentent l’oxydation des acides aminés branchés BCAA en limitant la disponibilité des acides aminés nécessaires pour stimuler la synthèse optimale des protéines musculaires et favoriser la récupération musculaire[2].

Moins de 130gr de glucides par jour peuvent interférer avec la croissance musculaire et les performances sportives.

 

  1. Des petits poissons gras moins pollués que d’autres sur la chaîne alimentaire

 

Vous souhaitez diminuer vos douleurs articulaires, l’inflammation ou optimiser votre santé cérébrale, cognitive et cardiovasculaire ? Soutenir votre longévité ou mieux dormir ? Ce nutriment est fait pour vous !

Les acides gras de type oméga 3.

Pour cela, agrémentez votre prochain repas équilibré ou vos crudités d’une petite boite de sardines (conservées dans de l’huile d’olive) !

Idéales sur un toast au petit épeautre, un filet de jus de citron… Les poissons gras sont une excellentes sources de vitamine B12, de sélénium et d’acides gras à longues chaines tels que le DHA et l’EPA.

Privilégiez les petits poissons comme le maquereau, les sardines, les anchois.

A cela, remplacer votre huile de cuisson par de l’huile d’olive (ne pas faire fumer) et consommer 2 càs par jour d’huile de lin, de cameline ou de chanvre (Biologique, à conserver au frais et ne pas faire chauffer).

NB: Le gras ne fait pas grossir ! Le cholestérol est indispensable pour votre santé hormonale. C'est à partir de votre cholestérol que vous fabriquez les acides biliaires (la bile), vos hormones telles que la testostérone, la vitamine D, la structure qui entoure vos cellules (fluidité membranaire) et votre cortisol en réponse au stress. (Le cholestérol se trouve en quantité importante dans les aliments d'origine animale, notamment les viandes. (Jaune d'oeuf, foie de porc, de veau, beurre, emmental etc en quantité modérée)

  1. Un petit goûter glucidique pour booster la synthèse de l’hormone du bien-être !

 

Une collation vers 16h améliore l’humeur et surtout votre niveau de sérotonine, l’hormone de l’apaisement, du bonheur, précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil !

Elle joue un rôle clé dans le sommeil, l’irritabilité, l’anxiété, la douleur et les pulsions alimentaires notamment sucrées !

Alors, ne vous privez pas d’un petit goûter !

Quelques noix, 3 noix du Brésil, noix de Cajou ou noisettes, quelques fruits secs, une banane ou un morceau de chocolat noir >75% augmentent les niveaux de sérotonine.

Ajoutez un peu de sport ! Après 30 minutes d’exercice, votre corps libère ces fameux neurotransmetteurs : La Dopamine et la sérotonine !

 

  1. Un peu plus de fer mesdames pour diminuer la fragilité émotionnelle cyclique, le teint pâle, la fatigue et la dépression  

 

Le nutriment souvent négligé pour équilibrer l’humeur et la synthèse de vos neurotransmetteurs : La sérotonine et la dopamine.

Outre son rôle dans le transport de l’oxygène, le fer agit comme cofacteur enzymatique dans la synthèse de ces hormones.

 C’était le sujet de mon mémoire/Diplôme Universitaire Européen en micronutrition. MAPS

Des liens entre la carence en fer et les troubles psychoaffectifs chez les femmes en âge de procréer existent mesdames. Plusieurs auteurs retrouvent une association entre une ferritinémie basse et la dépression, l’anxiété et la qualité du sommeil.

Une alimentation riche en fer héminique avec une supplémentation chez les nombreuses femmes à risque, soit près de 25% des femmes en âge de procréer en France, semble être une recommandation de bon sens.

La carence en fer est le déficit nutritionnel le plus répandu au niveau mondial auprès de la population féminine (Entre l’adolescence et la ménopause).

SPM, labilité émotionnelle, dépression, fonction cognitive altérée, fatigue chronique, irritabilité, troubles de l’humeur ?

Avez-vous pensé au fer ? Doser votre ferritine à la recherche d’une carence en fer fonctionnelle (soit entre 10-30ug/l). Pour plus de renseignement, contactez Laurence Fuhrmann.   

 

  1. Le jeûne intermittent pour éliminer quelques kilos superflus et diminuer vos reflux gastriques !

 

Ce n’est pas un concept nouveau, mais ces dernières années, ce régime est devenu populaire d’autant plus qu’il améliore la digestion, votre sommeil, limite les acidités gastriques et vous aide à garder un poids raisonnable lorsque toutes les autres tactiques ont échoué, selon le Dr V. Pedre !

Le jeûne intermittent régule vos hormones de la faim et de la satiété : la ghréline et la leptine. Il améliore la sensibilité à l’insuline et diminue l’inflammation[3].

Il implique des intervalles de jeûnes quotidiens. En général, je conseille la méthode 16/8 avec une fenêtre de jeûne de 14 à 16 heures de préférence le soir. Votre dernier repas doit être pris autour des 17h et vous ne mangez plus jusqu’au petit matin !

 

  1. Le yoga et la méditation peuvent changer votre manière de penser …

 

Observer ses pensées et les maîtriser ? Je pense toujours à cet animal qui tourne dans sa roue au fond de mon cerveau ! Une révélation … D’autant plus que vous pouvez lui donner un nom et lui dire de se taire ou de s’arrêter !

Vous avez le choix quand il s’agit de vos pensées mais c’est tout un chapitre.

  • Pratiquez le Yoga, l’application FITON propose des cours gratuits et sérieux. Choisissez votre prof et c’est parti ! Besoin d’un tapis de yoga, pratiquer de préférence avant le petit déjeuner. Je ne parle pas de yoga acrobatique ! Ma patiente la plus âgée qui s’y est initiée a 70 ans.
  • Pratiquez la méditation. Elle ne nécessite pas 25 livres dans sa bibliothèque ou de techniques pour l’entreprendre.

Une grande partie de notre souffrance est liée à notre esprit. Pour pouvoir le comprendre voire le dompter, vous devez vous asseoir et arrêter de brasser de l’air.

Étant plutôt hyperactive, la méditation ou les exercices respiratoires que la littérature proposait, me faisaient sourire !!

Mais cette pratique a changé le cours de ma vie et m’a quelque peu aidé à dompter mon esprit…

Engagez-vous sur une semaine à trouver 10 minutes ici et là pour calmer « le singe » ou votre esprit. Le voyage de chacun est différent.

J’ai débuté de cette manière :

Assise dans un endroit calme (bureau, WC au travail, chambre), les yeux fermés, les mains sur mes cuisses. La tête légèrement basculée en arrière en me concentrant sur mon troisième œil (entre vos sourcils). Prendre 3 grandes respirations, lâcher vos épaules, enracinez vos deux pieds dans le sol ou de l’herbe (virtuelle). Imaginez-vous simplement assis(e) près d’un cours d’eau qui passe lentement… Dès que le « singe » ou vos pensées réapparaissent, laissez-les glisser, flotter sur l’eau et revenez à votre respiration et au cours d’eau …  

Merci à vous

 

Laurence Fuhrmann - Bonne année 2024 !

Médecine nutritionnelle, fonctionnelle DUE. Biologie préventive appliquée à la nutrition LIMS et Naturopathie. Coach Certifiée en santé nutritionnelle, PNL et développement personnel. Nutrithérapie Dr Curtay.

[1] Nora D. Volkow, Gene-Jack Wang, Ruben D.Baler, Reward, Dopamine and the control of food intake : Implications for obesity. Trends Sci. 2011 Jan; 15(1):37-46

[2] Lee M Margolis, Stefan M Pasiakos, Low carbohydrate availability impairs hypertrophy and anaerobic performance. Jul 1 2023;26(4):347-352

[3] Rachel Freire Ph.D, Elsevier Nutrition, January 2020, 110549,Scientific evidence of diets for weight loss: Different macronutrient composition, intermittent fasting, and popular diets.


Le nouveau paradigme de la santé

La France est-elle prête pour une médecine intégrative ?

N’est-il pas temps de repenser l’offre des soins ?  

La médecine traditionnelle ou allopathique est merveilleuse pour les urgences et fait des merveilles quand l’on a une infection bactérienne potentiellement mortelle ou une crise cardiaque, mais elle a perdu quelque chose en chemin au fur et à mesure qu’elle s’est spécialisée.

Dans ce pays, le temps moyen de rdv chez un généraliste est de 7 à 10 minutes. Mais aujourd’hui, la santé de nos concitoyens, leur hygiène de vie, et leurs maux (symptômes) prennent du temps à décoder.

C’est la raison pour laquelle, un rdv en médecine préventive dure un peu plus de 50 minutes.

NB: Je ne suis pas médecin, et m'appuie sur le diagnostic de ces derniers pour accompagner mes patients vers une meilleure hygiène de vie.  

Les coûts de santé en France

Les coûts de soins de santé s’élèvent en France à plus de 235, 8 milliards d’euros en 2022, soit 8,9% du PIB et continuent d’augmenter sans compter le déficit de la sécurité sociale.

70% des coûts dépensés en procédures de diagnostic et traitement pourraient être évités par une meilleure hygiène de vie.

Les troubles de la santé hormonale et métabolique de notre population sont en constante augmentation.

Et la cause est principalement liée :

  • A notre manière de manger et de bouger,
  • A des carences micronutritionnelles,
  • Aux changements liés à l’âge,
  • Au stress chronique,
  • A l’exposition croissante à des toxiques et à des perturbateurs endocriniens (Pesticides, BPA Etc.)

Néanmoins, une approche axée sur l’hygiène de vie est sous-estimée et souvent méconnue par la plupart des médecins.

Ce qui est particulièrement étonnant voire choquant lorsque l’on regarde les nombreuses études, la science et l’efficacité démontrée d’une meilleure hygiène de vie dans la prise en charge des troubles hormonaux, de l’humeur, des problèmes liés au stress et dans la prévention des maladies dites de civilisation ou liées au style de vie : (Alcool, tabac, drogue, alimentation raffinée ou produits transformés, trop sucré, trop gras – graisses saturées, sédentarité, stress …)  

Maladies liées au style de vie :

  • Maladies cardiovasculaires
  • AVC
  • Cancer
  • Obésité
  • Diabète de type 2
  • Maladie Alzheimer
  • Varices
  • Hémorroïdes
  • Hypertension
  • Diverticulose
  • Maladie de Crohn
  • Syndrome métabolique
  • Ostéoporose
  • Dépression
  • Caries
  • Acné
  • MAI maladie auto-immune
  • Vieillissement prématuré

Une majorité des prescriptions ne « guérissent pas ».

Ce sont bien trop souvent des anti-dépresseurs si vous avez le moral en berne, des antalgiques pour vos douleurs, des antidiabétique lorsque votre glycémie est limite, des anticholestérol ou hypocholestérolémiant de type statines quand votre cholestérol dépasse les seuils recommandés, des anti-acidités ou IPP si vous avez des acidités gastriques ou des reflux, des anti-inflammatoires pour vos courbatures, des antihistaminique pour vos allergies, des antidiarrhéiques pour réguler votre transit …

Tout cela sans en connaître vraiment la cause !

Eh OUI, il y a toutefois un temps pour les prescriptions et certaines personnes ont besoin urgemment de médicaments.

Mais si je me reporte à la santé des femmes, la prescription systématique en matière de santé mentale est un peu trop facilitée à lorsque la cause profonde et les facteurs qui contribuent à leur état (TDPM, SPM ou syndrome prémenstruel, surpoids, anxiété, baisse de libido) n’ont pas été pleinement explorés.

Un accompagnement ciblé peut rétablir la santé mais la plupart des prescriptions ne guérissent pas, elles masquent simplement les symptômes.

Lorsque vous vous attaquez aux causes initiales d’une mauvaise santé ou d’un déséquilibre quel qu’il soit, vous traitez bien plus qu’un symptôme.

Je ne cesse de démontrer à mes patients, qu’il existe d’autres solutions.

