Fini les bouteilles en plastiques !
La purification de votre eau
L’eau du robinet. Peut-on réellement la boire les yeux fermés ?
Un bon nombre de français est très satisfait de l’eau du robinet selon un sondage Sofres, mais elle peut contenir certaines particules qui peuvent engendrer des problèmes sérieux et sanitaires.
Selon le rapport sur « la préservation de la ressource aquatique », Que Choisir a lancé un S.EAU.S (SOS) ! Avec une progression inquiétante des pollutions des ressources aquatiques avec la présence massive de pesticides qui dépassent la norme définie pour l’eau potable.
La proportion des nappes phréatiques indiquait plus de 40mg/l de nitrates sans compter l’agriculture intensive, l’engrais et l’augmentation des pesticides de plus de 18% en 5 ans.
Malgré l’action de nombreuses associations pour rénover en profondeur la gouvernance de l’eau, pour mettre en place de véritables mesures de prévention des pollutions agricoles, en aidant à la reconversion vers des cultures moins consommatrices d’eau et de pesticides, l’eau reste polluée.
Des tonnes de polluants sont régulièrement déversées dans le Rhône au sud de Lyon[1].
- Un rapport de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable confirmait le rejet dans le Rhône d’environ 3,5 tonnes d’eau polluée aux perfluorés à des niveaux élevés, chaque année, par l’usine Akerma de Pierre-Bénite.
- Un solvant potentiellement cancérigène a été retrouvé dans 9 régions « Le solvant 1,4 dioxane), non réglementé en France. Rapport de l’ANSES Campagne 2020-2022
- Découverte par l’Anses en avril 2023 dernier d’une contamination de l’eau par de résidus de pesticides(157) et d’explosifs (54)
- Grâce aux progrès dans les technologies d’analyses chimiques, il est maintenant possible de mesurer de nombreux résidus de médicaments dans l’eau. Ibuprofène, Diclofénac, paracétamol, œstrogènes des pilules, le propranolol (Bêta-bloquant) …
Une fois rejetés par l’organisme, les médicaments, comme l’ensemble des polluants, peuvent :
Se transformer en d’autres composés (= métabolites), pouvant être plus ou moins toxiques que la molécule parente ;
Se combiner avec d’autres composés : on dit alors qu’ils sont conjugués.
- Les rejets d’usines de fabrication ou conditionnements de médicaments: Ces rejets peuvent en effet entraîner des pics de contamination localisés en cas de pollution accidentelle ou de mauvais traitement des effluents, notamment dans les pays en voie de développement (Besse, 2010).
- Les médicament anticancéreux dangereux pour l’environnement (Tamoxifène etc.)
- Les antibiotiques: 30 à 90 % de la dose de composé prescrite peut ainsi être rejetée dans les eaux usées via l’urine du patient (Berger, 1986 ; Alcock, 1999 ; Richardson et Bowron, 1985).
Ces pollutions soulèvent des questionnements sur l’eau que nous ingérons quotidiennement.
Selon le rapport d’Office Parlementaire du 12 juillet 2011, Les phtalates feraient aussi l’objet d’une attention particulière notamment le DEHP (Diétylhexylphtalate) et le BBP (Butylbenzylphtalate).
Le Bisphénol A est lui aussi présent dans les eaux urbaines et surtout les eaux industrielles. Des molécules qui agissent comme perturbateurs endocriniens (plusieurs centaines).
Je suis adhérente de l’association générations futures avec plus de 25 ans d’actions. Vous trouverez de nombreux articles notamment sur les pesticides
https://www.generations-futures.fr
Le vrai chiffre de résidus de pesticides dans les denrées végétales non BIO enfin dévoilé par Générations futures : Paris Le 30 mars 2022
https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2022/03/residus-de-pesticides-2022.pdf
Les perturbateurs endocriniens PE
Il existe une grande diversité de PE. (Hormones naturelles ou synthétiques, cosmétiques (parabènes), pesticides, solvants, les plastiques, certains médicaments et le BPA qui est interdit dans les biberons depuis 2015. Ministère de la santé et de la prévention
Les potentiels problèmes sur la santé des perturbateur endocriniens
Ils interfèrent avec notre système hormonal entraînant des effets délétères : Altère le système endocrinien : Croissance, puberté (et puberté précoce), reproduction, comportement, métabolisme, système nerveux. Certaines études ajoutent : Effets métaboliques, neurodéveloppementaux ou immunitaires.
Le mécanismes des perturbateurs endocriniens :
- Imite l’action d’une hormone
- Empêche l’hormone de se fixer
- Perturbe la production et la dégradation ou la régulation des hormones ou du récepteurs
- Perturbe le transport d’une hormone dans l’organisme (ANSES)
Et les effets cocktails (mélange de substances chimiques)
Que faire ?
En première intention, pensez à l’eau que vous ingérez mais pas seulement :
- L’alimentation (non biologique), à ce sujet vous trouverez la liste « Dirty Dozen » sur internet (12 aliments qui devraient être consommés bio)
- Les vêtements synthétiques
- Les produits cosmétiques
- Le mobilier et les jeux d’enfants etc.
Quand je parle d’alimentation biologique, certains de mes patients réticents répondent : « Une mode qui passera ».
Pour rappel, l’agriculture biologique désigne un mode de production agricole excluant l’emploi de substances de synthèse, pesticides, médicaments et engrais de synthèse ou OGM.
Une grande importance est accordée à la qualité des matières premières. Consommer local, zéro déchet, le fait maison sont entre autres les nouvelles habitudes de consommation. Privilégier les petits producteurs (agriculture raisonnée) et l’alimentation biologique ont une importance capitale sur notre santé notamment endocrinienne !!
Bien entendu cela entraine pas mal de contraintes pour revoir son hygiène de vie mais les bénéfices attendus sont réels !!
Il s’agit de commencer quelque part, pas à pas et de :
- Privilégier une alimentation plus saine avec des producteurs plus respectueux de l’environnement.
- De choisir un produits de vaisselles plutôt qu’un autre,
- De changer sa crème pour le corps,
- D’éliminer les aliments conservés dans du plastique et privilégier les petits marchés (petits producteurs, son jardin, magasins biologiques)
- De choisir de filtrer son eau, objectif cet article.
Les produits ménagers : En commençant par le liquide vaisselle : Savon vaisselle, vous connaissez ? (En magasin biologique - Vaisselle, graisses, évier, chaussures... )
Le système BERKEY ou bouteille en plastique ?
La filtration Berkey ? C’est filtrer sans efforts toutes les particules indésirables de votre eau potable.
Grâce aux éléments filtrants Black Berkey inclus dans les filtres à eau Berkey, vous pouvez filtrer toutes les particules indésirables de votre eau potable :
- Virus
- Bactéries pathogènes, `
- Parasites
- Produits chimiques nocifs tels que les herbicides, les pesticides,
- Les solvants organiques et les produits de nettoyage
- Les nitrates, les nitrites et les métaux lourds tels que le plomb, le mercure, l'aluminium et le cadmium (Réduction).
Les éléments filtrants Black Berkey sont testés par des laboratoires accrédités par l'EPA et dépassent le protocole de l'EPA et de l'ANSI / NSF (norme 53).
En outre, les filtres à eau Berkey fonctionnent par gravité, vous n'avez donc pas besoin d'électricité.
Et sur le « GO », des gourdes filtrantes !
Des systèmes filtrants aux gourdes filtrantes sur le « GO », Berkey purifie l'eau des sources naturelles telles que les lacs, les ruisseaux, les étangs stagnants et même les sources d'eau très polluées des pays du tiers-monde.
Ainsi, où que vous alliez, avec un Travel Berkey, vous aurez toujours de l'eau potable à portée de main.
De plus, les filtres à eau Berkey sont connus pour être les meilleurs et les plus durables du marché. Ce qui n'est pas surprenant quand on sait que les éléments filtrants Black Berkey ont une capacité de filtration de 22 700 litres.
Fini les bouteilles en plastiques !
De plus, en achetant un Berkey, vous cessez de participer à l'économie jetable de l'eau en bouteille, tout le monde y gagne !
Ou trouver le système Berkey ?
NB : Je ne suis pas distributeur de ce produit. Vous êtes libres de commander le produit que vous trouvez pertinent pour la filtration de votre eau de maison ou en chemin !
Résultats des tests
Dans le lien ci-dessous, vous trouverez les résultats des tests de Berkey qui vous permettront d'obtenir de nombreuses informations.
https://berkeywaterkb.com/black-berkey-elements-test-results/
Un résultat d'analyse des métaux lourds est joint en annexe.
Laurence Fuhrmann Naturopathe
Médecine fonctionnelle et nutritionnelle
La prévention avant tout !
[1] Janvier 20132 – Ecotoxicologie.fr
De la Cohérence Thérapeutique aux Neurones Miroirs
De la Cohérence thérapeutique aux neurones miroirs
En tant que thérapeute, je pense qu’il est important d’expliquer à nos patients le cadre dans lequel nous travaillons. Nous sommes amenés à rencontrer un bon nombre de personnes souvent à la recherche d’une solution à leurs maux que la médecine courante n’a pas pu leur apporter.
Tout en travaillant conjointement avec le milieu médical, je vois la naturopathie comme un espace bienveillant que j’offre à mes patients pour partager leurs inquiétudes, leurs souffrances mais aussi leurs réussites !
Désarroi des patients
Il m’a été donné de rencontrer le désarroi d’un grand nombre de patients et parfois une blessure identique à la mienne (La théorie du miroir de Lacan).
Des émotions bien enfouies dans mon inconscient qui se réveillent ici et là et me servent de moteur pour avancer !
Cela m’a poussé à approfondir ma pratique, mes recherches et à améliorer mon rôle d’accompagnant. J’ai pu ainsi me rendre compte à quel point la souffrance avait un lien avec notre passé, parfois lointain, une souffrance inscrite au plus profond de nos cellules.
Notre métier d’aidant est particulièrement vulnérable
Le métier d’accompagnant n’est pas de tout repos. C’est tout le paradoxe, nous devons être empathique sans se laisser submerger par les émotions ! Je parlerai des neurones miroirs plus bas.
Lors d’une formation en psychologie somatique, l’école nous imposait d’être suivi par un psychologue et j’ai fait le choix de continuer afin d’aborder mon métier de manière plus sereine.
En effet, un thérapeute capable de gérer ses émotions peut aussi en cas d’événement difficile de la vie, rencontrer des difficultés à mener à bien une consultation si la charge émotionnelle est trop forte.
Et c’est avec ce soutien psychologique que j’ai reconnu que « l’espace-temps » (pour soi) que je préconisais pour mes patients l’était tout autant pour moi ou pour vous les thérapeutes qui me lisent !
Inconscient collectif
Le psychologue Madame Odile Raguin avec laquelle je travaille étroitement m’a amené vers l’inconscient collectif ou la cohérence thérapeutique. Elle m’a dit :
« Comment peut-on accompagner une personne si nous n’avons pas fait un travail sur notre vulnérabilité, nos souffrances personnelles ? » et m’a également glissé cette phrase que je trouve pertinente :
« On ne peut pas amener ses patients là où nous ne sommes pas allés soi-même ».
Dans cette perspective, j’accompagne un bon nombre de femmes souffrant du trouble dysphorique prémenstruel. Un syndrome sévère dont j’ai souffert pendant plus de 30 ans.
Je me suis alors penchée vers les travaux de Freud dont C. Jung s’est inspiré et l’idée de cet inconscient collectif. (Soit dit en passant : Je ne suis pas partisane de la psychanalyse et privilégie la TCC - Thérapies comportementales et cognitives)
Vous me suivez toujours ?!
En quelques mots, en plus de notre conscience immédiate, il existe un second système psychique de nature collective, universelle qui est identique chez tous les individus.
« C’est une sorte de mémoire universelle partagée entre les individus »
Des instincts partagés comme la peur, la survie ou un imaginaire collectif.
Un inconscient collectif qui exerce une influence considérable sur nos pensées, nos rêves, notre imagination.
Si nous prêtons attention à cette synchronicité, cela donne un sens plus profond à notre vie et c’est comme faire partie d’un tout.
Autrement dit, on se nourrit de cet inconscient collectif…
Alors comment ne pas être « plombé » lorsque nous sommes entourés de personnes négatives ou ne pas suivre les conseils d’un thérapeute qui ne les mets lui-même pas en pratique ?!