Il y a presque 12 ans, lorsque je me suis formée à la naturopathie, je recherchais obstinément une meilleure façon de combler les écarts entre la souffrance de mes patients et ce que proposait la médecine.

En médecine traditionnelle, j’ai compris qu’une majorité des médecins étaient aujourd'hui débordés et avaient tendance à penser blanc ou noir. Soit vos surrénales fonctionnent, soit vous souffrez d’une insuffisance surrénalienne, soit votre thyroïde fonctionne, soit vous souffrez d’une hypothyroïdie. Soit, vous avez un taux de fer dans les valeurs de référence soit vous êtes anémiée.

Et pourtant, il existe un espace entre ces deux extrêmes, que j’appelle : dysfonction ou dysrégulation !! Cela fait appel à la biologie préventive. (Voir article dans mes actualités)

La santé thyroïdienne :

Si je prends pour exemple votre taux de TSH (Reflet de votre santé thyroïdienne), les marqueurs biologiques se situent selon les laboratoires : entre 0,4mUI/L et 4,0 mUI/L.

NB : Les valeurs de référence admises, en Europe sont basées sur la santé de la population. (L’intervalle de référence correspond à l’intervalle calculé selon la distribution des valeurs obtenues à partir de populations de sujets sains en bonne santé).

La détermination des limites de référence des laboratoires est fondée sur des calculs statistiques :

Seuil en dessous ou au-dessus duquel une action médicale est recommandée.

Donc, généralement il existe 2 limites de référence (la limite inférieure et la limite supérieure) alors qu’il existe « un nombre x » de limites selon le contexte clinique.

« Attention, ne pas se baser uniquement sur les valeurs de référence pour interpréter les bilans, une variation même modérée d’une valeur observée, restant dans l’intervalle de référence, peut avoir une signification physiopathologique » (Dr V. Decool 2015)

En médecine fonctionnelle, on se base sur ce que nous rapporte les patients et sur une valeur biologique optimale de santé ou des taux optimaux de santé :

Si je reprends La TSH : Une valeur optimale de santé (Thyroïdienne) serait autour des 1.5mUI/L, au-delà de cette valeur <4, nous parlons d’hypothyroïdie fonctionnelle ou subclinique.

Le problème du dosage de la TSH provient des valeurs de références qui varient beaucoup en fonction des laboratoires :

Certains laboratoires américains ont revu les valeurs limites supérieures à la baisse. Soit entre 0,3 et 3 alors qu’un an plus tard, cette même limite était élevée par un autre laboratoire à 4,1. Ce même groupe estimait que 95% des sujets en bonne santé avaient une TSH entre 0,4 et 2,5mUI/L et que les patients au-dessus de 2,5 devaient être suivis régulièrement en raison d’un risque de dysfonctionnement thyroïdien !!

Image LIMS Laboratoire MBNEXT - Les valeurs optimales de santé (Non des valeurs statistiques). 

EN RESUMER :

En réalité comme vu précédemment, la valeur référence de la TSH est une cible mouvante, un compromis empirique calculé sur une population générale souffrant elle-même d’atteintes subcliniques ou de carence d’iode.

Dès lors, il est discutable d’écarter le diagnostic d’une hypothyroïdie sur la base d’une TSH qui est dans la norme alors que le sujet présente de nombreux symptômes d’hypothyroïdie [1]soit :

  • Une fatigue généralisée
  • Un besoin de sommeil
  • Une frilosité surtout aux extrémités
  • Une constipation avec troubles digestifs (Intolérances alimentaires, candidose, dysbiose, reflux gastriques, troubles de la vésicule biliaire)
  • Des crampes
  • Une prise de poids anormale

Comment la médecine conventionnelle pourrait-elle bénéficier des traditions anciennes ?

La médecine conventionnelle a tendance à se concentrer sur ce qui ne fonctionne pas plutôt que sur ce qui fonctionne. Elle se dote davantage d’une approche symptomatique.

« Dans les pathologies auto-immunes par exemple, elle ne traite pas la cause mais les symptômes. En ayant souvent recours à des anti-inflammatoires, des modulateurs de l’immunité parfois de façon tout à fait remarquable !! mais qui ne règlent que rarement le problème dans la durée » (Dr Mouton).

Si les médecins élargissaient leur vision pour voir également ce qui fonctionne, ils pourraient comprendre comment cultiver la santé chez leurs patients mais en ont-ils vraiment le temps ou les moyens ?

23€ par consultation ?? Moins cher qu’un coiffeur et des médecins souvent débordés de paperasses qui ne leur donnent plus le temps de pratiquer sereinement leur profession.

Comme énoncé par le bureau des médecins MDP qui demande une revalorisation de leurs honoraires :« 50€ est le juste montant de consultations de plus en plus complexes, qui nécessitent de passer plutôt 20 minutes que 10 avec leur patients ».

Que veulent-ils dire par « de plus en plus complexes » ?

Depuis les années 50 le nombre de pathologies chroniques est en constante augmentation. « Les causes de la mortalité ont radicalement changé. La mortalité infectieuse qui jouait autrefois un rôle prépondérant s’est progressivement effacée tandis que les maladies cardio-vasculaires, (métaboliques) et cancers prenaient une part croissante dans la mortalité. La population des personnes en ALD (affection longue durée) augmente régulièrement chaque année, soit entre 3,9 et 6% par an. La France comme tous les pays développés doit faire face au défi que représente le nombre de plus en plus important de personnes atteintes de maladies chroniques »[2].

De plus en plus de médecins se forment à la médecine fonctionnelle mais le peu de médecins qui pratiquent cette approche systémique ou médecine de précision sont débordés, et pour la plupart, n’acceptent plus de patients.

La médecine nutritionnelle et fonctionnelle :

L’objectif de la médecine fonctionnelle est de régler les dysfonctions du corps avant qu’elles ne se transforment en maladie. Elle place le patient au centre de sa prise en charge et prend en compte toutes les variabilités qui le définissent :

  • Métaboliques
  • Génétiques
  • Épigénétiques
  • Métagénomiques.

Elle vise à rétablir les taux optimaux en vitamines, minéraux et les nutriments essentiels au fonctionnement des divers systèmes de l’organisme. (Nutrihealth)

Dans le chapitre précédent, j’ai évoqué la thyroïde : 

Saviez-vous que votre thyroïde a besoin de ces nutriments pour fonctionner ? Fer, zinc, iode, tyrosine, magnésium, acides gras essentiels… ?

Tout comme un véhicule qui a besoin d’un certain nombre de facteurs pour avancer : Essence, huile, eau, pneus, réservoir, frein, accélérateur etc.

Connaissez-vous la loi de Pareto :

 Que faites-vous le matin en vous levant ? La plupart des gens prennent la douche, se brossent les dents, déjeunent et quittent leur domicile.

C’est un concept essentiel qui peut vous aider à identifier les initiatives prioritaires pour un maximum de résultats.

En d’autres termes, un petit pourcentage d’effort génère de grands effets. Tout comme 20% des plantes d’un jardin peuvent produire 80% de ses fruits !!

En santé, nous pourrions utiliser ce même concept 80/20 :

80% de résultats peuvent provenir de 20% d’effort de votre part. A savoir 20 % de changement dans votre hygiène de vie pourrait générer 80% de résultats positifs !! Est-ce que cela n’en vaut pas la peine ??

Dans mon cabinet, je me pose toujours cette question :

« Quels sont les moyens les plus efficaces ou les techniques disponibles (scientifiquement prouvée) pour exploiter au mieux les ressources de mes patients et optimiser leur santé ou leur équilibre hormonal ? »

Plutôt que de rechercher au hasard les causes possibles d’un problème de santé, en première intention nous identifions avec le patient des petits changements qui auront le plus grand impact sur leur santé.

J’applique l’approche 4 P et j’intègre les 7 piliers de la santé dans leur prise en charge (Voir ci-dessous).

Vous reconnaissez-vous ?

La plupart de mes patients recherchent des solutions à leurs maux dont ils connaissent intuitivement la solution.

Ils sont référés par une amie qui a perdu 10kg en suivant l’un de mes protocoles, ou un parent qui n’a plus de ballonnements ou de flatulences odorantes excessives et ose enfin sortir du placard !!, une sœur qui ne vit plus sa deuxième partie de son cycle menstruel sous la couette, ou bien, ils ont lu l’un de mes articles comme celui-ci et/ou ont participé à l’une de mes présentations ou webinar.

Une fois qu’ils sont dans mon cabinet, c’est souvent l’émotion qui l’emporte :

« Enfin, quelqu’un qui les comprends, qui devient un partenaire de leur santé, quelqu’un qui prends le temps de les écouter, de les accompagner et de leur présenter des choix sûrs et éprouvés ».  

NB : Parfois les résultats ne sont pas toujours au rdv ! C’est toutefois une approche qui est basée sur le bon sens et fait l’objet de nombreuses publications scientifiques et cliniques. (Evidence Based Medecine EMB). Pas à pas, j’adapte les traitements en fonction des retours de mes patients, des études récentes et de mes formations continues.

Approche des 4 P

Prévention, Personnalisation (chaque patient est différent), Précision (par la biologie préventive*) et Participation du patient.

Les 7 piliers de la santé

  • Le tube digestif et le microbiote intestinal
  • La production d’énergie au sein des mitochondrie et la lutte contre le stress oxydatif
  • Les acides gras (équilibre oméga 3 et 6 et autres acides gras)
  • Le fonctionnement du foie et de la détox
  • L’immunité !
  • Le sucre, le pancréas, l’insuline
  • Les minéraux, vitamines et oligo-éléments

Les autres fonctions de la médecine intégrative ?

Cette médecine s’intéresse à votre sommeil, à votre hygiène alimentaire, à votre possible exposition à des polluants ou à des toxiques (pesticides, tabac, air, produits chimiques…) et prend en compte vos objectifs de vie, votre sphère sociale, professionnelle, familiale, votre vie sexuelle et votre stress quotidien.

Une méthode SMART :

Au cours d’une séance, nous identifions ensemble les premiers changements Spécifiques, Mesurables, Acceptables et Réalisables à court ou à moyen Terme (Temps) selon votre motif initial. (Diplômée d’état en coaching de Vie)

Mes principes : 

J’adhère aux principes de la médecine intégrative en collaborant avec de nombreux médecins, spécialistes, diététiciens et autres professions paramédicales.

Laurence Fuhrmann, Praticienne de médecine intégrative, diplômée d’état DUE MAPS (micronutrition, alimentation, prévention et santé), DIU phytothérapie, Coach de vie RNCP, BMAN Biologie appliquée à la Nutrition. Nutrithérapeute (Institut CFNA Dr Curtay 2023/24).

Diplômée en Naturopathie, j’exerce à Lyon et à distance (Visio).   

Plus de renseignements ? N’hésitez pas à m’envoyer un «Chat» Via l’onglet à gauche de cet écran ou vos questions par l’onglet contact. Merci    

[1] Hypothyroïdie, un diagnostic sous-estimé. Dr A D’Oro. Nov 2016 – Nutrition santé

[2] Les maladies Chroniques. Dr Bloch. Médecin Épidémiologiste. Institut de veille sanitaire Sept 2010.


Fini les bouteilles en plastiques !

La purification de votre eau

L’eau du robinet. Peut-on réellement la boire les yeux fermés ?

Un bon nombre de français est très satisfait de l’eau du robinet selon un sondage Sofres, mais elle peut contenir certaines particules qui peuvent engendrer des problèmes sérieux et sanitaires.

Selon le rapport sur « la préservation de la ressource aquatique », Que Choisir a lancé un S.EAU.S (SOS) ! Avec une progression inquiétante des pollutions des ressources aquatiques avec la présence massive de pesticides qui dépassent la norme définie pour l’eau potable.

La proportion des nappes phréatiques indiquait plus de 40mg/l de nitrates sans compter l’agriculture intensive, l’engrais et l’augmentation des pesticides de plus de 18% en 5 ans.