« Je ne vous dis pas ce que je fais, je fais ce que je vous conseille »
Attention, ne prenez pas cette phrase à la lettre… Il m’arrive de faillir dans l’exercice de mes fonctions ou les crises passagères de la vie, et c’est nécessaire pour grandir et rebondir !
Une amie m’avait glissé cette phrase lorsque je vivais aux Etats-Unis et dans un de mes moments de désespoir :
« Si tu as les deux pieds dans la merde, attend qu’elle sèche, elle te servira de tremplin ! »
Des neurones miroirs ?
Ce sont des cellules qui s’activent lorsque nous voyons quelqu’un faire quelque chose.
Ces neurones miroirs sont liés à un comportement empathique, social et d’imitation.
Ils sont un outil fondamental pour l’apprentissage.
« En outre, ils s’activent lorsque l’on exécute une action mais aussi lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter une action ».
C’est à dire que lorsqu’une personne réalise une action devant nous, nos neurones miroirs projettent une représentation de l’action, même si nous ne réalisons pas cette action par la suite.
Un neuroscientifique Giacomo Rizzolatti en avait déduit :
« Nous sommes des êtres sociaux. Notre survie dépend de notre compréhension des actions, des intentions et des émotions des autres. Les neurones miroirs nous permettent de comprendre l’esprit des autres, non seulement par le raisonnement conceptuel mais aussi par l’imitation ».
Le rôle des neurones miroirs en quelques points :
- La compréhension des intentions d’autrui (mieux comprendre l’action des autres)
- La compréhension des émotions lors de la perception d’une émotion, cela servirait à mieux comprendre et mieux déchiffrer les émotions
- Ces neurones seraient responsables du bâillement lorsque nous voyons quelqu’un d’autre bâiller !
- Tout comme le sourire ou le rire… Que l’on dit contagieux !
Un dysfonctionnement de ces neurones miroirs ont été suggéré dans l’autisme.
Ci-dessous une vidéo qui pourrait vous aider à comprendre les neurones miroirs :
Ces quelques phrases vous parlent-telles ? :
- Rentrer dans la peau de l’autre
- Agir à sa place ou parler à sa place
- Tenter de deviner ses intentions
- Se mettre à la place de l’autre
- Se regarder en lui/elle comme dans un miroir.
Ces neurones miroirs jouent un rôle prépondérant dans nos interactions sociales tout comme en thérapie.
« Responsable de mon empathie, mes neurones miroirs vont me faire sentir ce que vous ressentez » et comme vu plus haut :
« Je ne vous dis pas ce que je fais, je fais ce que je vous conseille »
Alors pourquoi certains patients ne suivent pas mes préconisations ? Aurais-je moi-même omis de suivre le conseil que j’ai partagé avec eux ?!
Tout cela pour vous dire…
Le travail « d’accompagnant » ne s’improvise pas. Il requiert des formations spécifiques.
Cet apprentissage continu et l’expérience en cabinet me permettent de m’imprégner de ma mission réelle, d’avoir le cœur à apporter de l’aide aux personnes fragilisées.
A vous soutenir par une écoute active, une médecine 4 P, (Prédictive, préventive, personnalisée et participative) tout en m’appliquant à prendre soin de mon propre équilibre psychologique, physique et cette part de moi-même que j’oublie parfois de nourrir.
« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien » Abbé Pierre
Être sur la même longueur d’onde :
Lors de ma formation en « Health Coaching » à IIN (Institut Integrative Nutrition) aux Etats-Unis, notre professeur J. Rosenthal nous avait dit :
« Lorsque vous jetez un caillou dans l’eau, il provoque des ondes » …
Similaire à ces ondes et pour plus d’alchimie dans nos interactions, entretenez vos neurones miroirs en donnant le bon exemple de vie…
Choisissez de changer pour que les ondes atteignent ceux et celles qui comptent dans votre vie et peut-être votre voisin ou une personne de l’autre côté du continent (Physique quantique).
Remerciements
Je remercie Mme madame Odile Raguin psychologue clinicienne à Lyon. Une personne riche d’enseignement, à l’écoute bienveillante et à laquelle je recommande un bon nombre de mes patients pour « Retrouver l’extraordinaire dans l’ordinaire de la vie ».
Je remercie MmeLara Mazzarino, Kinésiologue à Nice. Une amie qui m’a aidé à me rapprocher de mes valeurs avec des outils simples et concrets. Une thérapeute compétente, remplie de chaleur humaine, d’empathie et surtout d’humour. Pour vous aider à vous reconnecter à vos besoins et à vos rêves avec la méthode Kintsugi.
ET je remercie mes patients ou mes lecteurs à m’apprendre le sens de la vie, à faire face aux difficultés, à explorer toutes les facettes du bien-être physique, mental, social et à appliquer le discernement, la sagesse et la modestie face à la maladie.
L’évolution que prends les médecines alternatives, la médecine fonctionnelle et la biologie préventive auxquelles je me forme ; les nouvelles recherches pertinentes et la collaboration avec certains médecins me permettent de toujours mieux vous accompagner.
Si à l’occasion je me trompe, l’important est de persévérer avec les leçons que l’on a pu en tirer et trouver la bonne démarche vers la solution.
C’est le propre de l’homme !
Belle journée à vous
Laurence Fuhrmann
Les avantages santé du bouillon d'os !
Les avantages santé du bouillon d’os !
Le bouillon d’os a fait beaucoup de bruit et a généré beaucoup de Buzz ces dernières années mais il existe depuis des années voir des siècles !
Si vous avez mon âge, vous vous rappelez bien certainement, de votre grand-mère ou de votre mère qui vous concoctait de bons bouillons de poule aux vermicelles pour booster votre système immunitaire ou lors d'une infection !
Bien qu’il n’existe peu d’études sur l’intérêt du bouillon d’os, il contient un bon nombre de nutriments et d'avantages pour la santé. J’ai tout de même cherché et trouvé un bon nombre de publications scientifiques pour appuyer cet article.
La capacité anti-inflammatoire
Une étude a été publiée en 2021, sur la capacité anti-inflammatoire du bouillon d’os dans la colite ulcéreuse[1].
Cette étude mentionnait les carences nutritionnelles comme déclencheurs de maladies auto-immunes, gastro-intestinales telles que la colite ulcéreuse ou RCH ou MICI.
Le travail de cette étude consistait à déterminer les nutriments présents dans le bouillon osseux et à évaluer leurs propriétés anti-inflammatoires.
Il a été constaté que les AA acides aminés étaient la principale constitution du bouillon de poule et avait la capacité de réduire l’expression de cytokines (molécules) po-inflammatoires et de diminuer les symptômes de la rectocolite hémorragique dont un nombre croissant de personnes sont atteintes.
Riche en collagène
Les os d’animaux, sont riches en protéines, en collagène. Dans le bouillon d’os, la gélatine, le cartilage, les tendons et le tissu conjonctif sont une excellente source d’acides aminés dont la Glycine et la proline, deux acides aminés facilement digestibles.
Le collagène transformé en gélatine lors de la cuisson, ainsi digéré au niveau des l'intestins, produit deux acides aminés (Glycine et proline), tous deux utilisés à leur tour pour synthétiser votre propre collagène.
La glutamine et la perméabilité intestinale
Un autre acide aminé important de la gélatine est la glutamine. Vous fabriquez, dans des conditions optimales, la glutamine dont vous avez besoin mais dans certains cas ou pathologies, vous utilisez beaucoup plus de glutamine[2].
Elle joue un rôle important dans le maintien de la barrière intestinale (Prévenir de la perméabilité intestinale responsable d’un bon nombre de pathologies).
Le terme de « perméabilité intestinale » a tendance à faire fuir un bon nombre de professionnels de santé conventionnels mais l’intestin peut devenir une véritable « passoire » dans certain contexte, influant sur le tube digestif, le transit, la flore intestinale ou sur le microbiote, sur le système immunitaire ainsi que sur la muqueuse.
Des organismes intestinaux, champignons, protéines alimentaires et toxines (LPS, Bactérie Gram-) peuvent alors se frayer un chemin entre les jonctions serrées du grêle ou au pire à travers la paroi intestinale et emprunter la circulation sanguine, une situation responsable d’une inflammation et une réponse immunitaire délétère.
Diminution de l’irritation intestinale ou syndrome de l'intestin irritable
Il a été démontré que les nutriments contenus dans le bouillon d’os, diminuent l’irritation et l’inflammation intestinale tout en renforçant la barrière intestinale[3].
Ce qui limite l’entrée dans le sang, d’un bon nombre de nuisibles :
- De toxiques,
- De déchets,
- De protéines mal digérées et également
- La présence de LPS… tous responsables de l’inflammation systémique de bas grade. ISBG.
Le colon irritable, gros intestin
En plus de renforcer la barrière intestinale, le bouillon d’os améliore la digestion, les douleurs abdominales et les ballonnements, le transit, la diarrhée ou la constipation et les inconforts du système digestif. Il améliorerait les symptômes du côlon irritable ou des maladies inflammatoires de l’intestin. (Crohn, RCH).
La santé ostéoarticulaire
D’autres études soutiennent le bouillon d’os dans la santé ostéoarticulaire en réduisant notamment la douleur et optimise la santé globale des articulations[4]. NB : L’ostéoporose serait également marquée par une réduction des niveaux de collagène dans les os.
Élasticité et hydratation cutanée
Quant à votre santé dermatologique, le derme sous la couche extérieure de votre peau, est composé de collagène et d’acide hyaluronique qui fournissent une structure. De nombreuses études ont démontré le rôle du collagène et de la gélatine dans l’optimisation de l’élasticité et hydratation cutanée[5].
En résumé !
En résumé, ne jetez plus vos carcasses de poulet !
Les os d'animaux contiennent des protéines et acides aminés tels que la glycine et la proline dont votre corps a besoin pour fabriquer son collagène. Le collagène est la protéine la plus abondante dans le corps humain.
En plus de vous apporter de la glucosamine et de la chondroïtine, des composés naturellement présents dans le cartilage et connus pour favoriser la santé des articulations, les bouillons d’os sont savoureux, apaisants, réchauffant.
En parcourant de nombreux articles, certains auteurs mentionnaient le fait que la consommation de bouillon d’os ou de collagène n’améliorerait pas la santé osseuse ou cutané et n'apportait que peu ou pas de vitamines.
NB: Bien que le bouillon de légumes puisse être nutritif, il ne contient pas de collagène OU d’acides aminés.
Mais selon d’autres auteurs, ce n’est pas la manière dont il faut interpréter ces études ou l’intérêt du bouillon d’os.
Le collagène, la gélatine, le bouillon d’os contiennent et fournissent de nombreux éléments que l’on peut dire « constitutifs ». Les acides aminés qu’ils apportent aide votre corps à synthétiser d’autres substrats tels que le collagène.
Des composés uniques
Les os de bœufs donnent accès à la moelle osseuse. Les carcasses de poulet ou de dinde ne le font pas mais elles méritent d’être consommées[6].
Le Docteur Kellyann Petruci ND souligne que les avantages du bouillon d’os résident dans ses composés nutritionnels uniques :
- Des protéines de collagène
- De la glucosamine, chondroïtine et de l’acide hyaluronique
- Des acides aminés comme la glycine, proline, arginine et la glutamine
- Des macro-éléments tels que le calcium, le phosphore et le magnésium
- De l’iode si des os de poissons sont utilisés.
Le médecin Mark Hyman MD que je cite régulièrement, spécialisé en médecine fonctionnelle, nomme le bouillon d’os « Une source unique de protéines », dont une tasse apporte plus de 9gr de protéines !
Protéines hautement digestibles et biodisponibles contrairement à certaines sources de protéines végétales.
Bouillon d’os et migraines
Dans une autre étude, le bouillon d’os réduirait la sensibilité du nerf trijumeau dans la réduction des risques de migraines et sensibilité à la lumière qui l’accompagne.[7]
Recettes du bouillon d’os :
Bien qu’il existe de nombreux bouillon d’os sous forme de suppléments tel que Jarmino, faire votre bouillon d’os s’avère une alternative souvent plus rentable :
- Os biologiques, ou animaux élevés de manière écoresponsable. Bœuf, poulet, poisson ou mélange.
- 1 càs de vinaigre de cidre biologique
- 2 gousses d’ail et 1 oignon hachés
Vous pouvez rajouter des légumes :
- 2 tiges de céleri hachées, quelques carottes, 2 feuilles de laurier sauce, 1 càc sel de mer biologique et de l’eau filtrée.
Couvrir et laissez mijoter pendant au moins 12 heures à 24 heures.
Pour un bouillon de poule, 12 heures sont suffisantes.
Pour une question de temps, le bouillons d’os dans l’autocuiseur est une alternative (moins d’une heure).
Filtrez le bouillon d’os, jeter les légumes et les os et conserver dans des bocaux Mason en verre ou récipient de rangement.
Conserver au réfrigérateur pendant 3 jours en au congélateur pendant 6 Mois !
Selon la gynécologue, Dr Sara Gottfried, M.D., 150 à 250 ml par jour sont recommandés.
Selon un expert en médecine fonctionnelle William Cole, DC, IFMCP, vous pouvez également intégrer le bouillon de poule à :
Smoothies, jus, condiments, légumes sautés, sauces, toniques (bouillon et curcuma), purées, riz ou quinoa à la place de l’eau !
Et au proverbe latin :
« Ceux qui viennent tard à table ne trouvent que des os », après tout, autant en profiter !
Laurence Fuhrmann, Nutrithérapeute, Médecine fonctionnelle. RDV Crenolibre Merci
[1] Laura M: Mar-Solis, Medicina Kaunas. 2021 Nov;57(11):1138. Published online. “Analysis of the Anti-Inflammatory Capacity of Bone Broth in a Murine Model of Ulcerative Colitis”.
[2] Bin Wang, Amino Acids 47, 2143-2154 (2015) Glutamine and intestinal barrier function
[3] Najate Achamrah, Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2017 Jan;20(1):86-91. Glutamine and the regulation of intestinal permeability, from bench to bedside.
[4] Journal of Arthritis, Efficacy of Oral Collagen in Joint Pain – Osteoarthritis and Rheumatoid Arthritis. Woo T. Feb 2017
[5] Maryam Borumand, 2015, Effects of nutritional supplement containing collagen peptides on skin elasticity, hydratation and wrinkles.
[6] Doug Cook, le bouillon d’os est-il sain, CDHF, Canadien Digestif Santé Fondation
[7] Orion J Peterson, J Med Food, 2020. Dec;23(12):1259-1265. Neuroprotective effect of Enriched chicken bone Broth as a Dietary supplement in a modl migraine Mediated by early life stress.
La guerre contre les médecines alternatives
LA GUERRE CONTRE LES MÉDECINES ALTERNATIVES
Pour donner suite aux polémiques sur la naturopathie, j’ai décidé en tant que naturopathe de dénoncer les dérives dangereuses de certains professionnels de santé, les dits naturopathes cités ces derniers mois par les médias et les reporters qui s’acharnent regrettablement contre notre profession toujours pas réglementée.
Ces accusations portent d’énormes préjudices à un bon nombre de naturopathes diplômés qui exercent leur profession de manière consciencieuse en respectant en outre la déontologie dont je vous rappelle ici nos quelques codes :
- Respecter le droit ainsi que les institutions médicales du pays où nous exerçons.
- Respecter la personne humaine, son libre arbitre
- De ne point couper la personne du milieu médical et paramédical, mais au contraire l’encourager à agir en complémentarité
- D’assurer des rapports confraternels et solidaires avec consœurs et confrères
- De respecter le champ d’action essentiel qui demeurera celui de l’éducation, de la prévention primaire active et de la promotion de la santé.
- De reconnaître ses possibilités et ses limites et savoir toujours orienter le consultant vers la forme de médecine la plus adaptée à la situation à savoir psychologue, spécialistes médicaux ou paramédicaux etc.
Doctolib se sépare des pratiques paramédicales
Accusée de référencer des praticiens comme les naturopathes dont je fais partie, la célèbre plateforme Doctolib a été obligée de désinscrire la totalité des thérapeutes de médecines alternatives. Ne nous chercher plus sur cette plateforme qui n’a pas eu d’autres choix que de rompre nos contrats sous la pression du conseil de l’ordre des médecins. Un geste qui s’avère compréhensible.
Des pseudothérapeutes dangereux pour notre profession
La vidéo d’une certaine thérapeute recommandant crûment ou maladroitement la friction « des organes génitaux » pour endormir un enfant malade a rappelé l’enjeu de l’encadrement de nombreuses pratiques, comme la naturopathie, avec ses dérives qui se multiplient, entre homicides involontaires, fervents de préceptes tels que le jeûne souvent mal accompagné ou dangereusement préconisé, du crudivorisme aux autres pratiques alimentaires insouciantes, aux poursuites en justice… Des praticiens soupçonnés de « dérives sectaires » sont dommageables sur la santé de nos patients.
Des pratiques qui mettent en péril notre profession et le sérieux d’un bon nombre de praticiens naturopathes qui choisissent d’abandonner leur titre, leur cabinet par manque de patientèle ou d’ajouter à leur certificat, une nouvelle formation ou diplôme reconnu d’état pour assurer leur survie et rassurer une patientèle hésitante et/ou craintive.
Un meilleur encadrement, pour quand ?
Le syndicat des professionnels de la naturopathie SPN milite pour un encadrement plus strict de l’état et une régulation de cette pratique. Comme stipule sa présidente « il y a du ménage à faire » pointant du doigt un bon nombre d’écoles ne suivant pas les règles d’éthique de la profession : « Nous voulons réguler, organiser, écrémer, c’est une urgence »
Des discours manichéens et simplistes
Une vision qui s’accompagne malheureusement de défiances envers la chimie ou les médicaments allopathiques ce que je réfute. Comme mentionné par un Pr de santé sur TF1 « Malgré la popularité de la naturopathie, celle-ci ne doit pas aboutir à des discours manichéens et simplistes, revenant à dire que la nature c’est bien et que la chimie c’est mal ».
Il suffit en effet de se souvenir de l’espérance de vie il y a plusieurs siècles, alors que l’on mangeait bio et faisait beaucoup d’exercice, cela n’empêchait pas les populations de succomber massivement aux infections, aux épidémies et autres maladies qui circulaient. Des maux que la médecine a contribué à combattre et parfois à éradiquer.[1]
Rassurez-vous, il n’y a pas que de mauvais thérapeutes !
Contrairement à ce qui peut être diffusé par les reportages télévisés ou par les médias, il existe des thérapeutes ou professionnels de santé qui travaillent de manière appliquée et conjointement avec le corps médical à savoir médecins, gastroentérologues et autres spécialistes.
Des thérapeutes qui s’appuient sur la science, les études, pour accompagner leurs clients vers une meilleure qualité de vie.
Des thérapeutes consciencieux qui continuent à se former notamment en médecine fonctionnelle, en nutrithérapie, en phytothérapie et autres pratiques sérieuses, scientifiquement prouvées telle que la biologie appliquée à la nutrition.
Des techniques soutenues et enseignées aux Etats-Unis, en France et en Belgique par de nombreux médecins soucieux de la santé de leurs patients dont je site : Le Pr Castronovo, le Dr Curtay, le Dr Lorrain dont la renommée n’est plus à faire.
Une pratique à laquelle s’ajoutent des conseils de gestion de stress, d’hygiène de vie et de simples rééquilibrages alimentaires*.
*Pour rappel, un naturopathe n’est pas un diététicien, ce dernier est généralement rattaché à un établissement hospitalier, des cliniques ou dans le libéral, il accompagne des patients dans l’élaboration de menus ou adapte leur alimentation en fonction de la pathologie.
La société évolue mais la France reste le maillon faible de l’Europe
La profession de naturopathe est officiellement légalisée et même parfois remboursée dans de nombreux états européens tels que l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Suède, le Portugal, le Royaume-Uni, le Danemark, la Norvège et l’Irlande. Certaines mutuelles en France remboursent la naturopathie mais il reste du chemin !
D’autres pays ont légalisé la naturopathie dont l’Australie, 13 états des Etats-Unis, l’Afrique du Sud et le Canada anglophone.
La naturopathie est reconnue comme 3e médecine traditionnelle par l’OMS depuis 2001, mais en France il n’existe toujours pas de diplôme d’état pour le métier de naturopathe.
Nos voisins helvétiques ont mis une quinzaine d’années à faire reconnaitre la profession de naturopathe. Peut-on espérer que la France suivra les pas et le cahier des charges de la Suisse pour accélérer notre reconnaissance ?
Alors qui choisir ?
Il est difficile de se faire une idée avant de prendre rdv chez un naturopathe à moins d’avoir été recommandé.
Néanmoins, il faut vérifier la formation initiale de votre thérapeute. En cas de doute, choisissez une personne ayant fait une école reconnue par la Fédération des Écoles de Naturopathie (Féna), qui réglemente la profession depuis 1980 ou du Syndicat des Professionnels de la Naturopathie SPN ou de l’OMNES.
Choisissez un praticien qui continue à se former, ayant une certification en phytothérapie voire mieux, un diplôme universitaire (DU) en micronutrition, phytothérapie, médecine fonctionnelle ou autres diplômes d’états.
Rappel aux praticiens qui semblent l’avoir oublié : Le naturopathe est libre d’exercer en profession libérale dès lors qu’il ne se revendique pas médecin et ne procède à aucun acte médical, ni diagnostic (Article L.4161-1 du Code de la santé)
Mon cabinet et ma profession :
Formée en médecine fonctionnelle et nutritionnelle auprès du Pr Castronovo DUE, en phytothérapie et aromathérapie de la faculté de pharmacie de Clermont Ferrand, en nutrithérapie auprès du Dr Curtay, diplômée d’état de Coaching en Développement personnel, je recherche avant tout à accompagner mes patients vers un mieux-être.
Je travaille étroitement avec le corps médical.
Je m’applique à suivre les codes déontologiques de ma profession et de respecter les prescriptions de vos médecins référents.
Lors d’une consultation, je ne suis pas habilitée à poser un diagnostic qui est à la seule initiative de votre médecin ou de votre spécialiste. Dans le cas de maladies chroniques ou autres troubles, c’est notamment par des implications sur votre vie quotidienne, que je serai amenée à vous conseiller.
Mes formations en micronutrition appliquée à la prévention et à la santé et en nutrithérapie me permettent de vous accompagner avec une approche systémique qui se concentre sur l’identification de l’origine de vos troubles et la lutte contre la cause profonde de la maladie. Une pratique basée sur l’évolution de la recherche en science nutritionnelle, génomique et épigénétique[2].
La biologie préventive vient compléter ma pratique. La bonne santé est un savant équilibre entre un grand nombre de systèmes du corps humain, un équilibre que je ne cesserai de partager avec mes patients tout comme avec mes étudiants. Si ces équilibres se rompent, à terme, la maladie peut apparaître.
La compréhension de ses systèmes et la détection précoces de leurs déséquilibres permettent d’anticiper l’apparition de troubles et d’éviter bien des désagréments et de dépenses de santé.
Dans cette optique, je continue à me former en Biologie Médicale appliquée à la Nutrition auprès du Dr Olivier Coudron de l’institut SIIN.
J’ai choisi de travailler avec la biologie d’investigation préventive qui s’avère être un outil pertinent et de référence pour proposer à mes patients, depuis plus de 6 ans, une prise en charge précise, personnalisée et rigoureuse, associant recommandations alimentaires et supplémentation sur mesure en fonction des résultats.
Je collabore notamment avec des laboratoires et comités scientifiques de haut niveau en médecine nutritionnelle, fonctionnelle et anti-âge qui travaillent main dans la main pour étudier les résultats d’analyses en fonction des éléments rapportés par mes patients. En outre, un comité de médecins qui assurent la formation de professionnels de santé, permettant d’acquérir et de renforcer une expertise en médecine préventive et fonctionnelle.
Un exemple significatif de biologie préventive :
La thyroïde :
(En dehors d’autres troubles sous-jacents qui nécessitent l’expertise d’un médecin), cet organe a besoin d’un bon nombre de nutriments pour bien fonctionner : En outre, les hormones Thyroïdiennes sont sous le contrôle de la TSH (que votre médecin dose dans le sang), une hormone produite par l’hypophyse qui contrôle la sécrétion de vos hormones thyroïdiennes.