Malgré l’action de nombreuses associations pour rénover en profondeur la gouvernance de l’eau, pour mettre en place de véritables mesures de prévention des pollutions agricoles, en aidant à la reconversion vers des cultures moins consommatrices d’eau et de pesticides, l’eau reste polluée.

Des tonnes de polluants sont régulièrement déversées dans le Rhône au sud de Lyon[1].

  • Un rapport de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable confirmait le rejet dans le Rhône d’environ 3,5 tonnes d’eau polluée aux perfluorés à des niveaux élevés, chaque année, par l’usine Akerma de Pierre-Bénite.
  • Un solvant potentiellement cancérigène a été retrouvé dans 9 régions « Le solvant 1,4 dioxane), non réglementé en France. Rapport de l’ANSES Campagne 2020-2022
  • Découverte par l’Anses en avril 2023 dernier d’une contamination de l’eau par de résidus de pesticides(157) et d’explosifs (54)
  • Grâce aux progrès dans les technologies d’analyses chimiques, il est maintenant possible de mesurer de nombreux résidus de médicaments dans l’eau. Ibuprofène, Diclofénac, paracétamol, œstrogènes des pilules, le propranolol (Bêta-bloquant) …

Une fois rejetés par l’organisme, les médicaments, comme l’ensemble des polluants, peuvent :

Se transformer en d’autres composés (= métabolites), pouvant être plus ou moins toxiques que la molécule parente ;

Se combiner avec d’autres composés : on dit alors qu’ils sont conjugués.

  • Les rejets d’usines de fabrication ou conditionnements de médicaments: Ces rejets peuvent en effet entraîner des pics de contamination localisés en cas de pollution accidentelle ou de mauvais traitement des effluents, notamment dans les pays en voie de développement (Besse, 2010).
  • Les médicament anticancéreux dangereux pour l’environnement (Tamoxifène etc.)
  • Les antibiotiques: 30 à 90 % de la dose de composé prescrite peut ainsi être rejetée dans les eaux usées via l’urine du patient (Berger, 1986 ; Alcock, 1999 ; Richardson et Bowron, 1985).

Ces pollutions soulèvent des questionnements sur l’eau que nous ingérons quotidiennement.

 

Selon le rapport d’Office Parlementaire du 12 juillet 2011, Les phtalates feraient aussi l’objet d’une attention particulière notamment le DEHP (Diétylhexylphtalate) et le BBP (Butylbenzylphtalate).

Le Bisphénol A est lui aussi présent dans les eaux urbaines et surtout les eaux industrielles. Des molécules qui agissent comme perturbateurs endocriniens (plusieurs centaines).

 

Je suis adhérente de l’association générations futures avec plus de 25 ans d’actions. Vous trouverez de nombreux articles notamment sur les pesticides

 https://www.generations-futures.fr

Le vrai chiffre de résidus de pesticides dans les denrées végétales non BIO enfin dévoilé par Générations futures : Paris Le 30 mars 2022

https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2022/03/residus-de-pesticides-2022.pdf

 Les perturbateurs endocriniens PE

Il existe une grande diversité de PE. (Hormones naturelles ou synthétiques, cosmétiques (parabènes), pesticides, solvants, les plastiques, certains médicaments et le BPA qui est interdit dans les biberons depuis 2015. Ministère de la santé et de la prévention

Les potentiels problèmes sur la santé des perturbateur endocriniens

Ils interfèrent avec notre système hormonal entraînant des effets délétères : Altère le système endocrinien : Croissance, puberté (et puberté précoce), reproduction, comportement, métabolisme, système nerveux. Certaines études ajoutent : Effets métaboliques, neurodéveloppementaux ou immunitaires.

Le mécanismes des perturbateurs endocriniens :

  •  Imite l’action d’une hormone
  • Empêche l’hormone de se fixer
  • Perturbe la production et la dégradation ou la régulation des hormones ou du récepteurs
  • Perturbe le transport d’une hormone dans l’organisme (ANSES)

Et les effets cocktails (mélange de substances chimiques)

 Que faire ? 

 En première intention, pensez à l’eau que vous ingérez mais pas seulement :

  • L’alimentation (non biologique), à ce sujet vous trouverez la liste « Dirty Dozen » sur internet (12 aliments qui devraient être consommés bio)
  • Les vêtements synthétiques
  • Les produits cosmétiques
  • Le mobilier et les jeux d’enfants etc.

Quand je parle d’alimentation biologique, certains de mes patients réticents répondent : « Une mode qui passera ».

Pour rappel, l’agriculture biologique désigne un mode de production agricole excluant l’emploi de substances de synthèse, pesticides, médicaments et engrais de synthèse ou OGM.

 Une grande importance est accordée à la qualité des matières premières. Consommer local, zéro déchet, le fait maison sont entre autres les nouvelles habitudes de consommation. Privilégier les petits producteurs (agriculture raisonnée) et l’alimentation biologique ont une importance capitale sur notre santé notamment endocrinienne !!

Bien entendu cela entraine pas mal de contraintes pour revoir son hygiène de vie mais les bénéfices attendus sont réels !!  

Il s’agit de commencer quelque part, pas à  pas et de :

  • Privilégier une alimentation plus saine avec des producteurs plus respectueux de l’environnement.
  • De choisir un produits de vaisselles plutôt qu’un autre,
  • De changer sa crème pour le corps,
  • D’éliminer les aliments conservés dans du plastique et privilégier les petits marchés (petits producteurs, son jardin, magasins biologiques)
  • De choisir de filtrer son eau, objectif cet article.

Les produits ménagers : En commençant par le liquide vaisselle : Savon vaisselle, vous connaissez ? (En magasin biologique - Vaisselle, graisses, évier, chaussures... )

Le système BERKEY ou bouteille en plastique ?

La filtration Berkey ? C’est filtrer sans efforts toutes les particules indésirables de votre eau potable.

Grâce aux éléments filtrants Black Berkey inclus dans les filtres à eau Berkey, vous pouvez filtrer toutes les particules indésirables de votre eau potable :

 

  • Virus
  • Bactéries pathogènes, `
  • Parasites
  • Produits chimiques nocifs tels que les herbicides, les pesticides,
  • Les solvants organiques et les produits de nettoyage
  • Les nitrates, les nitrites et les métaux lourds tels que le plomb, le mercure, l'aluminium et le cadmium (Réduction).

 

 

Les éléments filtrants Black Berkey sont testés par des laboratoires accrédités par l'EPA et dépassent le protocole de l'EPA et de l'ANSI / NSF (norme 53).

En outre, les filtres à eau Berkey fonctionnent par gravité, vous n'avez donc pas besoin d'électricité.

Et sur le « GO », des gourdes filtrantes !

Des systèmes filtrants aux gourdes filtrantes sur le « GO », Berkey purifie l'eau des sources naturelles telles que les lacs, les ruisseaux, les étangs stagnants et même les sources d'eau très polluées des pays du tiers-monde.

Ainsi, où que vous alliez, avec un Travel Berkey, vous aurez toujours de l'eau potable à portée de main.

De plus, les filtres à eau Berkey sont connus pour être les meilleurs et les plus durables du marché. Ce qui n'est pas surprenant quand on sait que les éléments filtrants Black Berkey ont une capacité de filtration de 22 700 litres.

Fini les bouteilles en plastiques !

De plus, en achetant un Berkey, vous cessez de participer à l'économie jetable de l'eau en bouteille, tout le monde y gagne !

Ou trouver le système Berkey ?

https://www.berkeyexpert.fr

NB : Je ne suis pas distributeur de ce produit. Vous êtes libres de commander le produit que vous trouvez pertinent pour la filtration de votre eau de maison ou en chemin !

Résultats des tests

Dans le lien ci-dessous, vous trouverez les résultats des tests de Berkey qui vous permettront d'obtenir de nombreuses informations.

https://berkeywaterkb.com/black-berkey-elements-test-results/

Un résultat d'analyse des métaux lourds est joint en annexe.

Laurence Fuhrmann Naturopathe

Médecine fonctionnelle et nutritionnelle

La prévention avant tout !

[1] Janvier 20132 – Ecotoxicologie.fr


De la Cohérence Thérapeutique aux Neurones Miroirs

De la Cohérence thérapeutique aux neurones miroirs

En tant que thérapeute, je pense qu’il est important d’expliquer à nos patients le cadre dans lequel nous travaillons. Nous sommes amenés à rencontrer un bon nombre de personnes souvent à la recherche d’une solution à leurs maux que la médecine courante n’a pas pu leur apporter.

Tout en travaillant conjointement avec le milieu médical, je vois la naturopathie comme un espace bienveillant que j’offre à mes patients pour partager leurs inquiétudes, leurs souffrances mais aussi leurs réussites !

Désarroi des patients

Il m’a été donné de rencontrer le désarroi d’un grand nombre de patients et parfois une blessure identique à la mienne (La théorie du miroir de Lacan).

Des émotions bien enfouies dans mon inconscient qui se réveillent ici et là et me servent de moteur pour avancer !

Cela m’a poussé à approfondir ma pratique, mes recherches et à améliorer mon rôle d’accompagnant. J’ai pu ainsi me rendre compte à quel point la souffrance avait un lien avec notre passé, parfois lointain, une souffrance inscrite au plus profond de nos cellules.

Notre métier d’aidant est particulièrement vulnérable

Le métier d’accompagnant n’est pas de tout repos. C’est tout le paradoxe, nous devons être empathique sans se laisser submerger par les émotions ! Je parlerai des neurones miroirs plus bas.  

Lors d’une formation en psychologie somatique, l’école nous imposait d’être suivi par un psychologue et j’ai fait le choix de continuer afin d’aborder mon métier de manière plus sereine.

En effet, un thérapeute capable de gérer ses émotions peut aussi en cas d’événement difficile de la vie, rencontrer des difficultés à mener à bien une consultation si la charge émotionnelle est trop forte.

Et c’est avec ce soutien psychologique que j’ai reconnu que « l’espace-temps » (pour soi) que je préconisais pour mes patients l’était tout autant pour moi ou pour vous les thérapeutes qui me lisent !

Inconscient collectif

Le psychologue Madame Odile Raguin avec laquelle je travaille étroitement m’a amené vers l’inconscient collectif ou la cohérence thérapeutique. Elle m’a dit :

« Comment peut-on accompagner une personne si nous n’avons pas fait un travail sur notre vulnérabilité, nos souffrances personnelles ? » et m’a également glissé cette phrase que je trouve pertinente :

« On ne peut pas amener ses patients là où nous ne sommes pas allés soi-même ».

Dans cette perspective, j’accompagne un bon nombre de femmes souffrant du trouble dysphorique prémenstruel. Un syndrome sévère dont j’ai souffert pendant plus de 30 ans.

Je me suis alors penchée vers les travaux de Freud dont C. Jung s’est inspiré et l’idée de cet inconscient collectif. (Soit dit en passant : Je ne suis pas partisane de la psychanalyse et privilégie la TCC - Thérapies comportementales et cognitives)

Vous me suivez toujours ?!

En quelques mots, en plus de notre conscience immédiate, il existe un second système psychique de nature collective, universelle qui est identique chez tous les individus.

« C’est une sorte de mémoire universelle partagée entre les individus »

Des instincts partagés comme la peur, la survie ou un imaginaire collectif.

Un inconscient collectif qui exerce une influence considérable sur nos pensées, nos rêves, notre imagination.  

Si nous prêtons attention à cette synchronicité, cela donne un sens plus profond à notre vie et c’est comme faire partie d’un tout.

Autrement dit, on se nourrit de cet inconscient collectif…

Alors comment ne pas être « plombé » lorsque nous sommes entourés de personnes négatives ou ne pas suivre les conseils d’un thérapeute qui ne les mets lui-même pas en pratique ?!

 « Je ne vous dis pas ce que je fais, je fais ce que je vous conseille »

Attention, ne prenez pas cette phrase à la lettre… Il m’arrive de faillir dans l’exercice de mes fonctions ou les crises passagères de la vie, et c’est nécessaire pour grandir et rebondir !

Une amie m’avait glissé cette phrase lorsque je vivais aux Etats-Unis et dans un de mes moments de désespoir :

« Si tu as les deux pieds dans la merde, attend qu’elle sèche, elle te servira de tremplin ! »

Des neurones miroirs ?

Ce sont des cellules qui s’activent lorsque nous voyons quelqu’un faire quelque chose.

Ces neurones miroirs sont liés à un comportement empathique, social et d’imitation.

Ils sont un outil fondamental pour l’apprentissage.

« En outre, ils s’activent lorsque l’on exécute une action mais aussi lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter une action ».

C’est à dire que lorsqu’une personne réalise une action devant nous, nos neurones miroirs projettent une représentation de l’action, même si nous ne réalisons pas cette action par la suite.

Un neuroscientifique Giacomo Rizzolatti en avait déduit :

« Nous sommes des êtres sociaux. Notre survie dépend de notre compréhension des actions, des intentions et des émotions des autres. Les neurones miroirs nous permettent de comprendre l’esprit des autres, non seulement par le raisonnement conceptuel mais aussi par l’imitation ».

 Le rôle des neurones miroirs en quelques points :

  •  La compréhension des intentions d’autrui (mieux comprendre l’action des autres)
  • La compréhension des émotions lors de la perception d’une émotion, cela servirait à mieux comprendre et mieux déchiffrer les émotions
  • Ces neurones seraient responsables du bâillement lorsque nous voyons quelqu’un d’autre bâiller !
  • Tout comme le sourire ou le rire… Que l’on dit contagieux !

Un dysfonctionnement de ces neurones miroirs ont été suggéré dans l’autisme.

Ci-dessous une vidéo qui pourrait vous aider à comprendre les neurones miroirs :

Ces quelques phrases vous parlent-telles ? :

  • Rentrer dans la peau de l’autre
  • Agir à sa place ou parler à sa place
  • Tenter de deviner ses intentions
  • Se mettre à la place de l’autre
  • Se regarder en lui/elle comme dans un miroir.

Ces neurones miroirs jouent un rôle prépondérant dans nos interactions sociales tout comme en thérapie.

« Responsable de mon empathie, mes neurones miroirs vont me faire sentir ce que vous ressentez » et comme vu plus haut :

 « Je ne vous dis pas ce que je fais, je fais ce que je vous conseille »

 Alors pourquoi certains patients ne suivent pas mes préconisations ? Aurais-je moi-même omis de suivre le conseil que j’ai partagé avec eux ?!

Tout cela pour vous dire…

Le travail « d’accompagnant » ne s’improvise pas. Il requiert des formations spécifiques.

Cet apprentissage continu et l’expérience en cabinet me permettent de m’imprégner de ma mission réelle, d’avoir le cœur à apporter de l’aide aux personnes fragilisées.

A vous soutenir par une écoute active, une médecine 4 P, (Prédictive, préventive, personnalisée et participative) tout en m’appliquant à prendre soin de mon propre équilibre psychologique, physique et cette part de moi-même que j’oublie parfois de nourrir.

« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien » Abbé Pierre

Être sur la même longueur d’onde :

Lors de ma formation en « Health Coaching » à IIN (Institut Integrative Nutrition) aux Etats-Unis, notre professeur J. Rosenthal nous avait dit :

 « Lorsque vous jetez un caillou dans l’eau, il provoque des ondes » …

Similaire à ces ondes et pour plus d’alchimie dans nos interactions, entretenez vos neurones miroirs en donnant le bon exemple de vie…

Choisissez de changer pour que les ondes atteignent ceux et celles qui comptent dans votre vie et peut-être votre voisin ou une personne de l’autre côté du continent (Physique quantique).

Remerciements

Je remercie Mme madame Odile Raguin psychologue clinicienne à Lyon. Une personne riche d’enseignement, à l’écoute bienveillante et à laquelle je recommande un bon nombre de mes patients pour « Retrouver l’extraordinaire dans l’ordinaire de la vie ».

Je remercie MmeLara Mazzarino, Kinésiologue à Nice. Une amie qui m’a aidé à me rapprocher de mes valeurs avec des outils simples et concrets. Une thérapeute compétente, remplie de chaleur humaine, d’empathie et surtout d’humour. Pour vous aider à vous reconnecter à vos besoins et à vos rêves avec la méthode Kintsugi.

ET je remercie mes patients ou mes lecteurs à m’apprendre le sens de la vie, à faire face aux difficultés, à explorer toutes les facettes du bien-être physique, mental, social et à appliquer le discernement, la sagesse et la modestie face à la maladie.

L’évolution que prends les médecines alternatives, la médecine fonctionnelle et la biologie préventive auxquelles je me forme ; les nouvelles recherches pertinentes et la collaboration avec certains médecins me permettent de toujours mieux vous accompagner.

Si à l’occasion je me trompe, l’important est de persévérer avec les leçons que l’on a pu en tirer et trouver la bonne démarche vers la solution.

C’est le propre de l’homme !

Belle journée à vous

Laurence Fuhrmann


Les avantages santé du bouillon d'os !

Les avantages santé du bouillon d’os !

Le bouillon d’os a fait beaucoup de bruit et a généré beaucoup de Buzz ces dernières années mais il existe depuis des années voir des siècles !

Si vous avez mon âge, vous vous rappelez bien certainement, de votre grand-mère ou de votre mère qui vous concoctait de bons bouillons de poule aux vermicelles pour booster votre système immunitaire ou lors d'une infection !

Bien qu’il n’existe peu d’études sur l’intérêt du bouillon d’os, il contient un bon nombre de nutriments et d'avantages pour la santé. J’ai tout de même cherché et trouvé un bon nombre de publications scientifiques pour appuyer cet article.

La capacité anti-inflammatoire

Une étude a été publiée en 2021, sur la capacité anti-inflammatoire du bouillon d’os dans la colite ulcéreuse[1].

Cette étude mentionnait les carences nutritionnelles comme déclencheurs de maladies auto-immunes, gastro-intestinales telles que la colite ulcéreuse ou RCH ou MICI.

Le travail de cette étude consistait à déterminer les nutriments présents dans le bouillon osseux et à évaluer leurs propriétés anti-inflammatoires.

Il a été constaté que les AA acides aminés étaient la principale constitution du bouillon de poule et avait la capacité de réduire l’expression de cytokines (molécules) po-inflammatoires et de diminuer les symptômes de la rectocolite hémorragique dont un nombre croissant de personnes sont atteintes.

Riche en collagène 

Les os d’animaux, sont riches en protéines, en collagène. Dans le bouillon d’os, la gélatine, le cartilage, les tendons et le tissu conjonctif sont une excellente source d’acides aminés dont la Glycine et la proline, deux acides aminés facilement digestibles.

Le collagène transformé en gélatine lors de la cuisson, ainsi digéré au niveau des l'intestins, produit deux acides aminés (Glycine et proline), tous deux utilisés à leur tour pour synthétiser votre propre collagène.

La glutamine et la perméabilité intestinale

Un autre acide aminé important de la gélatine est la glutamine. Vous fabriquez, dans des conditions optimales, la glutamine dont vous avez besoin mais dans certains cas ou pathologies, vous utilisez beaucoup plus de glutamine[2].

Elle joue un rôle important dans le maintien de la barrière intestinale (Prévenir de la perméabilité intestinale responsable d’un bon nombre de pathologies).

Le terme de « perméabilité intestinale » a tendance à faire fuir un bon nombre de professionnels de santé conventionnels mais l’intestin peut devenir une véritable « passoire » dans certain contexte, influant sur le tube digestif, le transit, la flore intestinale ou sur le microbiote, sur le système immunitaire ainsi que sur la muqueuse.

Des organismes intestinaux, champignons, protéines alimentaires et toxines (LPS, Bactérie Gram-) peuvent alors se frayer un chemin entre les jonctions serrées du grêle ou au pire à travers la paroi intestinale et emprunter la circulation sanguine, une situation responsable d’une inflammation et une réponse immunitaire délétère.

Diminution de l’irritation intestinale ou syndrome de l'intestin irritable

Il a été démontré que les nutriments contenus dans le bouillon d’os, diminuent l’irritation et l’inflammation intestinale tout en renforçant la barrière intestinale[3].

Ce qui limite l’entrée dans le sang, d’un bon nombre de nuisibles :

  • De toxiques,
  • De déchets,
  • De protéines mal digérées et également
  • La présence de LPS… tous responsables de l’inflammation systémique de bas grade. ISBG.

Le colon irritable, gros intestin

En plus de renforcer la barrière intestinale, le bouillon d’os améliore la digestion, les douleurs abdominales et les ballonnements, le transit, la diarrhée ou la constipation et les inconforts du système digestif. Il améliorerait les symptômes du côlon irritable ou des maladies inflammatoires de l’intestin. (Crohn, RCH).

La santé ostéoarticulaire

D’autres études soutiennent le bouillon d’os dans la santé ostéoarticulaire en réduisant notamment la douleur et optimise la santé globale des articulations[4]. NB : L’ostéoporose serait également marquée par une réduction des niveaux de collagène dans les os.

Élasticité et hydratation cutanée

Quant à votre santé dermatologique, le derme sous la couche extérieure de votre peau, est composé de collagène et d’acide hyaluronique qui fournissent une structure. De nombreuses études ont démontré le rôle du collagène et de la gélatine dans l’optimisation de l’élasticité et hydratation cutanée[5].

En résumé !

En résumé, ne jetez plus vos carcasses de poulet !

Les os d'animaux contiennent des protéines et acides aminés tels que la glycine et la proline dont votre corps a besoin pour fabriquer son collagène. Le collagène est la protéine la plus abondante dans le corps humain.

En plus de vous apporter de la glucosamine et de la chondroïtine, des composés naturellement présents dans le cartilage et connus pour favoriser la santé des articulations, les bouillons d’os sont savoureux, apaisants, réchauffant.

En parcourant de nombreux articles, certains auteurs mentionnaient le fait que la consommation de bouillon d’os ou de collagène n’améliorerait pas la santé osseuse ou cutané et n'apportait que peu ou pas de vitamines.

NB: Bien que le bouillon de légumes puisse être nutritif, il ne contient pas de collagène OU d’acides aminés. 

Mais selon d’autres auteurs, ce n’est pas la manière dont il faut interpréter ces études ou l’intérêt du bouillon d’os.

Le collagène, la gélatine, le bouillon d’os contiennent et fournissent de nombreux éléments que l’on peut dire « constitutifs ». Les acides aminés qu’ils apportent aide votre corps à synthétiser d’autres substrats tels que le collagène.

Des composés uniques

Les os de bœufs donnent accès à la moelle osseuse. Les carcasses de poulet ou de dinde ne le font pas mais elles méritent d’être consommées[6].

Le Docteur Kellyann Petruci ND souligne que les avantages du bouillon d’os résident dans ses composés nutritionnels uniques :

  • Des protéines de collagène
  • De la glucosamine, chondroïtine et de l’acide hyaluronique
  • Des acides aminés comme la glycine, proline, arginine et la glutamine
  • Des macro-éléments tels que le calcium, le phosphore et le magnésium
  • De l’iode si des os de poissons sont utilisés.

Le médecin Mark Hyman MD que je cite régulièrement, spécialisé en médecine fonctionnelle, nomme le bouillon d’os « Une source unique de protéines », dont une tasse apporte plus de 9gr de protéines !

Protéines hautement digestibles et biodisponibles contrairement à certaines sources de protéines végétales.