Pour synthétiser ou fabriquer la thyroxine ou T4 (contenu dans un médicament nommé le Levothyrox), cette glande a besoin d’iode et de tyrosine ainsi qu’un ensemble de nutriments tels que le fer, le sélénium, le zinc et de bons acides gras pour bien fonctionner.
Ne serait-il pas judiciable de doser ces nutriments tels que l’iode afin de corréler la dysfonction avec de possibles carences ? (En 2007, près de 2 milliards de personnes dans le monde étaient carencées en iode).[3]
Et l’alimentation dans tout cela ?
L’adoption d’un régime alimentaire sain tout au long de la vie contribue bien évidemment à prévenir un bon nombre de pathologies, dites de civilisation mais qu’en est-il de la qualité de ces aliments ?
La valeur énergétique des aliments n’apporte plus la quantité de nutriments indispensables à la santé. Nous parlons de calories vides ou creuses.
Prenez pour exemple les légumes qui ont perdu plus de 46% de Calcium, 27% de fer, de cuivre ou de zinc[4]. Il faudrait consommer quatre trois fois plus de brocoli aujourd’hui pour compléter sa carence en calcium ou avaler une cagette d’orange pour retrouver un taux correct de vitamine C des années 40.
Les facteurs sont multiples :
- Des sols appauvris
- Des végétaux cueillis trop tôt
- Des traitements abondants
- Une croissance trop rapide boostée par des engrais
- Des produits ultra-transformés
Plus les rendements liés à la production augmentent, plus la concentration en nutriments diminue dans votre assiette !
La nutrithérapie :
Elle optimise les fonctions, prévient et co-traite (En collaboration avec les médecins) des pathologies par des techniques de changement du comportement alimentaire, les corrections de possibles déficits ou surcharges nutritionnelles, l’utilisation des aliments, des vitamines, des minéraux, des acides gras, des oligo-éléments, des phyto-nutriments et des probiotiques pour optimiser la santé. CFNA
Cette promotion de la santé passe par la restauration de l’énergie, par des bilans et correction des déséquilibres ou déficit nutritionnels, des techniques de coaching avec une conscientisation des pollutions, des toxiques de l’environnement. (Selon une étude américaine, 93% des eaux en bouteille testées contenaient en moyenne 10,4 microparticules de plastiques par litre = PP, PE, polyuréthane PU, PET, BPA, phtalates et colorants etc.).
De nombreuses personnes font du « bashing » contre les compléments, certains en effet ne valent rien, mais des suppléments tels que la vitamine D en hiver sont justifiés ! De nombreuses études à l’appui.[5]
100% de la population non supplémentée est carencée en Magnésium (Moins de 180mg de Mg dans une journée qui compte approx 1800kcal, il serait ridicule de manger plus pour combler nos carences – AJR conseillé 400mg/jour), sans compter les effets antinutritionnels de certains traitements prescrits à outrance :
Les statines effondrent les taux de CoQ10, (le transporteur d’électrons qui permet la fabrication d’énergie et participe à la respiration cellulaire). Cela augmente les risques de déclin cognitif, de diabète 2, d’asthénie, de douleurs musculaires. Au Canada, ce complément est rendu obligatoire lorsqu’un patient est sous Statines.
En effet, on estime que 5 à 10 % des personnes sous statines – voire jusqu’à 22 % selon certaines études – souffrent de troubles musculaires pouvant aller de simples douleurs jusqu’à la rhabdomyolyse (dégénérescence du tissu musculaire)[6].
En résumé
« Une majorité de médecins ne sont pas formés à l’utilisation de ces outils tels que la nutrithérapie. Pour savoir ce que mangent les gens, ça prend du temps. Et malheureusement, la prévention est non reconnue par la sécurité sociale et non remboursée ». Dr JP Curtay
Essayons de travailler ensemble !
Sur ces mots, je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.
Laurence Fuhrmann
Nutrithérapeute, micronutritionniste et Naturopathe malgré tout !
[1] La Naturopathie, médecine alternative Par Thomas Deszpot, Publié le 24/01/2023
[2] LIMS
[3] The Lancet Iodine Deficiency – July, 12, 2008
[4] Thomas, A study on the mineral depletion of the foods Available to us as a Nation over the period of 1940-1990. Nutrition and health 2003 17:85
[5] Cynthia Aranow, MD, Vitamine D and the Immune system. J Investig Med. 2011 Aug; 59(6):881-886
[6] The effect of coenzyme Q10 in statin myopathy. Jan 2013. Neuro Endocrinology letters 33 Suppl 2:98-101
Le Diabète de Type 2
Le diabète de type 2
En France et dans le monde occidental, le nombre de diabétiques ou cas de diabète de type 2 est en constante augmentation.
Le manque d’hygiène de vie, surtout alimentation trop riche et déséquilibrée (graisses et sucres), le manque d’activité ou d'exercices physiques, le stress et la société de consommation poussent les individus vers des pathologies en constante augmentation telles que l’hypertension ou artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète, le surpoids ou l'obésité et autres complications du diabète (Infarctus, Rétinopathie) etc.
Le diabète type 2 de nos jours :
Nous consommons 50kg de sucre (glucides) par personne et par an contre 2.4kg en 1840. A cette époque, le sucre provenait essentiellement de la canne cultivée dans les colonies.
L’ANSES recommande aux pouvoirs publics de limiter la disponibilité de produits sucrés en distribution automatique en particulier dans les lieux d’éducation ?? Qu’en est-il ? Et de prendre des mesures visant à limiter l’incitation à la consommation de produits sucrés (publicité, audio etc.) [1].
Les édulcorants :
Remplacer le sucre par des édulcorants augmente le risque de développer un diabète de type 2, altère l’équilibre de la flore bactérienne intestinale entraînant une intolérance au glucose[2] avec un risque accru de gain de poids.
Définition du diabète de type 2 ou diabète sucré :
D'une manière générale, le diabète peut être divisé en deux catégories : Types de diabètes
- Le diabète à médiation immunitaire (diabète de type 1)
- Le diabète à médiation non immunitaire (diabète de type 2)
Le diabète de type 2 est un trouble métabolique courant caractérisé par une hyperglycémie chronique. Il apparaît généralement après 40 ans et peut être méconnu pendant plusieurs années.
Les meilleurs prédicteurs ou dépistage de cette pathologie sont une glycémie à jeun élevée, l’obésité et une altération de l’action de l’insuline :
- Le pré-diabète : Hyperglycémie à jeun dépistage sanguin (Diagnostic de diabète) : Glycémie entre 1.10 g/l (6.1 mmol/l) et 1.25 g/l (6.9 mmol/l) après un jeûne de plus de 8 heures.
- Le diabète dit sucré : Est défini par l’élévation chronique de la concentration ou taux de glucose dans le sang (hyperglycémie, trouble de la sécrétion et/ou action de l’insuline).
- Une glycémie > 1.26g/l (7.0 mmol/g)
- Ou symptômes de diabète : Personnes diabétiques peuvent présenter une polyurie (fréquente envie d'uriner ou miction fréquente), polydipsie (soif fréquente), amaigrissement
- Ou glycémie > 2g/l.
Le glucose est un ose
Un ose est un sucre ! Il est d’origine exogène (alimentation) ou endogène (glycogène, graisses ou protéines transformées en glucose lors de la néoglucogénèse/jeûne).
La régulation de la glycémie :
Lorsque votre glycémie est élevée : L’insuline, hormone hypoglycémiante produite par le pancréas, se fixe à des récepteurs dans les parois cellulaires et permet au sucre de rentrer dans la cellule via des transporteurs type Glut et se stocker sous forme de glycogène.
Lorsque votre glycémie est basse : Le glucagon est une hormone produite par le pancréas dont la fonction permet d’augmenter la glycémie. Il mobilise le glycogène (sucre stocké) au niveau du foie pour le libérer dans le sang.
Les facteurs de risques et l'étiologie (causes) :
- Un surpoids ou une obésité[3] (IMC > 25 kg/m²)
- Un antécédent de diabète familial au premier degré (père, mère, frère[s], sœurs)
- Une origine non caucasienne
- Chez les femmes, un antécédent de diabète gestationnel ou de naissance d’un enfant pesant plus de 4 kg
- Une hypertension artérielle HTA traitée ou non traitée
- Une dyslipidémie (LDL, Triglycérides) traitée ou non traitée
- Un traitement pouvant induire un diabète (antipsychotiques atypiques, corticoïdes, etc.) ou un antécédent de diabète induit
Les traitements allopathiques (Diabétologue) souvent préconisés pour les diabètiques :
Traitement hypoglycémiant (antidiabétique) de type Metformine, (et injections d'insuline selon le taux de glucose ou glycémie à jeun ou HbA1c) : Insulinodépendant.
Evaluation des risques cardiovasculaires : Statine etc.
Des conseils diététiques (Les personnes atteintes de diabètes peuvent également souffrir d'hypoglycémie).
Activité physique (Cardiologue : Eventuel bilan à l’effort)
Espérance de vie réduite et prévalence :
Espérance de vie réduite en raison d’un risque accru de maladie cardiovasculaire, pression artérielle, d’accident vasculaire cérébral AVC, de neuropathie périphérique, de cécité et d’amputation etc.
Sur 23,6 millions d'Américains touchés, 90 % ont un diagnostic clinique de diabète de type 2. En France, plus de 3,5 millions de personnes sont traitées par médicament pour un diabète.[4]
Il y a quelques années, le diabète de l’enfant était essentiellement considéré comme étant de type 1. (Forme autoimmune qui mène à une déficience en sécrétion d’insuline). Le diabète 2 est maintenant une pathologie que l’on retrouve en pédiatrie. Selon une étude américaine, soit 1,5 pour 1500 adolescents âgées de 12 à 19 ans étaient diabétiques entre 1988-1994[5].
En 2010, le diabète touchait 6.6% de la population mondiale soit un peu plus de 285 millions de personnes. On l’estime à 7.1% en 2030. NB : En Amérique du nord, on l’estime à 10.2%.[6]
Cette épidémie représente un défi économique et social croissant que les stratégies thérapeutiques, nutritionnelles, pharmacologiques tentent d’enrayer.
Quels que soient les cas, une constante fonctionnelle est l’insulinorésistance caractérisée par une diminution de l’action de l’insuline. (Le sucre sanguin ne rentre pas dans la cellule)
NB : Le rôle de la mitochondrie serait impliqué[7] (Nos petits poumons cellulaires indispensables à la production d’énergie (ATP) de la cellule). En effet un défaut de fonctionnement de cette centrale énergétique pourrait être impliqué dans les mécanismes d’utilisation du glucose et des lipides.
La résistance à l’insuline et ses mécanismes :
La résistance à l’insuline se traduit par la réduction de captation du glucose (sucre) au niveau des tissus cibles ou des cellules musculaires en particulier. Les cellules deviennent moins sensibles à cette hormone (insuline) et le glucose reste dans le sang → élévation de la glycémie.
La régulation de la concentration de glucose (sucre) dans le sang est sous la dépendance de l’insuline. Elle favorise donc le stockage du glucose.
L’insulinorésistance est souvent accompagnée d’un surpoids abdominal (tour de taille supérieur à 102cm chez les hommes et 88cm chez les femmes).
Les bilans sanguins ou biologiques en médecine courante :
- La glycémie à jeun
- HbA1c : Hémoglobine glycée, profil de la glycémie sur 3 mois
- Le HOMA : Très rarement prescrit : Résistance à l’insuline augmentée. Sa base est le rapport entre insulinémie et glycémie.
- Le QUICKI : Très rarement prescrit : Index de sensibilité etc.
La prise en charge en médecine fonctionnelle et les tests de résistance à l’insuline :
- Analyses biologiques :
Un ensemble d’analyses biologiques permet d’évaluer le niveau de micronutriments qui sont impliqués dans le développement de troubles métaboliques tels que l’obésité, le diabète de type 2 et le syndrome métabolique.
« Les causes de ces pathologies sont à rechercher, en ce qui concerne le régime alimentaire, plus au niveau qualitatif que quantitatif. Sur les 50 dernières années, les apports caloriques n’ont pas significativement augmenté et ceux en graisses ont même plutôt diminué. Il apparaît que les facteurs responsables de la résistance à l’insuline s’érigent de plus en plus comme des acteurs fondamentaux dans l’apparition des troubles métaboliques »[8].