Bouillon d’os et migraines

Dans une autre étude, le bouillon d’os réduirait la sensibilité du nerf trijumeau dans la réduction des risques de migraines et sensibilité à la lumière qui l’accompagne.[7]

Recettes du bouillon d’os :

Bien qu’il existe de nombreux bouillon d’os sous forme de suppléments tel que Jarmino, faire votre bouillon d’os s’avère une alternative souvent plus rentable :

  • Os biologiques, ou animaux élevés de manière écoresponsable. Bœuf, poulet, poisson ou mélange.
  • 1 càs de vinaigre de cidre biologique
  • 2 gousses d’ail et 1 oignon hachés

Vous pouvez rajouter des légumes :

  • 2 tiges de céleri hachées, quelques carottes, 2 feuilles de laurier sauce, 1 càc sel de mer biologique et de l’eau filtrée.

Couvrir et laissez mijoter pendant au moins 12 heures à 24 heures.

Pour un bouillon de poule, 12 heures sont suffisantes.

Pour une question de temps, le bouillons d’os dans l’autocuiseur est une alternative (moins d’une heure).

Filtrez le bouillon d’os, jeter les légumes et les os et conserver dans des bocaux Mason en verre ou récipient de rangement.

Conserver au réfrigérateur pendant 3 jours en au congélateur pendant 6 Mois !

Selon la gynécologue, Dr Sara Gottfried, M.D., 150 à 250 ml par jour sont recommandés.

Selon un expert en médecine fonctionnelle William Cole, DC, IFMCP, vous pouvez également intégrer le bouillon de poule à :

Smoothies, jus, condiments, légumes sautés, sauces, toniques (bouillon et curcuma), purées, riz ou quinoa à la place de l’eau !

Et au proverbe latin :

« Ceux qui viennent tard à table ne trouvent que des os », après tout, autant en profiter !

Laurence Fuhrmann, Nutrithérapeute, Médecine fonctionnelle. RDV Crenolibre Merci

[1] Laura M: Mar-Solis, Medicina Kaunas. 2021 Nov;57(11):1138. Published online. “Analysis of the Anti-Inflammatory Capacity of Bone Broth in a Murine Model of Ulcerative Colitis”.

[2] Bin Wang, Amino Acids 47, 2143-2154 (2015) Glutamine and intestinal barrier function

[3] Najate Achamrah, Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2017 Jan;20(1):86-91. Glutamine and the regulation of intestinal permeability, from bench to bedside.

[4] Journal of Arthritis, Efficacy of Oral Collagen in Joint Pain – Osteoarthritis and Rheumatoid Arthritis. Woo T. Feb 2017

[5] Maryam Borumand, 2015, Effects of nutritional supplement containing collagen peptides on skin elasticity, hydratation and wrinkles.

[6] Doug Cook, le bouillon d’os est-il sain, CDHF, Canadien Digestif Santé Fondation

[7] Orion J Peterson, J Med Food, 2020. Dec;23(12):1259-1265. Neuroprotective effect of Enriched chicken bone Broth as a Dietary supplement in a modl migraine Mediated by early life stress.


La guerre contre les médecines alternatives

LA GUERRE CONTRE LES MÉDECINES ALTERNATIVES

Pour donner suite aux polémiques sur la naturopathie, j’ai décidé en tant que naturopathe de dénoncer les dérives dangereuses de certains professionnels de santé, les dits naturopathes cités ces derniers mois par les médias et les reporters qui s’acharnent regrettablement contre notre profession toujours pas réglementée.

Ces accusations portent d’énormes préjudices à un bon nombre de naturopathes diplômés qui exercent leur profession de manière consciencieuse en respectant en outre la déontologie dont je vous rappelle ici nos quelques codes :

  • Respecter le droit ainsi que les institutions médicales du pays où nous exerçons.
  • Respecter la personne humaine, son libre arbitre
  • De ne point couper la personne du milieu médical et paramédical, mais au contraire l’encourager à agir en complémentarité
  • D’assurer des rapports confraternels et solidaires avec consœurs et confrères
  • De respecter le champ d’action essentiel qui demeurera celui de l’éducation, de la prévention primaire active et de la promotion de la santé.
  • De reconnaître ses possibilités et ses limites et savoir toujours orienter le consultant vers la forme de médecine la plus adaptée à la situation à savoir psychologue, spécialistes médicaux ou paramédicaux etc.

Doctolib se sépare des pratiques paramédicales 

Accusée de référencer des praticiens comme les naturopathes dont je fais partie, la célèbre plateforme Doctolib a été obligée de désinscrire la totalité des thérapeutes de médecines alternatives. Ne nous chercher plus sur cette plateforme qui n’a pas eu d’autres choix que de rompre nos contrats sous la pression du conseil de l’ordre des médecins. Un geste qui s’avère compréhensible.

Des pseudothérapeutes dangereux pour notre profession

La vidéo d’une certaine thérapeute recommandant crûment ou maladroitement la friction « des organes génitaux » pour endormir un enfant malade a rappelé l’enjeu de l’encadrement de nombreuses pratiques, comme la naturopathie, avec ses dérives qui se multiplient, entre homicides involontaires, fervents de préceptes tels que le jeûne souvent mal accompagné ou dangereusement préconisé, du crudivorisme aux autres pratiques alimentaires insouciantes, aux poursuites en justice… Des praticiens soupçonnés de « dérives sectaires » sont dommageables sur la santé de nos patients.

Des pratiques qui mettent en péril notre profession et le sérieux d’un bon nombre de praticiens naturopathes qui choisissent d’abandonner leur titre, leur cabinet par manque de patientèle ou d’ajouter à leur certificat, une nouvelle formation ou diplôme reconnu d’état pour assurer leur survie et rassurer une patientèle hésitante et/ou craintive.

Un meilleur encadrement, pour quand ?

Le syndicat des professionnels de la naturopathie SPN milite pour un encadrement plus strict de l’état et une régulation de cette pratique. Comme stipule sa présidente « il y a du ménage à faire » pointant du doigt un bon nombre d’écoles ne suivant pas les règles d’éthique de la profession : « Nous voulons réguler, organiser, écrémer, c’est une urgence »

Des discours manichéens et simplistes

Une vision qui s’accompagne malheureusement de défiances envers la chimie ou les médicaments allopathiques ce que je réfute. Comme mentionné par un Pr de santé sur TF1 « Malgré la popularité de la naturopathie, celle-ci ne doit pas aboutir à des discours manichéens et simplistes, revenant à dire que la nature c’est bien et que la chimie c’est mal ».

Il suffit en effet de se souvenir de l’espérance de vie il y a plusieurs siècles, alors que l’on mangeait bio et faisait beaucoup d’exercice, cela n’empêchait pas les populations de succomber massivement aux infections, aux épidémies et autres maladies qui circulaient. Des maux que la médecine a contribué à combattre et parfois à éradiquer.[1]

Rassurez-vous, il n’y a pas que de mauvais thérapeutes !

Contrairement à ce qui peut être diffusé par les reportages télévisés ou par les médias, il existe des thérapeutes ou professionnels de santé qui travaillent de manière appliquée et conjointement avec le corps médical à savoir médecins, gastroentérologues et autres spécialistes.

Des thérapeutes qui s’appuient sur la science, les études, pour accompagner leurs clients vers une meilleure qualité de vie.

Des thérapeutes consciencieux qui continuent à se former notamment en médecine fonctionnelle, en nutrithérapie, en phytothérapie et autres pratiques sérieuses, scientifiquement prouvées telle que la biologie appliquée à la nutrition.

Des techniques soutenues et enseignées aux Etats-Unis, en France et en Belgique par de nombreux médecins soucieux de la santé de leurs patients dont je site : Le Pr Castronovo, le Dr Curtay, le Dr Lorrain dont la renommée n’est plus à faire.

Une pratique à laquelle s’ajoutent des conseils de gestion de stress, d’hygiène de vie et de simples rééquilibrages alimentaires*.

*Pour rappel, un naturopathe n’est pas un diététicien, ce dernier est généralement rattaché à un établissement hospitalier, des cliniques ou dans le libéral, il accompagne des patients dans l’élaboration de menus ou adapte leur alimentation en fonction de la pathologie.

La société évolue mais la France reste le maillon faible de l’Europe

La profession de naturopathe est officiellement légalisée et même parfois remboursée dans de nombreux états européens tels que l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Suède, le Portugal, le Royaume-Uni, le Danemark, la Norvège et l’Irlande. Certaines mutuelles en France remboursent la naturopathie mais il reste du chemin !

D’autres pays ont légalisé la naturopathie dont l’Australie, 13 états des Etats-Unis, l’Afrique du Sud et le Canada anglophone.

La naturopathie est reconnue comme 3e médecine traditionnelle par l’OMS depuis 2001, mais en France il n’existe toujours pas de diplôme d’état pour le métier de naturopathe.

Nos voisins helvétiques ont mis une quinzaine d’années à faire reconnaitre la profession de naturopathe. Peut-on espérer que la France suivra les pas et le cahier des charges de la Suisse pour accélérer notre reconnaissance ?

Alors qui choisir ?

Il est difficile de se faire une idée avant de prendre rdv chez un naturopathe à moins d’avoir été recommandé.

Néanmoins, il faut vérifier la formation initiale de votre thérapeute. En cas de doute, choisissez une personne ayant fait une école reconnue par la Fédération des Écoles de Naturopathie (Féna), qui réglemente la profession depuis 1980 ou du Syndicat des Professionnels de la Naturopathie SPN ou de l’OMNES.

Choisissez un praticien qui continue à se former, ayant une certification en phytothérapie voire mieux, un diplôme universitaire (DU) en micronutrition, phytothérapie, médecine fonctionnelle ou autres diplômes d’états.

Rappel aux praticiens qui semblent l’avoir oublié : Le naturopathe est libre d’exercer en profession libérale dès lors qu’il ne se revendique pas médecin et ne procède à aucun acte médical, ni diagnostic (Article L.4161-1 du Code de la santé)

Mon cabinet et ma profession :

Formée en médecine fonctionnelle et nutritionnelle auprès du Pr Castronovo DUE, en phytothérapie et aromathérapie de la faculté de pharmacie de Clermont Ferrand, en nutrithérapie auprès du Dr Curtay, diplômée d’état de Coaching en Développement personnel, je recherche avant tout à accompagner mes patients vers un mieux-être.

Je travaille étroitement avec le corps médical.

Je m’applique à suivre les codes déontologiques de ma profession et de respecter les prescriptions de vos médecins référents.

Lors d’une consultation, je ne suis pas habilitée à poser un diagnostic qui est à la seule initiative de votre médecin ou de votre spécialiste. Dans le cas de maladies chroniques ou autres troubles, c’est notamment par des implications sur votre vie quotidienne, que je serai amenée à vous conseiller.

Mes formations en micronutrition appliquée à la prévention et à la santé et en nutrithérapie me permettent de vous accompagner avec une approche systémique qui se concentre sur l’identification de l’origine de vos troubles et la lutte contre la cause profonde de la maladie. Une pratique basée sur l’évolution de la recherche en science nutritionnelle, génomique et épigénétique[2].

La biologie préventive vient compléter ma pratique. La bonne santé est un savant équilibre entre un grand nombre de systèmes du corps humain, un équilibre que je ne cesserai de partager avec mes patients tout comme avec mes étudiants. Si ces équilibres se rompent, à terme, la maladie peut apparaître.

La compréhension de ses systèmes et la détection précoces de leurs déséquilibres permettent d’anticiper l’apparition de troubles et d’éviter bien des désagréments et de dépenses de santé.

Dans cette optique, je continue à me former en Biologie Médicale appliquée à la Nutrition auprès du Dr Olivier Coudron de l’institut SIIN.

J’ai choisi de travailler avec la biologie d’investigation préventive qui s’avère être un outil pertinent et de référence pour proposer à mes patients, depuis plus de 6 ans, une prise en charge précise, personnalisée et rigoureuse, associant recommandations alimentaires et supplémentation sur mesure en fonction des résultats.

Je collabore notamment avec des laboratoires et comités scientifiques de haut niveau en médecine nutritionnelle, fonctionnelle et anti-âge qui travaillent main dans la main pour étudier les résultats d’analyses en fonction des éléments rapportés par mes patients. En outre, un comité de médecins qui assurent la formation de professionnels de santé, permettant d’acquérir et de renforcer une expertise en médecine préventive et fonctionnelle.

Un exemple significatif de biologie préventive :

La thyroïde :

(En dehors d’autres troubles sous-jacents qui nécessitent l’expertise d’un médecin), cet organe a besoin d’un bon nombre de nutriments pour bien fonctionner : En outre, les hormones Thyroïdiennes sont sous le contrôle de la TSH (que votre médecin dose dans le sang), une hormone produite par l’hypophyse qui contrôle la sécrétion de vos hormones thyroïdiennes.

Pour synthétiser ou fabriquer la thyroxine ou T4 (contenu dans un médicament nommé le Levothyrox), cette glande a besoin d’iode et de tyrosine ainsi qu’un ensemble de nutriments tels que le fer, le sélénium, le zinc et de bons acides gras pour bien fonctionner.

Ne serait-il pas judiciable de doser ces nutriments tels que l’iode afin de corréler la dysfonction avec de possibles carences ? (En 2007, près de 2 milliards de personnes dans le monde étaient carencées en iode).[3]

Et l’alimentation dans tout cela ?

L’adoption d’un régime alimentaire sain tout au long de la vie contribue bien évidemment à prévenir un bon nombre de pathologies, dites de civilisation mais qu’en est-il de la qualité de ces aliments ?

La valeur énergétique des aliments n’apporte plus la quantité de nutriments indispensables à la santé. Nous parlons de calories vides ou creuses.

Prenez pour exemple les légumes qui ont perdu plus de 46% de Calcium, 27% de fer, de cuivre ou de zinc[4]. Il faudrait consommer quatre trois fois plus de brocoli aujourd’hui pour compléter sa carence en calcium ou avaler une cagette d’orange pour retrouver un taux correct de vitamine C des années 40.

Les facteurs sont multiples :

  • Des sols appauvris
  • Des végétaux cueillis trop tôt
  • Des traitements abondants
  • Une croissance trop rapide boostée par des engrais
  • Des produits ultra-transformés

Plus les rendements liés à la production augmentent, plus la concentration en nutriments diminue dans votre assiette !

La nutrithérapie :

Elle optimise les fonctions, prévient et co-traite (En collaboration avec les médecins) des pathologies par des techniques de changement du comportement alimentaire, les corrections de possibles déficits ou surcharges nutritionnelles, l’utilisation des aliments, des vitamines, des minéraux, des acides gras, des oligo-éléments, des phyto-nutriments et des probiotiques pour optimiser la santé. CFNA

Cette promotion de la santé passe par la restauration de l’énergie, par des bilans et correction des déséquilibres ou déficit nutritionnels, des techniques de coaching avec une conscientisation des pollutions, des toxiques de l’environnement. (Selon une étude américaine, 93% des eaux en bouteille testées contenaient en moyenne 10,4 microparticules de plastiques par litre = PP, PE, polyuréthane PU, PET, BPA, phtalates et colorants etc.).

De nombreuses personnes font du « bashing » contre les compléments, certains en effet ne valent rien, mais des suppléments tels que la vitamine D en hiver sont justifiés ! De nombreuses études à l’appui.[5]

100% de la population non supplémentée est carencée en Magnésium (Moins de 180mg de Mg dans une journée qui compte approx 1800kcal, il serait ridicule de manger plus pour combler nos carences – AJR conseillé 400mg/jour), sans compter les effets antinutritionnels de certains traitements prescrits à outrance :

Les statines effondrent les taux de CoQ10, (le transporteur d’électrons qui permet la fabrication d’énergie et participe à la respiration cellulaire). Cela augmente les risques de déclin cognitif, de diabète 2, d’asthénie, de douleurs musculaires. Au Canada, ce complément est rendu obligatoire lorsqu’un patient est sous Statines.

En effet, on estime que 5 à 10 % des personnes sous statines – voire jusqu’à 22 % selon certaines études – souffrent de troubles musculaires pouvant aller de simples douleurs jusqu’à la rhabdomyolyse (dégénérescence du tissu musculaire)[6].

En résumé

« Une majorité de médecins ne sont pas formés à l’utilisation de ces outils tels que la nutrithérapie. Pour savoir ce que mangent les gens, ça prend du temps. Et malheureusement, la prévention est non reconnue par la sécurité sociale et non remboursée ». Dr JP Curtay

Essayons de travailler ensemble !

Sur ces mots, je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

Laurence Fuhrmann

Nutrithérapeute, micronutritionniste et Naturopathe malgré tout !

[1] La Naturopathie, médecine alternative Par Thomas Deszpot, Publié le 24/01/2023

[2] LIMS

[3] The Lancet Iodine Deficiency – July, 12, 2008

[4] Thomas, A study on the mineral depletion of the foods Available to us as a Nation over the period of 1940-1990. Nutrition and health 2003 17:85

[5] Cynthia Aranow, MD, Vitamine D and the Immune system. J Investig Med. 2011 Aug; 59(6):881-886

[6] The effect of coenzyme Q10 in statin myopathy. Jan 2013. Neuro Endocrinology letters 33 Suppl 2:98-101


Le Diabète de Type 2

Le diabète de type 2 

En France et dans le monde occidental, le nombre de diabétiques ou cas de diabète de type 2 est en constante augmentation.

Le manque d’hygiène de vie, surtout alimentation trop riche et déséquilibrée (graisses et sucres), le manque d’activité ou d'exercices physiques, le stress et la société de consommation poussent les individus vers des pathologies en constante augmentation telles que l’hypertension ou artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète, le surpoids ou l'obésité et autres complications du diabète (Infarctus, Rétinopathie) etc.

Le diabète type 2 de nos jours :

Nous consommons 50kg de sucre (glucides) par personne et par an contre 2.4kg en 1840. A cette époque, le sucre provenait essentiellement de la canne cultivée dans les colonies.

L’ANSES recommande aux pouvoirs publics de limiter la disponibilité de produits sucrés en distribution automatique en particulier dans les lieux d’éducation ?? Qu’en est-il ? Et de prendre des mesures visant à limiter l’incitation à la consommation de produits sucrés (publicité, audio etc.) [1].

Les édulcorants :

Remplacer le sucre par des édulcorants augmente le risque de développer un diabète de type 2, altère l’équilibre de la flore bactérienne intestinale entraînant une intolérance au glucose[2] avec un risque accru de gain de poids. 

Définition du diabète de type 2 ou diabète sucré :

D'une manière générale, le diabète peut être divisé en deux catégories : Types de diabètes

  • Le diabète à médiation immunitaire (diabète de type 1)
  • Le diabète à médiation non immunitaire (diabète de type 2)

Le diabète de type 2 est un trouble métabolique courant caractérisé par une hyperglycémie chronique. Il apparaît généralement après 40 ans et peut être méconnu pendant plusieurs années.

Les meilleurs prédicteurs ou dépistage de cette pathologie sont une glycémie à jeun élevée, l’obésité et une altération de l’action de l’insuline :

  1. Le pré-diabète : Hyperglycémie à jeun dépistage sanguin (Diagnostic de diabète) : Glycémie entre 1.10 g/l (6.1 mmol/l) et 1.25 g/l (6.9 mmol/l) après un jeûne de plus de 8 heures.
  2. Le diabète dit sucré : Est défini par l’élévation chronique de la concentration ou taux de glucose dans le sang (hyperglycémie, trouble de la sécrétion et/ou action de l’insuline).
    1. Une glycémie > 1.26g/l (7.0 mmol/g)
    2. Ou symptômes de diabète :  Personnes diabétiques peuvent présenter une polyurie (fréquente envie d'uriner ou miction fréquente), polydipsie (soif fréquente), amaigrissement
    3. Ou glycémie > 2g/l.

Le glucose est un ose 

Un ose est un sucre ! Il est d’origine exogène (alimentation) ou endogène (glycogène, graisses ou protéines transformées en glucose lors de la néoglucogénèse/jeûne).

La régulation de la glycémie :

Lorsque votre glycémie est élevée : L’insuline, hormone hypoglycémiante produite par le pancréas, se fixe à des récepteurs dans les parois cellulaires et permet au sucre de rentrer dans la cellule via des transporteurs type Glut et se stocker sous forme de glycogène.

Lorsque votre glycémie est basse : Le glucagon est une hormone produite par le pancréas dont la fonction permet d’augmenter la glycémie. Il mobilise le glycogène (sucre stocké) au niveau du foie pour le libérer dans le sang.

diabète de type 2

Les facteurs de risques et l'étiologie (causes) :

  • Un surpoids ou une obésité[3] (IMC > 25 kg/m²)
  • Un antécédent de diabète familial au premier degré (père, mère, frère[s], sœurs)
  • Une origine non caucasienne
  • Chez les femmes, un antécédent de diabète gestationnel ou de naissance d’un enfant pesant plus de 4 kg
  • Une hypertension artérielle HTA traitée ou non traitée
  • Une dyslipidémie (LDL, Triglycérides) traitée ou non traitée
  • Un traitement pouvant induire un diabète (antipsychotiques atypiques, corticoïdes, etc.) ou un antécédent de diabète induit

Les traitements allopathiques (Diabétologue) souvent préconisés pour les diabètiques :

Traitement hypoglycémiant (antidiabétique) de type Metformine, (et injections d'insuline selon le taux de glucose ou glycémie à jeun ou HbA1c) : Insulinodépendant. 

Evaluation des risques cardiovasculaires : Statine etc.

Des conseils diététiques (Les personnes atteintes de diabètes peuvent également souffrir d'hypoglycémie). 

Activité physique (Cardiologue : Eventuel bilan à l’effort)

Espérance de vie réduite et prévalence :

Espérance de vie réduite en raison d’un risque accru de maladie cardiovasculaire, pression artérielle, d’accident vasculaire cérébral AVC, de neuropathie périphérique, de cécité et d’amputation etc.

Sur 23,6 millions d'Américains touchés, 90 % ont un diagnostic clinique de diabète de type 2. En France, plus de 3,5 millions de personnes sont traitées par médicament pour un diabète.[4]

Il y a quelques années, le diabète de l’enfant était essentiellement considéré comme étant de type 1. (Forme autoimmune qui mène à une déficience en sécrétion d’insuline). Le diabète 2 est maintenant une pathologie que l’on retrouve en pédiatrie. Selon une étude américaine, soit 1,5 pour 1500 adolescents âgées de 12 à 19 ans étaient diabétiques entre 1988-1994[5].

En 2010, le diabète touchait 6.6% de la population mondiale soit un peu plus de 285 millions de personnes. On l’estime à 7.1% en 2030. NB : En Amérique du nord, on l’estime à 10.2%.[6]

Cette épidémie représente un défi économique et social croissant que les stratégies thérapeutiques, nutritionnelles, pharmacologiques tentent d’enrayer.

Quels que soient les cas, une constante fonctionnelle est l’insulinorésistance caractérisée par une diminution de l’action de l’insuline. (Le sucre sanguin ne rentre pas dans la cellule)

NB : Le rôle de la mitochondrie serait impliqué[7] (Nos petits poumons cellulaires indispensables à la production d’énergie (ATP) de la cellule). En effet un défaut de fonctionnement de cette centrale énergétique pourrait être impliqué dans les mécanismes d’utilisation du glucose et des lipides.

La résistance à l’insuline et ses mécanismes :

La résistance à l’insuline se traduit par la réduction de captation du glucose (sucre) au niveau des tissus cibles ou des cellules musculaires en particulier. Les cellules deviennent moins sensibles à cette hormone (insuline) et le glucose reste dans le sang → élévation de la glycémie.