Quelques exemples d’analyses préconisées :
- Le profil des acides gras : Ils ont une importance capitale pour le bon fonctionnement de nos cellules et de nos récepteurs à l’insuline
- Les indices HOMA et QUICKI : Evaluent la résistance et la sensibilité à l’insuline
- Le Chrome : Nécessaire à l’activité du récepteur à l’insuline
- Le magnésium : Sa carence contribue à la résistance à l’insuline
- Les dosages de la TSH (Thyroïde), de diverses vitamines, du sélénium, du zinc sont également inclus dans ces bilans d'investigation préventive ou spécifiques.
- Microbiote intestinal (si besoin – Dysbiose, SIBO, Candidose)
- Autres paramètres selon la clinique
- Une hygiène de vie saine :
La prévention agit sur les déterminants socio-environnementaux et les comportements favorables à la santé à savoir :
- Alimentation saine (Réglage alimentaire)
- Activité physique (Reprise d’une activité physique en accord avec votre médecin prescripteur)
- Gestion du stress : (Pulsions sucrées, hypnose, Burn in, Burn out etc)
- Prise en charge des carences alimentaires et micro-nutritionnelles* sur la base de la médecine 4P :
- Prédictive
- Personnalisée
- Préventive
- Participative
Selon le Pr Leroy Hood, biologiste américain « l’art médical nécessite une transformation vers une discipline proactive avec comme objectif ultime la santé globale de l’individu ».
Le patient devient acteur et donc participatif au projet thérapeutique. La médecine intégrative place le patient au cœur de la réflexion et pas seulement sa maladie.
*Il existe de nombreuses alternatives thérapeutiques, exemple :
Un complément aussi efficace que la metformine ? La berbérine. Il constitue le traitement de choix pour lutter contre le diabète de type 2. Ses actions principales :
- Protège les cellules-bêta du pancréas (Qui fabriquent l’insuline)
- Booste la synthèse d’insuline
- Augmente l’activité des transporteurs et des récepteurs à l’insuline
- Favorise l’utilisation du glucose comme source d’énergie etc.
- Réduit les triglycérides et le cholestérol et améliore votre microbiote Etc.
Des laboratoires proposent une association synergique de plantes, de vitamines et d’oligoéléments pour maintenir le taux normal de glucide sanguin*.
*NB : Un complément alimentaire ne peut pas remplacer une hygiène de vie et alimentaire équilibrée.
- Questionnaires sur le diabète de type 2
Evaluer votre risque de diabète de type 2 : Basé sur le test validé FINDDRISC (Finnish Diabetes Risk Score).
Evaluer vos symptômes physiques généraux. Prend en compte l’intensité et la fréquence de divers symptômes de différents systèmes.[9]
Médecine intégrative et autonomie :
La médecine intégrative incite non seulement à être « participatif », mais également à devenir acteur de sa santé et autonome dans la gestion de celle-ci.
Le patient doit rester au cœur de sa santé et sa prise en charge ne doit pas uniquement consister à donner un médicament pour un symptôme.
Pour optimiser votre prise en charge ou pour plus de questions – Contactez Laurence Fuhrmann
À propos du diabète de type 2
[1] ANSES Sucres dans l’alimentation - 2018
[2] NIH Curr Diabetes Rev.2018 ; 14 (4) :350-362. Aspartame : Should Individuals with type 2 Diab be takin git ?
[3] Has-Santé, Guide Parcours de Soins, Diabète de type 2 de l’adulte Mars 2014
[4] Santé Publique France, 2021
[5] Santé Publique France, 2002 L’apparition du diabète de type 2 chez l’enfant.
[6] Enfance-Adolescence-Diabete.org – Internation Diabetes Federation.
[7] Med Sci (Paris) 2008 ; 24 : 127-128, INSERM, Insulinorésistance et Fonction Mitochondriale. Rémy Burcelin.
[8] LIMS – Laboratoire d’analyses Médicales- BIP Métabolisme -
[9] Bionutrics-QSM Questionnaire des symptômes médicaux
La colopathie fonctionnelle et les MICI
Les MICI (maladies inflammatoires intestinales) et colopathie fonctionnelle
La colopathie fonctionnelle et les maladies inflammatoires de l’intestin (maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique/RCH)
Plus je pratique la médecine fonctionnelle et plus je me rends compte de l’importance de l’intestin, un système organique majeur pour obtenir une santé optimale.
En médecine fonctionnelle, nous comprenons que la guérison du corps commence par la guérison de l’intestin grêle/Côlon.
Notre intestin et les tonnes ou milliards de bactéries qui y résident (essentiellement dans le côlon ou le Gros intestin) régulent un bon nombre de fonctions, de la synthèse des vitamines, au contrôle de notre système immunitaire/immunité, de notre fonction cérébrale au système métabolique, du système digestif à la gestion de notre poids.
La santé de notre microbiote est devenue une priorité absolue, soit des micro-organismes 10 fois plus nombreux que toutes les cellules de notre corps !
Les causes ?
Notre vie moderne est délétère pour notre santé intestinale y compris la paroi intestinale (muqueuse). Le régime occidental est appauvri en nutriments essentiels à nos bactéries intestinales (Micro-organismes, flore intestinale, microbiote).
Les produits chimiques, les aliments transformés, l'excès de glucides simples (Sucres), les toxines environnementales, les antibiotiques en excès, les perturbateurs endocriniens, ne font qu’aggraver la situation et sont largement dommageables pour notre santé intestinale (Perméabilité intestinale, barrière intestinale, Maladies auto-immunes, transit intestinal perturbé, diarrhée, sécrétion de mucus dans les selles, allergies et autres troubles fonctionnels)
Et les personnes atteintes de douleurs abdominales, ballonnement : Syndrome de l'intestin irritable, malabsorptions des nutriments, syndrome du côlon irritable, troubles intestinaux associés à des troubles du métabolismes, germes, microbes en excès (Proliférations excessives de bactéries, Gram -, flatulences odorantes ou de fermentation), mal au ventre, gêne, inconfort ou colique spasmodique)
Une altération de la barrière intestinale pouvant conduire à des troubles de malabsorptions, carence nutritionnelles, troubles neurologiques ou psychologiques (antidépresseurs, altération du comportement, problèmes de concentration, mémorisation, irritabilité et anxiété...)
Des aliments ultra-transformés, riches en sucre raffinés, amidons, pauvres en fibres alimentaires et prébiotiques. En outre, certains d’entre nous sommes également polymédiqués.
Comme un jardin intérieur, notre intestin est envahi de mauvaises herbes qui prennent le dessus.
Le stress chronique est une des principales raison de consultation : Les cas d’anxiété et de dépression sont en hausse de 25 % dans le monde en raison de la pandémie de COVID-19 - OMS Mars 2022.
Etat des lieux sur les MICI ?
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI- maladies auto-immunes) font partie des priorités de santé publique en gastroentérologie du fait de leur prévalence en augmentation, de leur chronicité, de leur fort retentissement sur la qualité de vie des malades en ALD (Affection longue durée).
Au total, l’analyse estime qu’environ 5,1 millions de personnes ont été prises en charge en 2016 pour une pathologie digestive, dont 1 million pour pathologies chroniques, en augmentation de 8% par rapport à 2012 (soit 2% par an environ).
Pour les MICI, les estimations sont proches des estimations réalisées par la CNAM en 2015 qui retrouvait 212 700 individus avec une MICI en France.
NB : Plus de 20 millions d’américains souffrent de colopathie fonctionnelle, de troubles digestifs.
Des troubles responsables d’un bon nombre de pathologies :
- Acné
- Troubles de l’humeur
- Maladie auto-immune
- Troubles thyroïdiens
- Troubles du transit : Colite, constipation, diarrhées (Fermentation, putréfaction), ballonnements, flatulences ou gaz en lien ou pas avec certains aliments ou intolérances alimentaires (gluten/gliadine, oeuf, soja, laitage/lactose, fromages)
- Problèmes de concentration, mémorisation
- Dépression, anxiété
- Troubles ostéo-articulaire, musculaires (crampes...)
- Et la plus part des maladies chroniques de civilisation (Troubles métaboliques, hypertension, obésité, reflux gastriques)
Maintenir cette santé intestinale n’est pas évidente et s’appuie sur un programme spécifique :
Programme 4 P :
- Précis,
- Prédictif,
- Préventif et
- Participatif
Une méthode théorisée par un biologiste américain, le Pr Leroy Hood. Selon ce chercheur :
« L’art médical nécessite une transformation vers une discipline proactive avec comme objectif ultime la santé globale de l’individu »
Les médecines traditionnelles (MTC, Naturopathie, Ayurvéda …) ne fonctionnent pas autrement. Le concept de ces thérapies se base sur le déséquilibre du terrain qui provoque la maladie.
Devenir acteur de sa santé fait partie de la médecine intégrative. Cela peut commencer par un apprentissage du bon questionnement mais la prise en charge ne consiste pas juste à donner un médicament pour un symptôme.
La médecine 4 R :
En médecine fonctionnelle, nous parlons de la médecine 4 R. « Repair, Replace, Regenerate and Reprogram »
- Supprimer
- Remplacer
- Réinoculer
- Réparer
La médecine du futur se dessine grâce à l’émergence de nouvelles approches thérapeutiques nécessitant des thérapeutes formés à ces nouvelles compétences.
NB : Contrairement à la croyance populaire, les symptômes ne sont pas toujours liés à l’endroit auquel ils sont associés !
Si vous souffrez d’acné, d’asthme ou de dépression, les causes profondes peuvent être localisées au niveau de votre tractus gastro-intestinal.
- Supprimer
Tout d’abord, le praticien vous aidera à identifier et supprimer les facteurs ou les intrus qui peuvent contribuer à vos symptômes : (SIBO: Prolifération bactérienne, Candidose : Prolifération fongique etc.), aliments riches en gluten, sucres transformés, produits raffinés, défaut de mastication)
Aliments, stress et autres agents pathogènes à travers une variété de tests, d’hygiène de vie, de traitements spécifiques et ciblés.
- Remplacer
Certains tests peuvent déterminer les facteurs qui doivent être améliorés : Exemple Digestion défectueuse (enzymes digestives, acidité gastrique réduite/HCL: hypochlorhydrie (Tension abdominale, reflux gastrique, brûlure d'estomac, selles odorantes, flatulences et ballonnements)
- Réinoculer
La variété de votre microbiote intestinal est essentielle à une bonne santé :
Aliments fermentés, prébiotiques (nourriture pour des bactéries coliques, flore intestinale), FOS, fibre solubles, probiotiques (souches bactériennes, bonnes bactéries)
- Réparer
Réparer la muqueuse de votre intestin peut prendre du temps. En plus d’une alimentation saine, une variété d'aliments et de suppléments peuvent aider à réduire l'inflammation et à soutenir l'absorption, le système immunitaire (d'autant plus du système nerveux), le renouvellement cellulaire de votre tube digestif, tels que :
- Acides gras oméga 3
- Glutamine
- Zinc,
- Vitamine D
- FUT2 : Entretenir le mucus qui couvre la muqueuse intestinale.
- Lactase pour les intolérants au lactose (Déficit en lactase, une enzyme qui permet d'hydrolyser le lactose/digérer)
Des études démontrent les effets des acides aminés sur la réduction de l'inflammation, le stress oxydatif et la mort cellulaire dans l'intestin en présence de MICI (maladies inflammatoires chronique de l'intestin). Notamment la glycine, qui aurait une activité anti-inflammatoire et immuno-modulatrice. Elle régulerait négativement des molécules pro-inflammatoires (Cytokines)[2].
La gestion du stress
Elle devient une priorité de nos jours avec des thérapies ciblées tels que la mindfulness, la relaxation, l’hypnose : cette dernière ayant des effets bénéfiques sur les symptômes du SII (Syndrome intestin irritable), nombreuses études à l’appui.[3]
A qui s’adresse la méthode ?
Ma méthode se fonde sur une approche globale incluant différentes approches thérapeutiques complémentaires dans la prise en charge de mes patients, autrement qualifiée de médecine intégrative.
Patients souffrant de problèmes digestifs (Diagnostic par votre gastro-entérologue ou médecin traitant), intolérances, problèmes neuro-hormonaux, intoxications, inflammations, perméabilité intestinale, maladies auto-immunes, allergies, peuvent bénéficier de cette méthode…
Les bilans d’investigation préventive
« Aujourd'hui, la médecine reste essentiellement orientée sur la maladie. Or, la maladie survient souvent comme la conséquence de dysfonctionnements, déficits et déséquilibres liés à l'âge, au régime alimentaire, au style de vie, à l'environnement… »[4].
Je m’appuie sur des outils permettant d'identifier ces déséquilibres dans le but de les corriger de façon précise et personnalisée. Ce sont des analyses indispensables à la Santé dans un cadre préventif ou curatif. Ces analyses sont toutefois non remboursées par la SS.
Afin de cibler la prise en charge, j’utilise notamment le bilan d’exploration du microbiote, écosystème intestinal.
✔ évaluer son microbiote intestinal (micro-organismes)
✔ disposer d'outils et de conseils afin de l'optimiser et de soutenir son capital santé
« Inspiré par les milliers de publications impliquant le microbiote dans la santé et la genèse de la plupart des maladies, le Laboratoire( LIMS-mbnext) avec lequel je travaille a développé un outil innovant, pointu et performant permettant l'évaluation précise, quantitative et qualitative des bactéries intestinales : la Métagénomique ciblée ».
NB : La prise en charge consiste en :
- Consultation 1h15 d'évaluation - Alimentation/digestif/antécédents etc. Journal alimentaire, divers questionnaires à remplir et bilan préconisé.
- Résultats analyses (7 à 20 jours) - Consultation 45 minutes - compte rendu et préconisations thérapeutiques
- Consultation de 45 minutes → Retour d'expérience et réévaluation de l'état de santé.
NB : Ce processus de prise en charge est important mais pas obligatoire - Il peut être étalé sur le temps au cas par cas et selon le motif. L'assurance maladie ne couvre pas ces prestations. Certaines mutuelles peuvent prendre en charge la consultation initiale. Ces restrictions ne doivent pas être une barrière à votre prise en charge ; j'évalue chaque dossier en fonction de la situation du moment, du motif et des bilans préconisés. Merci
Laurence Fuhrmann - RDV Crenolibre
NB : Les informations contenues dans cet article sont destinées à votre usage éducatif uniquement ; elles ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'autres professionnels de la santé qualifiés pour toute question que vous pourriez avoir concernant une condition médicale et avant d'entreprendre un régime, un supplément ou un autre programme de santé.
[1] Etat des lieux de l'hépato-gastroentérologie en France - Rapport synthétique Mars 2020
[2] Yulan Liu, Wiuying Wang and Chien-An Andy Hu. Nutriments.2017 Sept. 9(9) :920. Therapeutic Potential Of Amino Acid in Inflammatory Bowel Disease.
[3] A N Webb, RH Kukuruzovic, A G Gatto-Smith, SM Sawyer. Hypnotherapy for treatment of irritable bowel syndrome. Review Cochrane Database Syst Rev. 2007 Oct 17 ;(4) :CD005110
[4] LIMS-mbnext.be
Consommez-vous trop de protéines ?
Votre médecin ou thérapeute souhaite que vous consommiez moins de viande ?
Lorsque l’on pense « protéines », on associe souvent ce mot à des aliments comme la viande, la volaille et les œufs.
Mais qu’en est-il des aliments provenant des plantes ?
Des aliments comme les lentilles, le quinoa qui sont également de bonnes sources de protéines.
Alors avant de jeter un steak sur le BBQ, essayez d’intégrer un peu plus de protéines végétales à votre alimentation !
A en juger les « shakes » et « les barres protéinées » sur le marché, avons-nous vraiment besoin d’autant de protéines ?
La plus part des américains en consomment 2 fois plus qu’ils en ont besoin. (Mayo Clinic Health System)
NB : Sportifs : Vous ne pouvez pas développer vos muscles sans l’exercice qui va avec ! Le corps ne peut pas stocker les protéines : L’excès de calories sera stocké sous forme de graisse.
Les avantages des protéines végétales
De nombreuses protéines végétales contiennent des fibres, peu de matières grasses et une quantité non négligeable de vitamines et minéraux !
Les recommandations
La quantité moyenne recommandée pour un adulte est :
0.8gr par kg de poids par jour
Soit une personne qui pèse environ 75kg devra consommer 60gr de protéines par jour.
Les sportifs réguliers :
1 à 1.5 gr par kg de poids par jour. Ne pas dépasser 1.6 gr par poids corporel par jour. Comme vu ci-dessus, la prise de complément protéiné ne remplace pas l’entraînement. En savoir plus
Les personnes âgées :
Autour de 40 à 50 ans, la Sarcopénie pointe son nez (perte de masse musculaire en vieillissant – Facteur de fragilité de la personne âgée).
L’apport devrait être augmenté à 1g de protéines par kilo de poids par jour soit environ 75 gr de protéines pour 75 kilos.
- 235gr de lentilles ou haricots rouges cuits contient environ 20gr de protéines
- 313 gr de pois chiches cuits contient 20 gr de protéines
- 100 gr de viande, contient environ entre 17 à 23gr de protéines
Comment obtenir suffisamment de protéines avec des végétaux ?
Houmous :
- 1/3 de tasse d’houmous contient 6 gr de protéine.
Recette houmous :
- 250gr pois chiche cuit ou en conserve (bio de préférence)
- 1 càs huile d’olive et 2 càc de Tahin
- ½ jus de citron
- 1 càc de graines de cumin
- 1 pincée de paprika
- (Quelques Tomates séchées, poivron rouge, haricot rouge cuit au choix !)
Tofu :
½ tasse de Tofu contient 10 gr de protéines. A la poêle sauté, mélangé dans un smoothies, tofu soyeux pour remplacer les œufs dans une mousse au citron ?
Recette mousse au citron
- Un bloc de 400gr tofu soyeux
- 2 citron bio
- 1 càc d’agar-agar
- 2 cm de gingembre frais
Râper le gingembre frais, râper les citrons et presser le jus, verser dans une casserole, porter à ébullition et ajouter l’agar-agar au tamis, laisser prendre l’agar-agar. Refroidir, ajouter le tofu soyeux en mixant, réfrigérer 3 heures !
Quinoa :
½ tasse de quinoa fournit 4 gr de protéines. Un substitut du riz ou du taboulé maison. Bien rincer avant de faire cuire.
Noix ou oléagineux :
Une portion de 28 grammes de noix fournit environ 3 à 7 gr de protéines ! Choisissez les non salés et introduisez les dans vos salades, vos céréales, votre quinoa et au goûter !
Les légumineuses :
Une ½ tasse fournit 7 à 10 gr de protéines.
Haricot dans un chili, tacos ou salades, lentilles en entrée ?
Mélanger pour une tartinade avec une Escalivade de poivron rouge ? Un délice.
Rajouter de lentilles corail à vos soupes le soir pour rassasier vos estomacs gourmant !
Le meilleur moment pour les consommer ?
Il est recommandé de les répartir sur la journée.
Choisissez de manger protéiné dès le petit matin : Booste la synthèse de dopamine (concentration, mémorisation) →
Certaines études récentes montrent que le déplacement de certaines protéines du souper au petit-déjeuner peut aider à la gestion du poids en diminuant la faim et les fringales tout au long de la journée. (Mayo Clinic M Dorfner - 2017)
Recette galettes protéinées pour le petit déjeuner :
- 130gr flocons d’avoine
- 2 œufs biologiques
- 300cl de lait de riz (laissez poser 10 minutes)
- Graines de votre choix et épices
- Mélanger le tout et faire cuire comme des pancakes.
Les porridges sont une autres alternatives : Flocons d’avoine, graines de chia, boisson d’avoine, fruits rouges !
Et privilégiez les protéines végétales le soir : Booste la synthèse de la sérotonine (hormone de l’apaisement, précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil !)
Si vous utilisez un complément protéiné : (Un supplément intéressant pour les végétariens et les végétaliens)
Mais attention : Choisissez une boisson pauvre en gras saturé, sans sucre ou moins de 5gr, moins de 200 calories, généralement les portions sont généralement 75gr de protéines pour 100gr (végétale ou whey protéines – animales).
NB : Privilégiez des protéines biologiques sans colorants artificiels et conservateurs.
Et si vous en consommiez trop? Un exemple :
- Un œuf dur, une banane et un yaourt grec = 20 gr de protéines
- Un muesli ? 8.5 gr pour 100 gr
- 100 gr de poulet, une demi-tasse de riz et ½ tasse de légumes = 25 gr protéines
- 100 gr de crudités en moyenne : 4 gr de protéines
- Un steak et une purée de pomme de terre : 30 gr de protéines ou une quiche en soirée ? 11gr/100gr
A cela viennent s’ajouter, les oléagineux, les desserts…
NB : Les maladies cardiovasculaires
Jusqu’à 80 % des maladies du cœur et des AVC précoces peuvent être évités en adoptant un mode de vie sain, y compris une saine alimentation.
Les gras saturés (que l’on appelle aussi acides gras saturés) sont présents naturellement dans les produits d’origine animale, tels que les viandes, les œufs et les produits laitiers, ainsi que dans certaines huiles végétales, comme les huiles de noix de coco, de palme et de palmiste.
Ces dernières que l’on retrouve également dans la pâtisserie et la boulangerie ainsi que les produits alimentaires frits et transformés.
En excès, ces acides gras saturés sont associés à une augmentation des risques CV. Ce qui ne veut pas dire, que vous ne pouvez pas en consommer !
Ce n’est qu’une question de qualité, de quantité et de biodisponibilité * !
*La biodisponibilité désigne la quantité du nutriment qui atteint la circulation sanguine et est disponible pour l'organisme comparé à la quantité ingérée.
NB : Une mauvaise mastication, le stress, l’hypochlorhydrie diminuent la biodisponibilité d’un aliment.
La pandémie, vous a-t-elle rendu anxieux?
La pandémie vous a-t-elle rendu anxieux?
Avons-nous atteint le stade endémique ? Sommes-nous sortis de la Covid-19 ? Devons-nous adopter un état d’esprit selon lequel le virus fait maintenant partie de nos vies, comme la grippe et continuer à vaquer à nos habitudes ?
Au fur et à mesure que de nouveaux variants « Covid » apparaissent avec la fluctuation de nouveaux cas, des questions apparaissent mais sans réponse définitive, ce qui entraîne une fatigue mentale, l'augmentation de l’anxiété, de la dépression et de colère persistante.
Deux ans déjà depuis le début de la pandémie.
Les patients sont frustrés, anxieux. (Mayo Clinic). Ils hésitent entre : Je vais au cinéma ou pas, je pars en vacances ou pas, je mets le masque ou pas…
Cet état récurrent d’anxiété est mentalement épuisant, fatigant.
La recherche a montré tout au long de la pandémie, une augmentation croissante de frustration, d’agitation et de colère, cette dernière nommée « Colère pandémique » par le corps médical, est un véritable problème de santé mentale auquel de nombreuses personnes sont confrontés. [1]
La colère pandémique
Alors comment réagir ? Nos nerfs sont à vif, on s’agace facilement… Ce virus joue avec nos humeurs… Les flux d’informations en continu, les restrictions sanitaires, retour du pass-sanitaire ou pas ? Une incertitude et une angoisse qui se traduisent par une humeur négative qui finit par affecter notre entourage et nous-même.
Quelques idées pour y voir plus clair
- Prenez du recul, observez et cesser de ruminer
Respirez profondément, couper le téléphone un weekend, limiter le JT de 20h et faites attention à ce qui se passe sur le moment, sans juger…
Que remarquez-vous ?
- De la colère ?
- De la frustration ?
- Une sensation d’oppression ?
- Une sensation de chaleur ?
- La mâchoire se serre, comme une envie de hurler, de crier ?
- L’envie de s’enfuir ?
Le simple fait de ralentir et d’observer « la colère » par exemple, peut la rendre moins écrasante.
Rumination ? Elle est connue pour entraîner des niveaux élevés d’anxiété et de dépression.
Connaissez-vous le signe rouge STOP ?
Dès que vous sentez votre esprit s’emballer, mettez un terme à ce petit vélo en imaginant un grand signe STOP. Respirez… Vous pouvez aussi imaginer une gerbille qui tourne dans son moulin… Donnez-lui un nom « BOB » et dites-lui d’arrêter de tourner !