La régulation de la concentration de glucose (sucre) dans le sang est sous la dépendance de l’insuline. Elle favorise donc le stockage du glucose.

L’insulinorésistance est souvent accompagnée d’un surpoids abdominal (tour de taille supérieur à 102cm chez les hommes et 88cm chez les femmes).

La résistance à l’insuline et ses mécanismes

 

Les bilans sanguins ou biologiques en médecine courante :

  • La glycémie à jeun
  • HbA1c : Hémoglobine glycée, profil de la glycémie sur 3 mois
  • Le HOMA : Très rarement prescrit : Résistance à l’insuline augmentée. Sa base est le rapport entre insulinémie et glycémie.
  • Le QUICKI : Très rarement prescrit : Index de sensibilité etc.

La prise en charge en médecine fonctionnelle  et les tests de résistance à l’insuline :

  1. Analyses biologiques :

Un ensemble d’analyses biologiques permet d’évaluer le niveau de micronutriments qui sont impliqués dans le développement de troubles métaboliques tels que l’obésité, le diabète de type 2 et le syndrome métabolique.

« Les causes de ces pathologies sont à rechercher, en ce qui concerne le régime alimentaire, plus au niveau qualitatif que quantitatif. Sur les 50 dernières années, les apports caloriques n’ont pas significativement augmenté et ceux en graisses ont même plutôt diminué. Il apparaît que les facteurs responsables de la résistance à l’insuline s’érigent de plus en plus comme des acteurs fondamentaux dans l’apparition des troubles métaboliques »[8].

Quelques exemples d’analyses préconisées :

  • Le profil des acides gras : Ils ont une importance capitale pour le bon fonctionnement de nos cellules et de nos récepteurs à l’insuline
  • Les indices HOMA et QUICKI : Evaluent la résistance et la sensibilité à l’insuline
  • Le Chrome : Nécessaire à l’activité du récepteur à l’insuline
  • Le magnésium : Sa carence contribue à la résistance à l’insuline
  • Les dosages de la TSH (Thyroïde), de diverses vitamines, du sélénium, du zinc sont également inclus dans ces bilans d'investigation préventive ou spécifiques.
  • Microbiote intestinal (si besoin – Dysbiose, SIBO, Candidose)
  • Autres paramètres selon la clinique
  1. Une hygiène de vie saine :

La prévention agit sur les déterminants socio-environnementaux et les comportements favorables à la santé à savoir :

  • Alimentation saine (Réglage alimentaire)
  • Activité physique (Reprise d’une activité physique en accord avec votre médecin prescripteur)
  • Gestion du stress : (Pulsions sucrées, hypnose, Burn in, Burn out etc)
  • Prise en charge des carences alimentaires et micro-nutritionnelles* sur la base de la médecine 4P :
    • Prédictive
    • Personnalisée
    • Préventive
    • Participative

Selon le Pr Leroy Hood, biologiste américain « l’art médical nécessite une transformation vers une discipline proactive avec comme objectif ultime la santé globale de l’individu ».

Le patient devient acteur et donc participatif au projet thérapeutique.  La médecine intégrative place le patient au cœur de la réflexion et pas seulement sa maladie.

*Il existe de nombreuses alternatives thérapeutiques, exemple :

Un complément aussi efficace que la metformine ? La berbérine. Il constitue le traitement de choix pour lutter contre le diabète de type 2. Ses actions principales :

  • Protège les cellules-bêta du pancréas (Qui fabriquent l’insuline)
  • Booste la synthèse d’insuline
  • Augmente l’activité des transporteurs et des récepteurs à l’insuline
  • Favorise l’utilisation du glucose comme source d’énergie etc.
  • Réduit les triglycérides et le cholestérol et améliore votre microbiote Etc.

Des laboratoires proposent une association synergique de plantes, de vitamines et d’oligoéléments pour maintenir le taux normal de glucide sanguin*.

*NB : Un complément alimentaire ne peut pas remplacer une hygiène de vie et alimentaire équilibrée.

  1. Questionnaires sur le diabète de type 2

Evaluer votre risque de diabète de type 2 : Basé sur le test validé FINDDRISC (Finnish Diabetes Risk Score).

Evaluer vos symptômes physiques généraux. Prend en compte l’intensité et la fréquence de divers symptômes de différents systèmes.[9]

Médecine intégrative et autonomie :

La médecine intégrative incite non seulement à être « participatif », mais également à devenir acteur de sa santé et autonome dans la gestion de celle-ci.

Le patient doit rester au cœur de sa santé et sa prise en charge ne doit pas uniquement consister à donner un médicament pour un symptôme.

Pour optimiser votre prise en charge ou pour plus de questions – Contactez Laurence Fuhrmann

 

À propos du diabète de type 2

[1] ANSES Sucres dans l’alimentation - 2018

[2] NIH Curr Diabetes Rev.2018 ; 14 (4) :350-362. Aspartame : Should Individuals with type 2 Diab be takin git ?

[3] Has-Santé, Guide Parcours de Soins, Diabète de type 2 de l’adulte Mars 2014

[4] Santé Publique France, 2021

[5] Santé Publique France, 2002 L’apparition du diabète de type 2 chez l’enfant.

[6] Enfance-Adolescence-Diabete.org – Internation Diabetes Federation.

[7] Med Sci (Paris) 2008 ; 24 : 127-128, INSERM, Insulinorésistance et Fonction Mitochondriale. Rémy Burcelin.

[8] LIMS – Laboratoire d’analyses Médicales- BIP Métabolisme -

[9] Bionutrics-QSM Questionnaire des symptômes médicaux


La colopathie fonctionnelle et les MICI

Les MICI (maladies inflammatoires intestinales) et colopathie fonctionnelle

La colopathie fonctionnelle et les maladies inflammatoires de l’intestin (maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique/RCH)

Plus je pratique la médecine fonctionnelle et plus je me rends compte de l’importance de l’intestin, un système organique majeur pour obtenir une santé optimale.

En médecine fonctionnelle, nous comprenons que la guérison du corps commence par la guérison de l’intestin grêle/Côlon.

Notre intestin et les tonnes ou milliards de bactéries qui y résident (essentiellement dans le côlon ou le Gros intestin) régulent un bon nombre de fonctions, de la synthèse des vitamines, au contrôle de notre système immunitaire/immunité, de notre fonction cérébrale au système métabolique, du système digestif à la gestion de notre poids.

La santé de notre microbiote est devenue une priorité absolue, soit des micro-organismes 10 fois plus nombreux que toutes les cellules de notre corps !

Les causes ?

Notre vie moderne est délétère pour notre santé intestinale y compris la paroi intestinale (muqueuse). Le régime occidental est appauvri en nutriments essentiels à nos bactéries intestinales (Micro-organismes, flore intestinale, microbiote).

Les produits chimiques, les aliments transformés, l'excès de glucides simples (Sucres), les toxines environnementales, les antibiotiques en excès, les perturbateurs endocriniens, ne font qu’aggraver la situation et sont largement dommageables pour notre santé intestinale (Perméabilité intestinale, barrière intestinale, Maladies auto-immunes, transit intestinal perturbé, diarrhée, sécrétion de mucus dans les selles, allergies et autres troubles fonctionnels)

Et les personnes atteintes de douleurs abdominales, ballonnement : Syndrome de l'intestin irritable, malabsorptions des nutriments, syndrome du côlon irritable, troubles intestinaux associés à des troubles du métabolismes, germes, microbes en excès (Proliférations excessives de bactéries, Gram -, flatulences odorantes ou de fermentation), mal au ventre, gêne, inconfort ou colique spasmodique)

Une altération de la barrière intestinale pouvant conduire à des troubles de malabsorptions, carence nutritionnelles, troubles neurologiques ou psychologiques (antidépresseurs, altération du comportement, problèmes de concentration, mémorisation, irritabilité et anxiété...)

Des aliments ultra-transformés, riches en sucre raffinés, amidons, pauvres en fibres alimentaires et prébiotiques. En outre, certains d’entre nous sommes également polymédiqués.

Comme un jardin intérieur, notre intestin est envahi de mauvaises herbes qui prennent le dessus.

Le stress chronique est une des principales raison de consultation : Les cas d’anxiété et de dépression sont en hausse de 25 % dans le monde en raison de la pandémie de COVID-19 - OMS Mars 2022.

Etat des lieux sur les MICI ?

Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI- maladies auto-immunes) font partie des priorités de santé publique en gastroentérologie du fait de leur prévalence en augmentation, de leur chronicité, de leur fort retentissement sur la qualité de vie des malades en ALD (Affection longue durée).

Au total, l’analyse estime qu’environ 5,1 millions de personnes ont été prises en charge en 2016 pour une pathologie digestive, dont 1 million pour pathologies chroniques, en augmentation de 8% par rapport à 2012 (soit 2% par an environ).

Pour les MICI, les estimations sont proches des estimations réalisées par la CNAM en 2015 qui retrouvait 212 700 individus avec une MICI en France.

MICI

[1]

NB : Plus de 20 millions d’américains souffrent de colopathie fonctionnelle, de troubles digestifs.

Des troubles responsables d’un bon nombre de pathologies :

  • Acné
  • Troubles de l’humeur
  • Maladie auto-immune
  • Troubles thyroïdiens
  • Troubles du transit : Colite, constipation, diarrhées (Fermentation, putréfaction), ballonnements, flatulences ou gaz en lien ou pas avec certains aliments ou intolérances alimentaires (gluten/gliadine, oeuf, soja, laitage/lactose, fromages)
  • Problèmes de concentration, mémorisation
  • Dépression, anxiété
  • Troubles ostéo-articulaire, musculaires (crampes...)
  • Et la plus part des maladies chroniques de civilisation (Troubles métaboliques, hypertension, obésité, reflux gastriques)

Maintenir cette santé intestinale n’est pas évidente et s’appuie sur un programme spécifique :

Programme 4 P :

  • Précis,
  • Prédictif,
  • Préventif et
  • Participatif

Une méthode théorisée par un biologiste américain, le Pr Leroy Hood. Selon ce chercheur :

« L’art médical nécessite une transformation vers une discipline proactive avec comme objectif ultime la santé globale de l’individu »

Les médecines traditionnelles (MTC, Naturopathie, Ayurvéda …) ne fonctionnent pas autrement. Le concept de ces thérapies se base sur le déséquilibre du terrain qui provoque la maladie.

Devenir acteur de sa santé fait partie de la médecine intégrative. Cela peut commencer par un apprentissage du bon questionnement mais la prise en charge ne consiste pas juste à donner un médicament pour un symptôme.

La médecine 4 R :

En médecine fonctionnelle, nous parlons de la médecine 4 R. « Repair, Replace, Regenerate and Reprogram »

  • Supprimer
  • Remplacer
  • Réinoculer
  • Réparer

La médecine du futur se dessine grâce à l’émergence de nouvelles approches thérapeutiques nécessitant des thérapeutes formés à ces nouvelles compétences.

NB : Contrairement à la croyance populaire, les symptômes ne sont pas toujours liés à l’endroit auquel ils sont associés !

Si vous souffrez d’acné, d’asthme ou de dépression, les causes profondes peuvent être localisées au niveau de votre tractus gastro-intestinal.

  1. Supprimer

Tout d’abord, le praticien vous aidera à identifier et supprimer les facteurs ou les intrus qui peuvent contribuer à vos symptômes : (SIBO: Prolifération bactérienne, Candidose : Prolifération fongique etc.), aliments riches en gluten, sucres transformés, produits raffinés, défaut de mastication)

Aliments, stress et autres agents pathogènes à travers une variété de tests, d’hygiène de vie, de traitements spécifiques et ciblés.

  1. Remplacer

Certains tests peuvent déterminer les facteurs qui doivent être améliorés : Exemple Digestion défectueuse (enzymes digestives, acidité gastrique réduite/HCL: hypochlorhydrie (Tension abdominale, reflux gastrique, brûlure d'estomac, selles odorantes, flatulences et ballonnements)

  1. Réinoculer

La variété de votre microbiote intestinal est essentielle à une bonne santé :

Aliments fermentés, prébiotiques (nourriture pour des bactéries coliques, flore intestinale), FOS, fibre solubles, probiotiques (souches bactériennes, bonnes bactéries)

  1. Réparer

Réparer la muqueuse de votre intestin peut prendre du temps. En plus d’une alimentation saine, une variété d'aliments et de suppléments peuvent aider à réduire l'inflammation et à soutenir l'absorption, le système immunitaire (d'autant plus du système nerveux), le renouvellement cellulaire de votre tube digestif, tels que :

  • Acides gras oméga 3
  • Glutamine
  • Zinc,
  • Vitamine D
  • FUT2 : Entretenir le mucus qui couvre la muqueuse intestinale. 
  • Lactase pour les intolérants au lactose (Déficit en lactase, une enzyme qui permet d'hydrolyser le lactose/digérer)

Des études démontrent les effets des acides aminés sur la réduction de l'inflammation, le stress oxydatif et la mort cellulaire dans l'intestin en présence de MICI (maladies inflammatoires chronique de l'intestin). Notamment la glycine, qui aurait une activité anti-inflammatoire et immuno-modulatrice. Elle régulerait négativement des molécules pro-inflammatoires (Cytokines)[2].

La gestion du stress

Elle devient une priorité de nos jours avec des thérapies ciblées tels que la mindfulness, la relaxation, l’hypnose : cette dernière ayant des effets bénéfiques sur les symptômes du SII (Syndrome intestin irritable), nombreuses études à l’appui.[3]

A qui s’adresse la méthode ?

Ma méthode se fonde sur une approche globale incluant différentes approches thérapeutiques complémentaires dans la prise en charge de mes patients, autrement qualifiée de médecine intégrative.

Patients souffrant de problèmes digestifs (Diagnostic par votre gastro-entérologue ou médecin traitant), intolérances, problèmes neuro-hormonaux, intoxications, inflammations, perméabilité intestinale, maladies auto-immunes, allergies, peuvent bénéficier de cette méthode…

Les bilans d’investigation préventive

« Aujourd'hui, la médecine reste essentiellement orientée sur la maladie. Or, la maladie survient souvent comme la conséquence de dysfonctionnements, déficits et déséquilibres liés à l'âge, au régime alimentaire, au style de vie, à l'environnement… »[4].

Je m’appuie sur des outils permettant d'identifier ces déséquilibres dans le but de les corriger de façon précise et personnalisée. Ce sont des analyses indispensables à la Santé dans un cadre préventif ou curatif. Ces analyses sont toutefois non remboursées par la SS.

Afin de cibler la prise en charge, j’utilise notamment le bilan d’exploration du microbiote, écosystème intestinal.

✔ évaluer son microbiote intestinal (micro-organismes)

✔ disposer d'outils et de conseils afin de l'optimiser et de soutenir son capital santé

« Inspiré par les milliers de publications impliquant le microbiote dans la santé et la genèse de la plupart des maladies, le Laboratoire( LIMS-mbnext) avec lequel je travaille a développé un outil innovant, pointu et performant permettant l'évaluation précise, quantitative et qualitative des bactéries intestinales : la Métagénomique ciblée ».

NB : La prise en charge consiste en :
  1. Consultation 1h15 d'évaluation - Alimentation/digestif/antécédents etc. Journal alimentaire, divers questionnaires à remplir et bilan préconisé.
  2. Résultats analyses (7 à 20 jours) - Consultation 45 minutes - compte rendu et préconisations thérapeutiques
  3. Consultation de 45 minutes → Retour d'expérience et réévaluation de l'état de santé.
NB : Ce processus de prise en charge est important mais pas obligatoire - Il peut être étalé sur le temps au cas par cas et selon le motif. L'assurance maladie ne couvre pas ces prestations. Certaines mutuelles peuvent prendre en charge la consultation initiale. Ces restrictions ne doivent pas être une barrière à votre prise en charge ; j'évalue chaque dossier en fonction de la situation du moment, du motif et des bilans préconisés. Merci
Laurence Fuhrmann - RDV Crenolibre

NB : Les informations contenues dans cet article sont destinées à votre usage éducatif uniquement ; elles ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'autres professionnels de la santé qualifiés pour toute question que vous pourriez avoir concernant une condition médicale et avant d'entreprendre un régime, un supplément ou un autre programme de santé.

 [1] Etat des lieux de l'hépato-gastroentérologie en France - Rapport synthétique Mars 2020

[2] Yulan Liu, Wiuying Wang and Chien-An Andy Hu. Nutriments.2017 Sept. 9(9) :920. Therapeutic Potential Of Amino Acid in Inflammatory Bowel Disease.

[3] A N Webb, RH Kukuruzovic, A G Gatto-Smith, SM Sawyer. Hypnotherapy for treatment of irritable bowel syndrome. Review Cochrane Database Syst Rev. 2007 Oct 17 ;(4) :CD005110

[4] LIMS-mbnext.be


Consommez-vous trop de protéines ?

Votre médecin ou thérapeute souhaite que vous consommiez moins de viande ?

Lorsque l’on pense « protéines », on associe souvent ce mot à des aliments comme la viande, la volaille et les œufs.

Mais qu’en est-il des aliments provenant des plantes ?

Des aliments comme les lentilles, le quinoa qui sont également de bonnes sources de protéines.

Alors avant de jeter un steak sur le BBQ, essayez d’intégrer un peu plus de protéines végétales à votre alimentation !

A en juger les « shakes » et « les barres protéinées » sur le marché, avons-nous vraiment besoin d’autant de protéines ?

La plus part des américains en consomment 2 fois plus qu’ils en ont besoin. (Mayo Clinic Health System)

NB : Sportifs : Vous ne pouvez pas développer vos muscles sans l’exercice qui va avec ! Le corps ne peut pas stocker les protéines : L’excès de calories sera stocké sous forme de graisse.

Les avantages des protéines végétales 

De nombreuses protéines végétales contiennent des fibres, peu de matières grasses et une quantité non négligeable de vitamines et minéraux !

Les recommandations

La quantité moyenne recommandée pour un adulte est :

0.8gr par kg de poids par jour

Soit une personne qui pèse environ 75kg devra consommer 60gr de protéines par jour.

Les sportifs réguliers :

1 à 1.5 gr par kg de poids par jour. Ne pas dépasser 1.6 gr par poids corporel par jour. Comme vu ci-dessus, la prise de complément protéiné ne remplace pas l’entraînement. En savoir plus

Les personnes âgées :

Autour de 40 à 50 ans, la Sarcopénie pointe son nez (perte de masse musculaire en vieillissant – Facteur de fragilité de la personne âgée).

L’apport devrait être augmenté à 1g de protéines par kilo de poids par jour soit environ 75 gr de protéines pour 75 kilos.

  • 235gr de lentilles ou haricots rouges cuits contient environ 20gr de protéines
  • 313 gr de pois chiches cuits contient 20 gr de protéines
  • 100 gr de viande, contient environ entre 17 à 23gr de protéines

Comment obtenir suffisamment de protéines avec des végétaux ?

Houmous :

  • 1/3 de tasse d’houmous contient 6 gr de protéine.

Recette houmous :

  • 250gr pois chiche cuit ou en conserve (bio de préférence)
  • 1 càs huile d’olive et 2 càc de Tahin
  • ½ jus de citron
  • 1 càc de graines de cumin
  • 1 pincée de paprika
  • (Quelques Tomates séchées, poivron rouge, haricot rouge cuit au choix !)

Tofu :

½ tasse de Tofu contient 10 gr de protéines. A la poêle sauté, mélangé dans un smoothies, tofu soyeux pour remplacer les œufs dans une mousse au citron ?

Recette mousse au citron

  • Un bloc de 400gr tofu soyeux
  • 2 citron bio
  • 1 càc d’agar-agar
  • 2 cm de gingembre frais

Râper le gingembre frais, râper les citrons et presser le jus, verser dans une casserole, porter à ébullition et ajouter l’agar-agar au tamis, laisser prendre l’agar-agar. Refroidir, ajouter le tofu soyeux en mixant, réfrigérer 3 heures !

Quinoa :

½ tasse de quinoa fournit 4 gr de protéines. Un substitut du riz ou du taboulé maison. Bien rincer avant de faire cuire.

Noix ou oléagineux :

Une portion de 28 grammes de noix fournit environ 3 à 7 gr de protéines ! Choisissez les non salés et introduisez les dans vos salades, vos céréales, votre quinoa et au goûter !

Les légumineuses :

Une ½ tasse fournit 7 à 10 gr de protéines.

Haricot dans un chili, tacos ou salades, lentilles en entrée ?

Mélanger pour une tartinade avec une Escalivade de poivron rouge ? Un délice.

Rajouter de lentilles corail à vos soupes le soir pour rassasier vos estomacs gourmant !

 

Le meilleur moment pour les consommer ?  

Il est recommandé de les répartir sur la journée.

Choisissez de manger protéiné dès le petit matin : Booste la synthèse de dopamine (concentration, mémorisation) →

Certaines études récentes montrent que le déplacement de certaines protéines du souper au petit-déjeuner peut aider à la gestion du poids en diminuant la faim et les fringales tout au long de la journée. (Mayo Clinic M Dorfner - 2017)

Recette galettes protéinées pour le petit déjeuner :

  • 130gr flocons d’avoine
  • 2 œufs biologiques
  • 300cl de lait de riz (laissez poser 10 minutes)
  • Graines de votre choix et épices
  • Mélanger le tout et faire cuire comme des pancakes.

Les porridges sont une autres alternatives : Flocons d’avoine, graines de chia, boisson d’avoine, fruits rouges !

Et privilégiez les protéines végétales le soir : Booste la synthèse de la sérotonine (hormone de l’apaisement, précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil !)

Si vous utilisez un complément protéiné : (Un supplément intéressant pour les végétariens et les végétaliens)

Mais attention : Choisissez une boisson pauvre en gras saturé, sans sucre ou moins de 5gr, moins de 200 calories, généralement les portions sont généralement 75gr de protéines pour 100gr (végétale ou whey protéines – animales). 

NB : Privilégiez des protéines biologiques sans colorants artificiels et conservateurs.

 Et si vous en consommiez trop? Un exemple :

  • Un œuf dur, une banane et un yaourt grec = 20 gr de protéines
  • Un muesli ? 8.5 gr pour 100 gr
  • 100 gr de poulet, une demi-tasse de riz et ½ tasse de légumes = 25 gr protéines
  • 100 gr de crudités en moyenne : 4 gr de protéines
  • Un steak et une purée de pomme de terre : 30 gr de protéines ou une quiche en soirée ? 11gr/100gr

A cela viennent s’ajouter, les oléagineux, les desserts…

 

NB : Les maladies cardiovasculaires  

Jusqu’à 80 % des maladies du cœur et des AVC précoces peuvent être évités en adoptant un mode de vie sain, y compris une saine alimentation.

Les gras saturés (que l’on appelle aussi acides gras saturés) sont présents naturellement dans les produits d’origine animale, tels que les viandes, les œufs et les produits laitiers, ainsi que dans certaines huiles végétales, comme les huiles de noix de coco, de palme et de palmiste.

Ces dernières que l’on retrouve également dans la pâtisserie et la boulangerie ainsi que les produits alimentaires frits et transformés.

En excès, ces acides gras saturés sont associés à une augmentation des risques CV.  Ce qui ne veut pas dire, que vous ne pouvez pas en consommer !

Ce n’est qu’une question de qualité, de quantité et de biodisponibilité * !

*La biodisponibilité désigne la quantité du nutriment qui atteint la circulation sanguine et est disponible pour l'organisme comparé à la quantité ingérée.

NB : Une mauvaise mastication, le stress, l’hypochlorhydrie diminuent la biodisponibilité d’un aliment.