- Autoriser la colère à être présente
Les gens essaient souvent d’éviter ou de se débarrasser d’expériences désagréables, y compris les pensées et les émotions… Par exemple : S’en prendre à quelqu’un peut vous faire sentir mieux.
Contrôler l’incontrôlable et essayer de se débarrasser de sensations négatives est difficile. Cela ne signifie pas que vous devez accepter la situation qui vous a mis en colère, mais essayez de consacrer votre énergie à apprendre à contrôler la manière dont vous réagissez.
- Tout contrôler ?
On ne peut pas contrôler l’avis des gens, le surplus d’informations quotidiens, les désaccords de certains sur la politique, sur les restrictions de travail et autres situations liées à la crise actuelle ; informations auxquelles viennent s’ajouter la guerre en Ukraine, les conséquences géopolitiques, les prix qui flambent, les conflits, et surtout après deux ans de crise sanitaire !
Non, nous ne sommes pas des " Wonder Women" ou des "Superman" !
Vous vous êtes certainement posés cette question : « A-t-on le droit de se plaindre? Nous ne sommes pas sous les bombes en France »… mais l’empathie est un facteur d’anxiété majeur… s’identifier à ces gens qui vivent sans toit, qui ont perdu un proche et tous leurs repères »… Acceptez qu’il soit normal de se sentir mal dans la situation actuelle.
Et c’est le moment d’adapter notre mode de vie à ces défis qui nous préoccupent.
- Choisissez une action efficace
Qu’est ce qui a fonctionné pour vous de par le passé ? Bien que cette pandémie ou situation soit une situation unique dans nos vies, elle n’est certainement pas la première mauvaise expérience que vous avez vécue ?
Si quelque chose a fonctionné dans le passé, cela fonctionnera à nouveau !
Quelles étaient vos stratégies ?
- Un bain, une douche ?
- La prière
- La méditation ?
- Un bon livre ?
- La pleine conscience ? C’est une technique reconnue à travers de nombreuses études pour ses effets calmants et apaisants sur nos émotions désagréables.
- L’exercice physique ? Une routine régulière est un moyen efficace pour réduire l’anxiété et booster la synthèse du BDNF (En savoir plus).
Des attitudes simples, comme prendre ses repas à heures régulières et se coucher à la même heure même les weekends, aident votre corps à réguler votre rythme.
- Cuisinez ou pelez des pommes de terre en pleine conscience (sans penser à autre chose) fait partie d’une de mes stratégies !
Attention à l’automédication : Café, drogues, alcool, marijuana pour atténuer l’anxiété ou le manque d’énergie nuisent à votre santé et peuvent aggraver la dépression et l’anxiété[2].
D’autres solutions ?
- Le yoga (ASANA REBEL) quelques € par mois, une APPS efficace et très professionnelle (Version française et anglaise) APPS Android/Apple - En savoir plus.
- Un bilan de terrain "Protéomis" et une approche phyto-thérapeutique personnalisée selon le résultat de votre bilan pour gérer les troubles sérotoninergiques ou de stress chronique : Plus d’informations suivez ce lien
- L’auto-hypnose Plus d’information suivez ce lien: Utilisée par des professionnels de santé, psychologues, médecins, l'auto-hypnose permet la prise en charge d’un bon nombre de pathologies :
On retrouve notamment : l’anxiété, les phobies, les troubles du sommeil, les troubles alimentaires, les douleurs chroniques ou le syndrome du côlon irritable. L’auto-hypnose est facilement pratiquée à domicile (ou au travail). Les exercices appris en consultation vous permettent d’entrer rapidement dans un état de relaxation profond.
- La sophrologie
- Les Mentastics ou méthode Trager ? Cette approche, à travers le toucher doux et le mouvement léger, donne une prise de conscience du corps et permet le relâchement de schémas profondément ancrés. (En surfant, j’ai découvert cette technique !)
Et pour clôturer ?
Goûter à la solitude quelques jours… Portable et télévision éteints.
Testez l’algothérapie ou l’enveloppement aux algues… Apportant sels minéraux, oligo-éléments, de quoi se sentir purifiée, soulagée.
Une détente incomparable, un cocon d’algues avec un concentré d’algues 100 000 fois supérieur à l’eau de mer :
Calcium, magnésium, potassium, fer, fluor, zinc, iode, phosphore etc.
Avec de belles vertues thérapeutiques !
Merci RDV Crenolibre.
[1] Amandadyslin June 15 2022, Mayoclinic, Does the pandemic have you Pangry ?
[2] Dr Elisa M Brietzke, Mars 2022, Méthodes fondées sur des preuves pour éviter la dépression et l’anxiété liées au Covid-19
Et si la solution était dans les choux ?
Le sulforaphane, une molécule qui mérite toute notre attention.
Nous vivons à une époque où la médecine moderne est fortement axée ; entre autre ; sur le soulagement des symptômes avec des produits pharmaceutiques, offrant de nombreuses solutions pour répondre à cette demande. Cependant, il devient de plus en plus évident que ces produits n'apportent généralement qu'un soulagement symptomatique de courte durée et pour des pathologies qui sont responsables d'un bon nombre d'inconforts ou de troubles rapportés en consultation.
Des solutions plus naturelles ?
Ainsi, de nombreux patients se tournent vers des solutions plus naturelles, susceptibles de cibler les causes fondamentales des maladies. Ces agents dits naturels sont d’importants régulateurs de processus pathologiques, y compris le cancer, avec des rôles oncogène ou suppresseur de tumeur[1] tels que :
- l’épigallocatéchine gallate (EGCG) du thé vert,
- la Génistéine,
- les flavonoïdes,
- la curcumine etc.
Les composés phytochimiques (contenus dans ces plantes) peuvent influencer les processus de défense cellulaire "endogène" avec une action pertinente dans la prévention et le traitement des maladies.
La médecine allopathique et pharmaceutique s'est historiquement tournée vers les plantes comme sources de matières premières pour le développement de médicaments ; ces derniers étant généralement assez différents de ce que peut offrir le Totum d’une plante.
Cependant, l'objectif de la nutrithérapie est de conserver la plante bioactive aussi près que possible de son état d’origine pour induire une réponse thérapeutique significative.
Aujourd’hui, je vais vous parler principalement d’une molécule dont les propriétés ont fait l'objet de nombreuses études ces dernières années :
Le Sulforaphane (SFN).
Selon des études, Le SFN apparaît comme une plante avec une biodisponibilité relativement élevée comparé à des polyphénols présentant une faible biodisponibilité. Il est identifié comme une molécule capable de réduire l’inflammation. (Scientifiquement parlant : SFN inhibe la liaison entre LPS-TLR4)[2], et aux pouvoirs antioxydants remarquables.
Le Sulforaphane dans le corps ?
C’est un composé sulfuré du groupe des isothiocyanates que l’on trouve dans les légumes crucifères, comme les choux de Bruxelles, le chou-fleur et en plus forte concentration dans le brocoli.
Nous ne pouvons pas obtenir directement le sulforaphane du brocoli :
La Glucoraphanine, son précurseur, doit tout d’abord être décomposé en sulforaphane grâce à une enzyme, la Myronisase, qui est activée en mastiquant ou en mâchant généreusement ses crucifères !
Certaines bactéries intestinales produisent également cette enzyme (Myrosinase) afin de métaboliser dans l'intestin la glucoraphanine contenue dans les crucifères en sulforaphane.
Les particularités du Sulforaphane ?
- Action sur les pathologies neurodégénératives :
La plus part des maladies neurodégénératives aigües et chroniques, y compris les lésions traumatiques cérébrales, la maladie d’Alzheimer, la SEP et la maladie de Parkinson partagent des caractéristiques communes telles que le stress oxydant, l’inflammation et la dégénérescence neuronale.
Le Sulforaphane a démontré des effets neuroprotecteurs dans de nombreuses études. [3] Il a la capacité de traverser la Barrière Hémato-Encéphalique (BHE) et réduirait la neuro-inflammation.
- Action sur la santé hépatique/foie :
Le SFN induirait l’expression d’enzymes de phase 2 dans la détoxification hépatique comme la glutathion-S-Transférase et la glucuronosyltransférase, et participerait à l’élimination des xénobiotiques ou polluants exogènes.
Maintenir un niveau élevé de glutathion est essentiel pour promouvoir une santé optimale.
- Action sur l’inflammation :
Le SFN diminue la production de molécule (Cytokines) pro-inflammatoires.
- Action sur le syndrome prémenstruel :
La dominance oestrogénique est un déséquilibre hormonal qui se produit entre les niveaux d’oestrogènes et de progestérone. Ce déséquilibre peut entraîner des symptômes plus ou moins gênants tels que ballonnements, irritabilité, anxiété, douleurs, saignements abondants etc. La prédominance oestrogénique peut conduire à d’autres pathologies tels que les fibromes, l’endométriose, le SOPK et les cancers hormonodépendants.
Comme vu dans le paragraphe précédent, la détox hépatique est un processus complexe. D’un point de vue diététique, les légumes crucifères ont démontré leurs effets sur les deux étapes de la détoxification hépatique, étapes importantes dans le rééquilibrage d’un excès d’oestrogènes.
La consommation de brocoli et de légumes verts (radis, chou frisé, navets, chou vert, chou-fleur, Kale) vous permet d’augmenter votre apport en SFN et donc d’optimiser la réduction du taux d’oestrogènes. Une autre molécule contenue dans le brocoli, le "DIM" que nous verrons plus bas, offre de puissants effets sur le métabolisme des œstrogènes (maintient un niveau équilibré d’œstrogène dans le corps et réduit ses effets parfois délétères).
Le sulforaphane (SFN) n’est qu’un élément positif du puzzle ! La fonction digestive doit être optimale en débutant par une bonne mastication. Si vous souffrez de dysbiose (ballonnements, constipation, diarrhée, flatulence, colopathie fonctionnelle etc.), les métabolites des oestrogènes éliminés par le foie auront du mal à être excrétés via la bile et les selles.
Où trouver du SFN ?
- Les germes de brocoli contiendraient la source la plus concentrée de SFN. La germination de graines de Brocoli augmente la valeur nutritionnelle et la meilleure source de glucoraphanine soit beaucoup plus de Sulforaphane ! Pour cela ; si vous êtes patients ; munissez-vous d’un plateau de germination et de graines de brocoli. Penser à rincer régulièrement les graines et réfrigérer une fois germées.
- Augmenter votre consommation de brocoli qui soit dit en passant diminue les risques de cancer hormonaux dépendants tels que le cancer du sein[4]. La consommation quotidienne de brocoli (100 gr) apporte également d’autres composés tels que l’Indole-3-Carbinol (I3C) et en particulier l’un de ses métabolites (le di-indolyl méthane ou DMI), une phytohormone aux propriétés anti-cancéreuses[5]. A défaut d’un apport quotidien, la consommation de brocoli au moins 2 à 3 fois par semaine peut faire une belle différence !
- La supplémentation est une option qui permet de connaitre exactement la quantité de glucoraphanine biodisponible. De nombreux laboratoires proposent des compléments riches en sulforaphane, DIM ou Indole-3-Carbinol. Renseignez-vous auprès de votre thérapeute.
Conclusion :
Que ce soit à la recherche de ses propriétés anti-âge ou antioxydantes, pour diminuer l’inflammation ou vos troubles prémenstruels etc. Vous connaissez maintenant les moyens d’introduire dans votre alimentation des choux, des crucifères ou tout particulièrement de jeunes pousses de brocoli pour les propriétés étonnantes du SFN sur votre santé.
De nombreuses études démontrent l’intérêt du glutathion, un antioxydant majeur et les possibilités d’augmenter cette molécule grâce à la consommation d’aliment riche en SFN.
Privilégiez des choux biologiques ! La sélection et la préparation optimale des crucifères influent sur la quantité de glucosinolates donc de SFN. Le blanchiment des légumes ou la cuisson à basse température permettent une bonne conservation de leurs nutriments essentiels.
Et à défaut « d’être dans les choux », laissez « Germer » vos choux et profitez de leurs vertus surtout celle du Sulforaphane !
Laurence Fuhrmann – DUE Micronutrition, alimentation, prévention et santé
[1] Liviuata BUdisan, Diana Gulei, Oana M Zanoaga, Dietary Interventation by Phytochemicals and their Role in Modulating Coding and Non-coding Genes in Cancer ; INT J Mol Sci. 2017 Jun 1 ; 18(6) :1178.
[2] Christine A. Houghton, Sulforaphane : Its « Coming of Age » as a Clinically Relevant Nutraceutical in the Prevention and Treatment of Chronic Disease. Oxid Med Cell Longev. 2019 ; 2716870
[3] Andrea Tarozzi, Cristina Angeloni, Marco Malaguti. Sulforaphane as a Potential protective Phytochemical agaisnt Neurodegenerative Diseases ; Oxid Med Cell Longev.2013 ;2013 :415078
[4] Nicole Johnson, Sulforaphane halts breast cancer Cell Growth, Drug Discov Today. 2004 Nov 1 ;9(21) :908.
[5] Ella Katz, Sophia Nisani, Daniel Chamovitz. Indole-3-Carbinol : A plant Hormone combatting cancer
Comment le stress et l'inflammation contribuent-ils aux pathologies dites de civilisation ?
Comment le stress et l’inflammation contribuent-ils aux pathologies dites de civilisation ?
La relation entre le stress et l'inflammation a été étudiée au cours des 10 dernières années mettant en avant l’inflammation dans la pathogenèse de nombreuses maladies chroniques.
En fait, 75 à 90 % des maladies sont liées en partie au stress et à l'inflammation, y compris les pathologies cardiovasculaires, les troubles métaboliques et les troubles neurodégénératifs[1].
Alors que la modernisation a considérablement augmenté la durée de vie, elle a également modifié radicalement les types de stress, entraînant des troubles de l’homéostasie (équilibre) générale.
Comment réagissons-nous au stress ?
La réponse biologique de stress se propage dans tout le corps entraînant la libération de neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine et autre peptides « CRH » un facteur qui permet une augmentation de la vigilance et du traitement des informations reçues qui conduisent au choix de stratégies optimales pour faire face à l’agent stresseur.
A son tour, « l’ATCH » va stimuler la synthèse et la libération d’hormones glucocorticoïdes (cortisol) à partir des glandes surrénales.
Ensemble, le cortisol et les catécholamines libérées (Dopamine entre autres) vont agir en augmentant le tonus vasculaire, la pression artérielle et la fréquence respiratoire : Allez-vous fuir ou rester pour vous battre ? (Fuite ou combat)
Par ailleurs, la digestion, la croissance et la reproduction sont des fonctions très coûteuses en énergie et elles seront transitoirement inhibées. (Troubles de la digestion, ballonnements, douleurs, spasmes, problèmes de fertilité, aménorrhées secondaires)
Ces modifications biologiques qui nous permettent de réagir efficacement à un stress ne doivent cependant pas perdurer dans le temps pour ne pas affecter l’équilibre général.
Ces hormones ainsi libérées, agissent notamment sur notre cerveau pour éteindre les réponses au stress et retrouver l’homéostasie afin que notre corps soit prêt à faire face à un stress similaire.
Le terme de stress est passé dans le langage commun et souvent invoqué comme responsables de diverses maladies.
Un stress chronique est associé entre autres, à un risque accru de développer :
- La dépression,
- L’athérosclérose,
- Les MAI
- La mauvaise cicatrisation des plaies,
- La NASH ... ETC.
Comme mentionné précédemment, le cortisol est libéré par nos surrénales pour faire face à un stress. Selon une étude, la simple notion selon laquelle le stress chronique agirait sur le taux de cortisol circulant deviendrait moins évidente. Ce qui semble importer le plus, serait la manière dont les tissus cibles réagissent à cette hormone (le cortisol), plutôt que le taux de cortisol en soi.
Ce qui laisse sous-entendre que les examens de Cortisolémie à jeun ne seraient pas intéressants pour l’évaluation d’un stress chronique mais plus à même de dépister une anomalie de sécrétion surrénalienne…
Pour faire simple, le stress agiraient sur les récepteurs des glucocorticoïdes, qui entraîneraient une incapacité à réguler la réponse inflammatoire → le stress chronique entraînerait une résistance aux récepteurs des glucocorticoïdes.
La régulation de l’inflammation est sous le contrôle de l’axe, hypothalamus-hypophysaire-surrénalien HPS, et le stress perturbe la réponse de cet axe. Les niveaux de cortisol urinaires ne joueraient aucun rôle dans ce processus[2].
Les causes ?
Il a été démontré que les événements traumatiques ou stressants de la petite enfance étaient liés à une augmentation des risques cardiovasculaires chez la femme. Le stress au travail, le manque de sommeil, les troubles émotionnels ont quant à eux été corrélés aux pathologies CV chez l’adulte.
En naturopathie, adopter une vision holistique de la santé, nous permet de comprendre les facteurs qui ont pu avoir un impact sur la santé physique et mentale de notre patient.
De même, le stress oxydatif a une répercussion importante sur les MICI (Maladies Inflammatoires chroniques de l’intestin, telles que la RCH (Rectocolite Hémorragique) ou la maladie de Crohn.
Tout comme les pathologies dont je viens de parler, le stress, le tabagisme, l’alimentation participent également au développement des MICI (maladie inflammatoire de l’intestin) entraînant une homéostasie (équilibre) intestinale perturbée et une réponse inflammatoire déséquilibrée ou exagérée. Cependant les mécanismes par lesquels ce déséquilibre contribue à déclencher et à perpétuer l'inflammation et les dommages intestinaux ne sont pas entièrement connus.
Comment les thérapeutes de médecine fonctionnelle peuvent-ils cibler les facteurs de stress et les conseils qui peuvent améliorer la santé de leurs patients ?
Là est la question !
Exercice physique : De plus en plus de preuves indiquent les effets bénéfiques de l’exercice physique régulier dans la prévention et l’amélioration des troubles psychologiques ou métaboliques provoqués par le stress chronique[3].
De nombreuses études font le lien entre Yoga, méditation et amélioration du vieillissement cellulaire associé au stress oxydant et aux maladies de civilisation comme la dépression et les pathologies mentionnées ci-dessus.
Le yoga et la méditation pour les plus érudits dans ce domaine, modifieraient à la baisse les taux de 8OHdG, ROS, cortisol et IL-6 (Marqueur du stress oxydant et cytokines/molécules pro-inflammatoires) et augmenteraient le taux de BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor – Protéine/neurogenèse - Voir articles sur ce site) et de sirtuine-1 (SIRT1-Facteur de longévité)[4].
Des outils tels que la chronologie des signes avant-coureurs, les causes, aident à identifier les domaines de vie où le stress peut être problématique et conseiller en première intention une approche axée sur la gestion du stress.
Par ailleurs, les études faisant le lien entre microbiote, hormones du stress et la fonction intestinale abondent. La communication bidirectionnelle le long de l’axe intestin-cerveau implique de nombreux systèmes incluant :
- Le système endocrinien et organique,
- Le système immunitaire
- Le système nerveux central et entérique (intestinal)
Nous avons tous plus ou moins présentés des symptômes neurologiques après des troubles gastro-intestinaux. Et à l’inverse, le stress psychologique peut avoir eu un impact négatif sur l’équilibre de notre microbiote et la fonction gastro-intestinale. Un stress qui va influer négativement sur la barrière intestinale (protection) et la sécrétion de molécules pro-inflammatoires[5].
Identifier par la biologie préventive les déséquilibres du microbiote intestinal, permet au praticien de médecine fonctionnelle de recréer un écosystème sain dans l’intestin et de retrouver un bien-être psychologique et/ou physique optimal.
Le rôle du stress en résumé :
Le rôle du stress dans l’inflammation, la santé cardiovasculaire, la dépression, les troubles digestifs est important avec :
- Une augmentation du cortisol et la résistance au cortisol.
- Une inflammation et des troubles métaboliques, avec une augmentation de la glycémie, de l’hypertension et des risques CV.
- Le stress n’a pas qu’un rôle négatif sur le système hormonal mais également sur notre processus métabolique en stimulant le système sympathique.
- L’inflammation résulte entre autres d’une alimentation pro-inflammatoire, d’infections occultes ou d’autres facteurs qui modifient l’équilibre de notre microbiote.
Nous devons travailler avec la ou les causes profondes sous-jacentes en débutant par se poser les bonnes questions :
- Comment décoder le stress et quelles approchent pouvons-nous proposer ?
- Comment prenons-nous en charge l’inflammation ?
Non seulement travailler pour réduire l’inflammation mais avant tout trouver la cause profonde de cette inflammation avec une anamnèse précise, chronologique, associée si possible à un bilan d’investigation préventive (Bilan sanguin et autres).
Le stress et l'inflammation sont deux facteurs critiques que nous devons inclure dans toute évaluation et traitement des patients atteints de maladies cardio-métaboliques, ainsi que de maladies cardiovasculaires auxquelles je rajouterai les troubles ci-dessus mentionnés : Les atteintes neuropsychiques (Dépression, anxiété) et les MAI (maladies auto-immunes). |
Les approches diffèrent d’un patient à l’autre. En passant par la santé du microbiote, la gestion du stress (Hypnose, relaxation, respiration, coaching de développement personnel) et la prise en charge de l’inflammation.
Les plantes adaptogènes font souvent partie intégrante du traitement, elles possèdent une action normalisatrice soit un effet régulateur et équilibrant sur l'organisme :
- Rhodiola Rosea : Atténue l’anxiété et la dépression, stimule les fonctions cognitives en situation de stress et de fatigue et augmente la résistance au stress
- Ginseng : Tonifie l'organisme, stimule la mémoire, reconnue pour son effet tonique général
- Eleuthérocoque : Antistress, tonifie l'organisme, active la récupération en cas de fatigue, stimule le système immunitaire, atténue le surmenage intellectuel et optimise la période de convalescence
- Ashwagandha : Très utilisée dans la médecine ayurvédique, elle renforce l’organisme et l’aide à récupérer tant sur le plan psychique que physique. Elle réduit l’anxiété et le stress et soulage les troubles du sommeil
- Maca : Aux propriétés stimulantes et énergisantes. Redonne de l’énergie, améliore la résistance physique. Aide à lutter contre la fatigue, module l’humeur, reconnus pour ses effets aphrodisiaques.
- Et les précurseurs des neuromédiateurs (sérotonine, dopamine etc.) : Fer, zinc, vit B, Magnésium etc.
Les traitements antiinflammatoires :
- Boswellia : L'anti-inflammatoire naturel de la médecine ayurvédique sans les effets secondaires de certains AINS
- Curcumine : La médecine traditionnelle indienne et chinoise lui prête des vertus thérapeutiques contre une grande diversité d’affections. Le rhizome de curcuma contient un ensemble de substances, les curcuminoïdes, dont la curcumine est la plus abondante. Puissant anti-inflammatoire contre les maladies chroniques. Les propriétés anti-inflammatoires de la curcumine ont fait l’objet de centaines d’études.
- Gingembre : Le gingembre (Zingiber officinale) contient des substances proches des curcuminoïdes (Curcuma), les gingérolsil qui module à la baisse l’inflammation chronique, possède un fort pouvoir antioxydant. Stimule la sécrétion de bile et d’enzymes digestives.
La prise en charge de la santé intestinale :
Digestion haute et basse avec diverses recommandations en fonction des troubles identifiés ou selon diagnostic de votre médecin référent.
L’amélioration du sommeil :
Mélisse, valériane, passiflore, Eschscholtzia, Vit B12 (Méthylation de sérotonine en mélatonine – Défaut d’acidité gastrique).
Laurence Fuhrmann - Rendez-vous Crenolibre en Cabinet ou en Visio
[1] Front.Hum.Neurosci., 20 June 2017. Yun-Zi Liu, Laboratory of stress medicine, Faculty of Psychology and Mental health.
[2] Research Article – Psychological and Cognitive Sciences. Sheldon Cohen, April 2, 2012, 109(16)
[3] Tsatsoulis A, Fountoulakis S. The protective role of exercise on stress system dysregulation and comorbidities. Ann N Y Acad Sci. 2006;1083:196-213.
[4] Tolahunase M, Sagar R, Dada R. Impact of yoga and meditation on cellular aging in apparently healthy individuals: a prospective, open-label single-arm exploratory study. Oxid Med Cell Longev. 2017;2017:7928981
[5] Panduro A, Rivera-Iñiguez I, Sepulveda-Villegas M, Roman S. Genes, emotions, and gut microbiota: the next frontier for the gastroenterologist. World J Gastroenterol. 2017;23(17):3030-3042.